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L’indépendance d’esprit anime toujours la religieuse de la Congrégation des auxiliaires des âmes du purgatoire.
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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Comment tenter de trans/former la conscience de personnes engagées dans des situations de conflit, des tensions sociales et raciales et en quête de changements politiques significatifs ? Trois types de textes se font ici écho : six auteur·e·s analysent les « rencontres radicales » organisées entre Palestinien·ne·s et Israélien·ne·s ; bell hooks écrit sur l’éducation à/par l’émancipation dans le contexte des discriminations raciales aux États-Unis ; enfin, trois participant·e·s à des groupes de rencontre en Kanaky/Nouvelle-Calédonie nous proposent un troisième point d’ancrage en cette année de référendum d’autodétermination. Un ouvrage collectif qui vise à donner voix ensemble aux militant·e·s et aux théories, engageant un dialogue qui offre un répertoire d’actions et de réflexions puissant et décapant au confluent du féminisme, de l’analyse de la colonialité et d’une radicalité revendiquée. Essais de bell hooks, Rabah Halabi, Michal Zak, Nava Sonnenschein, Ramzi Suleiman, Ahmad Hijazi, Tal Dor, Angélina Perrochaud, Pascal Hébert, Pierre Wélépa et Nassira Hedjerassi.
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Misogynoir : un terme qui résume parfaitement la réalité sociale et identitaire des femmes noires aux États-Unis, comme en France hexagonale : il désigne tous les manifestations et comportements discriminatoires à l’égard des femmes noires et de couleur basés tout à la fois sur le sexisme, le racisme ou le colorisme. Si cette terminologie est récente, le phénomène est aussi ancien que le monde binaire (blanc vs noir) dont il procède : le système plantationnaire et ses avatars. Par ailleurs, on ne peut négliger les aspects intersectionnels de la période-même avec les classes phénotypico-sociales. Dans cet article, nous interrogerons la place et le positionnement des Caribéennes francophones dans le cadre des mouvements féministes de Paris. Ainsi, prendrons-nous en compte la pluriethnicité des communautés féminines noires de France et les liens qu’elles tissent avec ces différentes aires d’implantation : Région parisienne, Caraïbe et Amérique noire.