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« Récit poétique autoréflexif aussi sensible que démesuré, ce livre au genre inclassable interroge le corps de Pascale au prisme d’images mimétiques et de reflets déformants. Chaque fragment se déploie comme une petite installation qui interroge la présence dans toutes ses contradictions, une présence pleine d’affects, de paillettes et de latex donnant des formes kaléidoscopiques et excessives à la beauté. Écriture-performance et collage de bouts de soi, Trop de Pascale n’est pas qu’un livre. C’est un événement. »-- Site web de l'éditeur.
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En se concentrant sur l’aspect « orientation » de l’« orientation sexuelle », Sara Ahmed examine ce que signifie pour les corps le fait d’être situés dans l’espace et le temps. Les corps prennent forme lorsqu’ils se déplacent dans le monde en se dirigeant vers ou loin des objets et des autres. Être « orienté » signifie se sentir chez soi, savoir où l’on se trouve, ou avoir certains objets à portée de main. Les orientations affectent ce qui est proche du corps ou ce qui peut être atteint. Selon Sara Ahmed, une phénoménologie queer révèle comment les relations sociales sont organisées dans l’espace, comment la queeresse perturbe et réordonne ces relations en ne suivant pas les chemins acceptés, et comment une politique de désorientation met à portée de main d’autres objets, ceux qui pourraient, à première vue, sembler dérangeants. Dans cet ouvrage fondateur de la réflexion sur le genre écrit en 2006, Sara Ahmed propose qu’une phénoménologie queer puisse étudier non seulement comment le concept d’orientation est informé par la phénoménologie, mais aussi l’orientation de la phénoménologie elle-même. En développant un modèle queer d’orientation, elle combine des lectures de textes phénoménologiques – de Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty et Fanon – avec des idées tirées des études queer, de la théorie féministe, de la théorie critique des races, du marxisme et de la psychanalyse.
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« Les femmes noires qui aiment les femmes : résistance aux rapports de pouvoir enchevêtrés » aborde les questions de survie d’un point de vue queer et diasporique. Cette thèse soutient que les pratiques et positionnements au quotidien des participantes se situent dans les failles d’un système qui criminalise l’existence même des personnes noir.e.s. L’analyse des conditions de vie de ces femmes permet de mieux comprendre le panorama complexe des systèmes de pouvoir à l’intersection des rapports de classe, de genre, de race et de l’hétéropatriarcat. Elle permet également de reconnaitre leur capacité à créer un espace alternatif, un univers des possibles qui s’oppose aux catégories normatives et hégémoniques. Les réalités des participantes génèrent donc des points de départ où l’altérité devient outil de pensée critique, moyen de résistance et fondement d’un futur substantiellement différent infusé par l’espoir de l’amélioration. Cette recherche se base sur l’autoethnographie, une ethnographie de la participation et des entretiens semi-dirigés de 22 personnes qui s’identifient comme femmes, noires et ayant des rapports sexo-affectifs avec d’autres femmes. Cette thèse porte donc sur le désir et s’appuie sur de multiples apports, majoritairement de théoriciennes racisées, qu’elles soient issues du milieu académique ou fassent partie de mon cercle privé. Elle est formée par de puissants récits, mais également par des silences tout aussi évocateurs, par une attention accrue au domaine du micro et à la description, par une autoethnographie de la participation et par la volonté de dépeindre sur quelques pages ne serait-ce qu’un extrait de la flamboyance de ces femmes.
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« Quatre générations de femmes, quatre générations de féminismes. Une fiction sur le corps, la sexualité et ses potentialités politiques.. Quatre générations de femmes, une « folie » familiale qui se décline au féminin pluriel racontée du point de vue d'une jeune narratrice lucide et ironique sur l'état d'une société qui exclut les marginaux. Car Marion aime les femmes mais pas seulement, c'est plus compliqué que ça, le sexe et le genre. Au fil de ses rencontres amoureuses et sexuelles, on découvre des identités qui déjouent la binarité des rapports masculin et féminin. Raconter l'enfance, les amitiés, les amours queer et le sexe de façon décomplexée, c'est ce qu'entreprend Marion en voyageant de Paris à San Francisco, dans ce texte qui tient du roman, du manifeste et de la chronique d'un univers alternatif. »--Quatrième de couverture.
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"En 1990, Julie Delporte n'a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s'identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main. Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l'emporter, l'autrice retrace l'histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l'hétéronormativité."--
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Si la transidentité n'est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l'on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme?? Une femme, un homme?? Ces formulations ont-elles un sens?? Pour qui et pourquoi?? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir?? Car les transidentités, appréhendées par le concept d'identité de genre ou sous l'idée d'expériences de vie trans, réinterrogent l'analogie « naissance = assignation ». C'est tout l'enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu'un passage sans retour d'un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l'on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu'est la binarité. On ne naît pas, on devient...
