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De la dépression subie par Virginia Woolf et Sylvia Plath à l'angoisse mentale et aux dépendances des beautés emblématiques Zelda Fitzgerald et Marilyn Monroe. De Théroigne de Méricourt, Furie de la Gironde, qui descendit des triomphes sanglants de la Révolution française à la folie indomptable dans l'asile de La Salpêtrière, à Mary Lamb, sœur de Charles, qui, en pleine dépression nerveuse, se retourna contre sa mère avec un couteau de cuisine. De Freud et Jung à Lacan et les nouvelles thérapies centrées sur les femmes. C'est l'histoire de la façon dont nous avons compris les états d'esprit extrêmes au cours des deux cents dernières années et comment nous les concevons aujourd'hui, alors que de plus en plus de notre vie intérieure et de nos émotions sont devenues une affaire de médecins et de thérapeutes. Voici aussi l'histoire des professions qui se sont développées pour offrir des soins, comment, au fil des ans, les symptômes et les diagnostics se sont développés ensemble pour créer des modes dans la maladie et comment les traitements ont réussi ou parfois échoué, même lorsque les soignants étaient également des femmes. "Mad, Bad and Sad" nous emmène dans un voyage fascinant à travers l'esprit humain fragile et extraordinaire.
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Sarah et Angelina Grimké, actives militantes de la lutte contre l’esclavage, jouèrent également un rôle important au sein du féminisme naissant. Michel Grandjean* montre que les arguments bibliques et théologiques qui leur permettent de défendre les droits du Noir face au Blanc servent ainsi à promouvoir la femme. Dans ses Lettres sur l’égalité des sexes (1838), Sarah Grimké condamne avec une cinglante ironie les traditions masculines et se livre en particulier à une exégèse libre et nouvelle d’un certain nombre de péricopes sur les relations entre l’homme et la femme.
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Homme ou femme. Existe-t-il un espace viable entre ou hors ces deux catégories ? Une invention théorique et poétique a tenté de fournir, au cours de l'histoire, une réponse à cette question : le " troisième sexe ", celui qui défierait la loi du genre. L'expression désigne, à partir du XIXe siècle, les figures considérées comme déplacées par rapport aux canons de la virilité et de la féminité : les " tantinettes " traquées par la police dans le Paris de Balzac, les saphistes de roman et les invertis étudiés par la psychiatrie, les " fastueux travestis " des bals populaires, les femmes émancipées de la Belle Epoque et les premiers transsexuels opérés des années 1930. Derrière toutes ces figures dissidentes, l'idée d'un " troisième sexe " provoque, dérange et renvoie la société à cette énigme inépuisable : que signifie vraiment être une " femme " ou un " homme " ? Exploitant des archives inédites de la police, des textes méconnus de la sexologie ou de la littérature, Laure Murat a élaboré ici une analyse inattendue et passionnante, éclairant d'un jour nouveau l'archéologie des discours sur les questions de genre que notre époque ne cesse d'interroger.
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Gender, Sexuality and Colonial Modernities considers the ways in which modernity was constructed, in all its incompleteness, through colonialism. Using a variety of archival resources and equally diverse methodologies, the authors trace modernity's unstable foundations in the slippages and ruptures of colonial gender and sexual politics. As a whole, the essays illustrate that modern colonial regimes are never self-evidently hegemonic, but are always in process - subject to disruption and contest - and never finally accomplished; and are therefore unfinished business.
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Explores the historical roots of the debate about women in Islamic societies by tracing the developments in Islamic discourses on women and gender up to the present. The book describes the gender systems in place in the Middle East both before and after the rise of Islam.
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L´écrivain britannique John Stuart Mill était l´un des premiers écrivains masculins à se positionner pour l´égalité des sexes et à défendre la libération des femmes. Il se pencha sur la liberté économique des femmes et était de l´avis que le rôle d´une femme dans le mariage devait évoluer. Le livre « De l’assujettissement des femmes » est un classique de la littérature féministe. Le philosophe et politicien britannique John Stuart Mill (1806+1873) est un des penseurs libéraux les plus importants du 19e siècle. Il est particulièrement connu pour ses théories d´utilitarisme. Il s´est occupé de divers sujets politiques et philosophiques, dont les concepts de liberté et d´égalité des sexes.
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En rassemblant et en présentant les œuvres de Stewart, Richardson offre aux lecteurices l'occasion d'étudier les pensées et les paroles de cette influente militante noire, précurseuse de Frederick Douglass et de Sojourner Truth et première noire américaine à donner des conférences pour la défense des droits des femmes, la plaçant dans le contexte du mouvement abolitionniste tourbillonnant.
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L'Union Ouvrière est l'oeuvre maîtresse de Flora Tristan (1803-1844). Elle fut publiée, il y a plus de 140 ans, grâce à une souscription et un porte à porte militant auprès de personnalités aussi bien que de simples travailleurs et travailleuses de son temps. Pour faire entendre cet appel à la constitution de la classe ouvrière, elle accomplit un tour de France où son enthousiasme généreux est mis à rude épreuve et au bout duquel, seule et épuisée, elle meurt. Elle avait 41 ans. L'Union Ouvrière est le premier manifeste politique cohérent d'une femme qui ne dissocie pas la lutte des femmes de la lutte ouvrière. C'est aux plus démunies, aux plus exploitées d'entre elles qu'elle s'adresse : "Mes soeurs, je vous jure que je vous délivrerai". C'est aussi, quelques années avant Marx et Engels, l'un des premiers appels à l'union internationale de la classe ouvrière. L'intérêt toujours renouvelé qui s'attache à cette belle figure du mouvement socialiste imposait qu'on fît toute la lumière possible sur un texte dont la richesse se mesure aux commentaires qu'il a suscités et aux espérances qui l'accompagnent depuis sa parution.
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« Il s’agit de faire toute la lumière possible, en l’état actuel des connaissances, sur une protestation aussi ancienne que la pensée, mais régulièrement déjouée par les pièges de l’imaginaire masculin et du discours dominant. » Cette « querelle » des femmes a été analysée selon quatre temps forts : le temps du féminisme élitaire (du VIe siècle à 1789) ; une période de féminisme en mouvement (1789-1871) ; un temps de féminisme bourgeois et réformiste (1871-1945) ; enfin, une période de féminisme radical, inaugurée par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe (1949). « C’est au total quinze siècles d’une autre histoire qui se déroulent sous nos yeux dans ces 500 pages d’analyse patiente, une histoire tour à tour sereine et passionnée, grave et légère, besogneuse et festive, une histoire arrachée aux pesanteurs des mythes, des doutes et de la mauvaise foi. » M.A. et D.A.
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In the winter of 1875 Miss Anthony prepared her speech on “Social Purity” and gave it first at the Grand Opera House, Chicago, March 14, in the Sunday afternoon Dime lecture course. When she reached the opera house the crowd was so dense she could not get inside and was obliged to go through the engine room and up the back way to the stage. The gentleman who was to introduce her could not make his way through the throng and so this service was gracefully performed by “Long John” Wentworth, who was seated on the stage. At the close of the address, to her surprise, A. Bronson Alcott, Parker Pillsbury and A.J. Grover came up to congratulate her. She had not known they were in the city. Mr.Alcott said: “You have stated here this afternoon, in a fearless manner, truths that I have hardly dare to think, much less to utter.” No other speaker, man or woman, ever had handled this question with such boldness and severity and the lecture produced a great sensation. Even the radical Mrs. Stanton wrote her she would again be asked to speak in Chicago, and Mr. Slayton said that she had ruined her future chances there; nevertheless she was invited by the same committee the following winter.