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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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Comment les femmes ont-elles perdu en France le pouvoir de gouverner? Pourquoi Calvin s'est-il excusé auprès de la reine d'Angleterre Élisabeth Ie lorsqu'elle accéda au trône? Comment les femmes ont-elles participé collectivement aux Révolutions anglaises du XVIIe siècle, américaine, française, liégeoise et brabançonne, néerlandaises du XVIIIe siècle? Quelles ont été les formes de résistance des femmes esclaves dans la traite négrière? Comment les utopistes et les marxistes ont-ils conçu l'émancipation des femmes? Quand le féminisme est-il né? Comment a-t-il évolué? Quand et comment les femmes ont-elles obtenu le droit de vote dans les États européens, en Amérique du Nord, en Amérique latine? Savez-vous que des femmes s'enrôlèrent dans le nazisme, le fascisme italien, la collaboration française, le franquisme, le salazarisme portugais? Quelle fut l'action souvent méconnue des résistantes à ces régimes totalitaires? La Commune de Paris de 1871, les Révolutions russes de 1905 et 1917, la Révolution allemande de 1918 ont-elles marqué des avancées sociales et politiques pour les femmes? Quelles ont été la liberté et l'égalité pour les femmes dans les pays du communisme réel? Qui étaient Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontaï? Qu'est-ce que les deux Guerres mondiales ont changé pour les femmes? Quelle est l'étendue du succès politique des femmes dans les pays nordiques? Comment des femmes ont-elles combattu les dictatures militaires d'Amérique latine? Comment les mouvements de libération des femmes des années 1970 ont-ils traversé l'Atlantique? Comment la mondialisation affecte-t-elle les relations hommes- femmes? Comment les organisations internationales ont-elles construit, idéalement, l'égalité entre femmes et hommes?
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À part quelques esprits sérieux, notre époque vit au jour le jour de faits plus que d’idées, et de faits sans grandeur. Les commérages auxquels est réduite la politique actuelle, les nouvelles du monde artistique et des salons, et ce triste bilan qui sous le titre de faits divers, expose les misères, les crimes et les aberrations de chaque jour, là se borne la nourriture intellectuelle et morale du plus grand nombre. Ce n’est pas qu’elle soit vide d’enseignements ; mais la moelle n’en est pas extraite et ces faits n’offrent à ceux qui en vivent qu’un intérêt passager, pris à part de leurs conséquences et de leurs causes : le simple appétit de l’incident, l’amour de l’enfant pour le conte ; dans l’esprit comme dans le journal, ils restent sans lien, sans ordre, séparés par des tirés. On réfléchit peu ; le temps manque ; le goût surtout. La vie, consacrée tout entière à la poursuite du but personnel, immédiat, harcelée par la concurrence sociale, est si haletante ! Tout s’y produit en hâte et sous forme de compétition : l’action, la pensée. Remonter aux sources est trop long. André Léo André Léo, pseudonyme de Victoire Léodile Bera, née à Lusignan dans la Vienne, le 19 août 1824, morte le 20 mai 1900. Mariée à Pierre Grégoire Champseix. Veuve, elle élève ses enfants André et Léo et devient la compagne de Benoît Malon. Elle se rallie à la Commune et collabore aux journaux La Sociale et La Commune. Amie de Louise, elle défend avec elle la nécessité de la lutte armée contre les Versaillais. Après la Commune, elle se réfugie en Suisse où elle poursuit son combat en faveur de l’émancipation des femmes et de la révolution sociale. Elle est l’autrice de La femme et les mœurs, Liberté ou anarchie.
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Au cours des dernières décennies, la question de la représentation des femmes dans les parlements nationaux a fait l’objet d’une attention grandissante sur la scène internationale. Si les femmes ont peu à peu, au cours du siècle dernier, obtenu le droit de vote et le droit de se présenter aux élections, pourquoi n’occupent-elles aujourd’hui que 15% des sièges dans les parlements du monde, malgré leur poids démographique? Comment augmenter cette moyenne pour atteindre une représentation équitable? Une brochette de spécialistes explorent ces questions, et bien d’autres, dans cet ouvrage qui couvre 37 pays répartis sur les cinq continents. Femmes et parlements: un regard international, une source précieuse d’informations enfin disponibles dans la francophonie et dans le monde. Mais pourquoi les femmes vont-elles en politique? En fait, il serait plus juste de se demander pourquoi elles n’y vont pas. Je suis frappée par le caractère universel et systémique des obstacles dans la trentaine de pays étudiés ici. En démocratie comme en dictature, dans les pays du Nord comme du Sud, ces obstacles sont économiques, sociaux, religieux. Anne-Marie Dussault, extrait de la préface
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La première moitié du XXe siècle voit s'affirmer le droit de vote des femmes au Canada. C'est en 1917 que les femmes ont accès au suffrage fédéral. Tandis qu'en 1922 le droit de vote au niveau provincial est étendu à toutes les provinces anglophones, le Québec ne l'accordera qu'en 1940, après une longue lutte menée par des féministes telles que Marie Gérin-Lajoie, Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean. Le 9 février 1922, une première réclamation pour le droit de vote des femmes est présentée au Parlement. Ce sera le début d'une longue liste de défaites du projet de loi sur le suffrage féminin. Quoique présenté chaque année à partir de 1926, il sera battu chaque fois jusqu'en 1940. Ce manifeste d'Idola Saint-Jean, qui a fondé l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927, se situe dans ce contexte de revendications législatives. Même s'il est radiodiffusé à la veille du vote de février 1931, la position d'Idola Saint-Jean n'est pas entendue.