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Si la transidentité n'est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l'on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme?? Une femme, un homme?? Ces formulations ont-elles un sens?? Pour qui et pourquoi?? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir?? Car les transidentités, appréhendées par le concept d'identité de genre ou sous l'idée d'expériences de vie trans, réinterrogent l'analogie « naissance = assignation ». C'est tout l'enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu'un passage sans retour d'un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l'on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu'est la binarité. On ne naît pas, on devient... Définition. Transidentité n.f. Introduction « Des hommes qui deviennent des femmes, des femmes qui deviennent des hommes, on n'y comprend rien. » « C'est une minorité sexuelle. » « Ce sont des malades mentaux. » « Les trans sont des travestis, des homos invertis. » « Pour être trans, il faut avoir été opéré·e. » « Transgenres et transsexuel·les, c'est pas la même chose. » « Le transsexualisme apparaît avec les progrès de la médecine. » « Il n'y a que deux sexes. » « Les thérapies de conversion appartiennent au passé. » « On ne peut pas être trans et neuroatypique. » « Les trans renforcent les normes de genre. » « La transphobie est partout. » « Les trans dévoient le féminisme. » « Les trans n'ont rien à voir et à faire avec la Pride. » « C'est un effet de mode, c'est une épidémie. » « Les parents et l'école rejettent les enfants et ados trans. » « Les études sur les trans sont des étudestrans. » Conclusion Glossaire Pour allerplus loin.
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«Dysphoria mundi est un texte mutant, qui hybride essai, philosophie, opéra, poésie et autofiction, afin de rendre compte de la transition planétaire en cours. Ce livre apprend au regard à distinguer ce que la propagande nihiliste mainstream cherche à dissimuler : les déplacements irréversibles qui s'opèrent dans les sphères sociales, politiques, sexuelles. Il n'est pas question d'un passé mythique ni d'un avenir messianique, mais d'un présent révolutionnaire. Le XIXe siècle était hystérique ; le XXe, schizophrène ; notre époque est dysphorique. Anxiété généralisée, troubles post-traumatiques, syndrome de dépendance, dysphorie de genre, destruction légitimée de l'écosystème... Voici l'hypothèse que propose ce livre : généraliser la notion de dysphorie afin de la comprendre non pas comme une maladie mentale, mais comme une dissidence politique. L'auteur organise une archive implacable de la fabrication/destruction nécropolitique de la subjectivité dans la modernité, et dessine une cartographie des pratiques d'émancipation susceptibles de transformer l'avenir. On dit souvent qu'il nous est devenu plus facile d'imaginer la fin du monde que de penser la fin du capitalisme. Preciado persiste à observer les preuves de pratiques alternatives à cette impasse : de nouveaux modes de vie jusqu'alors disqualifiés comme improductifs et anormaux se présentent désormais comme la seule issue.»--Page 4 de la couverture.
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"La politique internationale est un monde d'hommes », disait en 1988 la féministe étatsunienne Ann Tickner, théoricienne des relations internationales. Il semble que cette constatation soit toujours d'actualité quelque trente années plus tard. Dès la création de la première chaire de recherche dans ce domaine, en 1919, c'est une vision masculine et occidentale du monde qui a prédominé. Les choses sont en train de changer, lentement, avec la place de plus en plus grande que prennent divers groupes de femmes au sein des facultés universitaires et des instances de pouvoir, et ce, partout dans le monde.Cet ouvrage au pari ambitieux - relevé avec brio - présente la variété et la richesse méthodologique et théorique des perspectives féministes sur les relations internationales, qui déconstruisent un certain récit conservateur de la discipline et offrent une vision approfondie des débats internationaux. Vingt-neuf chercheuses et deux chercheurs d'une douzaine de pays, associés à une vingtaine d'institutions, proposent des contributions sur la gouvernance mondiale, l'économie politique, la sécurité internationale et les mouvements transnationaux dans leur imbrication avec le genre, l'hétéronormativité, le racisme systémique, le colonialisme, les enjeux autochtones ou l'immigration."-- Fourni par l'éditeur.
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Philosophe et commissaire au parcours militant, Paul B. Preciado est l’un des penseur·e·s contemporain·e·s qui a le plus contribué à l’articulation des mouvements de la pensée queer et trans/féministe. Comme le soulignent Thérèse St-Gelais et Clark Pignedoli, qui ont dirigé ce dossier consacré à son travail : « Preciado représente une figure de médiation et de traduction entre des épistémologies et des cultures de genre et sexuelles différentes, il est un tisseur d’alliances et de complicités transnationales. » C’est en revisitant le concept de plaisir-savoir, présent dans l’ensemble de l’œuvre de Preciado, que les auteurs et autrices de ce dossier dialoguent avec les écrits et les pratiques du philosophe-commissaire, afin d’explorer des voies alternatives pour réfléchir le savoir, la langue, le désir, qui passent par un désapprentissage des normes.
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Durant ces dernières années, la visibilité des personnes non-binaires qui revendiquent publiquement en anglais et en français leur identité au-delà du genre binaire s'est largement accrue. Alors que le singulier « they » a gagné la faveur de nombreuses personnes dans les espaces anglophones, les personnes francophones non-binaires ont dû faire face à d'autres défis concernant la langue et la syntaxe, étant donnée la nature binaire de la grammaire française elle-même. Ce volume collectif examine les tentatives récentes visant à mettre à la disposition de tout le monde une langue et des identités équitables, inclusives et expansives au sein des espaces linguistiques, culturels et pédagogiques francophones. De ce fait, Devenir non-binaire en français contemporain conteste l'idée reçue du genre non-conforme comme simple importation d'outre-Atlantique, d'un modèle identitaire à la base américaine.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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Cet article est un texte réflexif sur mon recours à une écriture auto-ethnographique dans ma recherche doctorale à propos de la migration arabe queer. En tant que chercheure arabe queer migrante, je puise dans la notion de positionnement, qui permet de considérer les expériences des groupes minorisés et racialisés comme une source pertinente de savoir. Inspirée de la tradition auto-ethnographique, je procède en incluant des fragments de récit de soi tirés de mes propres échanges de la vie, pour ainsi problématiser les identifications arabe et queer composant mon positionnement.
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« Refusant la réduction des réalités trans à des questions d'identité, cet ouvrage assume une perspective féministe matérialiste : il s'agit d'aborder les conditions sociales des personnes trans, leurs positions dans les rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ainsi que leurs inscriptions dans les mouvements féministes. Diverses par leurs thèses et leurs ancrages disciplinaires, ces contributions se rejoignent par leur exigence de tenir ensemble élaboration théorique et engagement militant pour repenser en profondeur les problématiques et les luttes trans et féministes. »-- Site de l'éditeur.
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« Au croisement étoilé de la négritude et de la transidentité, l’accidentelle et lumineuse poésie de nos vies lancée au monde. » Dans cet ouvrage collectif, la parole est donnée exclusivement à des personnes trans noires, vivant en France pour la grande majorité. Ce recueil coordonné par Michaëla Danjé, femme trans membre et co-fondatrice de Cases Rebelles, contient des essais, de la fiction, de la poésie, des interviews, etc. Ce livre est constitué d’une multiplicité de voix, de perspectives et d’expériences diverses. Différentes générations sont également représentées. AfroTrans est beau, complexe, riche de lumière, d’amour et de force !
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Cet article examine l’histoire de vie de sept immigrants ou immigrantes LGBTQ, originaires du Nord et du Sud global, qui habitent à Montréal. Les recherches sur l’immigration ont longtemps été réalisées selon un cadrage hétéronormatif, ce qui met à l’écart toute une série de questions relatives à l’impact de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre non normative sur l’expérience migratoire. Les sociétés imposent des contraintes distinctes vis-à-vis des personnes LGBTQ. Une fois installées dans la société d’accueil, ces sujets peuvent expérimenter plus de possibilités sur le plan sexuel ; néanmoins leur origine peut devenir un marqueur qui les place à l’intérieur d’un rapport de pouvoir avec le groupe majoritaire. Notre article vise à mettre en lumière la manière dont les immigrants LGBTQ construisent leurs histoires de vie dans un contexte où leur vécu est traversé par l’imbrication de plusieurs aspects identitaires comme l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’ethnicité et la religion, pour n’en nommer que quelques-uns. L’approche intersectionnelle rend possible l’identification des systèmes de pouvoirs contraignants auxquels les participants font face quotidiennement. L’analyse thématique nous a permis d’être à l’écoute des individus afin de connaître les catégories de pouvoir et les systèmes d’oppression dont ils parlent — le but étant de positionner les répondants comme des sujets connaissants, et non de simples objets d’étude. L’analyse des entrevues montre que les individus LGBTQ qui expriment une combinaison variée d’identités affrontent des défis spécifiques liés au parcours migratoire.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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Tout à la fois voyage, enquête, cheminement personnel, réflexion politique sur l’articulation des luttes contemporaines, ce livre de Cy Lecerf Maulpoix, journaliste engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, nous entraîne dans les jardins anglais de l’artiste Derek Jarman, de l’écrivain socialiste Edward Carpenter, du Bloomsbury Group, sur les traces des Radical Faeries de l’Arizona à San Francisco jusqu’aux zones de cruising des lisières des grandes villes. Parce qu’il met au jour des généalogies oubliées, ce texte permet de reconnaître la dette de l’écologie politique à ces précurseurEUSEs déviantEs. À l’heure où chacunE est concernéE par les enjeux écologiques planétaires, ce livre nécessaire propose de nouvelles pistes militantes et trace une ligne de crête sur laquelle construire, à partir de perspectives minoritaires, un mouvement réellement inclusif.
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« La question des jeunes trans gagnerait à être mieux connue du grand public. Longtemps, les identités trans et non binaires chez les enfants et les jeunes ont été comprises comme des pathologies du développement à mettre en veilleuse, voire à corriger. Or, la littérature scientifique actuelle et l’expérience du terrain nous montrent que les identités de genre non conformes sont une expression parmi d’autres de la diversité humaine. Défendant une approche dite « transaffirmative », qui repose sur une vision non binaire du genre, non pathologisante, respectant l’autodétermination et l’expertise des personnes sur leur vie, cet ouvrage pluridisciplinaire entend fournir des fondements théoriques et pratiques sur le sujet, dans le but d’accompagner et d’améliorer la qualité de vie de ces jeunes. »--Page 4 de la couverture.