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Marie-Joseph Angélique (née à Madère, au Portugal, vers 1705 et décédée à Montréal, QC, le 21 juin 1734). Angélique est une esclave noire, la propriété de Thérèse de Couagne de Francheville à Montréal. En 1734, après que le quartier des marchands de la ville ait été rasé par le feu, elle est accusée d’avoir allumé l’incendie. Il est allégué qu’Angélique aurait commis l’acte en essayant de fuir l'esclavage. Elle est condamnée, torturée et pendue. Bien qu’on ignore toujours si elle a allumé ou non l’incendie, l’histoire d’Angélique est devenue un symbole de la résistance des Noirs et de la liberté.
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Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)
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Les femmes canadiennes ont acquis le droit de vote en 1918. Soit. Cela signifie-t-il pour autant que les parlementaires canadiens se sont ralliés, à cette occasion, au principe de l'égalité entre les sexes? A travers l'analyse des débats parlementaires, on peut aisément constater que les enjeux étaient constamment masqués, que d'autres principes étaient à l'oeuvre et que le débat de fond a été soigneusement évité. Ceci se vérifie autant en 1885 et 1918, où il y a quand même eu débat, qu'en 1898 et 1917, où l'on jouait à cache-cache avec la question. Quelles conséquences cela revêt-il en ce qui concerne la citoyenneté des femmes?
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Le présent article cherche donc à mettre de l’avant que l’opposition entre queers et radicales relève davantage de conflits politiques locaux qu’elle n’est liée aux théories elles-mêmes. En effet, il s’est développé dans les dernières années une approche matérialiste queer qui rapproche grandement les deux positions au-delà de leur lutte pour s’établir comme sujet politique légitime du féminisme. Ce matérialisme queer propose d’autres possibilités que l’éternelle tension entre pro-sexe et anti-sexe, division provenant des feminist sex wars des années 1980. C’est pour cette raison que j’aimerais mettre de l’avant des travaux d’intellectuels-les qui utilisent cette approche du matérialisme queer pour relire des objets d’étude au cœur du litige des feminist sex wars, soit la pornographie et le BDSM, et montrer par là que les positions queer, loin de faire l’apologie inconditionnelle de ces manifestations, intègrent diverses dimensions critiques face à celles-ci.
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Episode: Survivre au conflit - 19 nov, 2020 On a tou-te-s en tête une organisation, un groupe ou un projet qui s'est effondré à cause d'un conflit. Dans les communautés noires, souvent l'argument - qui est en passant négrophobe - est que notre problème principal est que l'on ne pourrait rien faire ensemble ou qu'il n'y a pas de soutien. La vie d'une organisation, comme tout groupe, est traversée de rapport de pouvoirs, plus ou moins explicites mais aussi de conflits voir de violence. En tant qu'afrofeministe la question des conflits et de la violence est une question centrale lorsqu'on pense aux lieux et la sécurité des femmes Noires dans les mouvements noirs Pour parler de la résolution de conflit, je reçois une compatriote diabolique haïtienne, Nathela Batraville Nathalie est professeure adjointe en études féministes à l'Université Concordia. Ses travaux portent sur l'afroféminisme, l'abolition de la prison, les théories décoloniales et queers, et les productions culturelles de l'Atlantique noir.
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Laissez-nous raconter : L’histoire crochie | Les femmes autochtones fortes, insoumises et libres ont toujours joué un rôle important au sein de leur société, mais la culture occidentale les a stéréotypées en les montrant devant être sauvées par l'homme blanc. Pocahontas, popularisé par Disney, en est le meilleur exemple. Mamu, ensemble, on réajuste les perceptions et on décolonise l'image des Autochtones. | Accédez au rattrapage et découvrez les musiques diffusées ainsi que les références de l'émission
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Du côté de chez Catherine | Les gens se marient-ils pour les mêmes raisons qu'avant? Et célèbrent-ils de la même façon? C'est ce que nous dévoilent la planificatrice de mariage Marilyn Mahotières, fondatrice de Marilyn Signature, et Hélène Belleau, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a mené une enquête auprès des Québécois et Québécoises. « Le mariage est devenu un acte individuel. On essaie d'en faire un événement unique qui nous représente et, parfois, de se distancier de la tradition », explique Mme Belleau, qui parle aussi d'un « retournement complet du sens du mariage ». Mme Mahotières parle quant à elle des incontournables que l'on trouve dans les mariages.
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A multi-media project profiling the spaces of the Indian reservation and Palestinian refugee camp: spaces of exception whose position in the struggle for native and Palestinian autonomy are essential. The Native and the Refugee will culminate in a feature-length documentary film.
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Dans le cabinet de la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve, les patient.e.s se confient et notamment sur les discriminations auxquelles ils doivent faire face. Un miroir nous est tendu, s'y dessine notre société. Stéphane Mercurio nous restitue ces confidences et cet écho du monde.
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Après le succès de sa première diffusion avec plus de 41 000 inscriptions, le MOOC "Elles font l'art" réouvre ! Ce cours en ligne gratuit et ouvert à toutes et tous, constitué de vidéos, de quiz et d’activités, se consacre aux femmes artistes de 1900 à nos jours. Plasticiennes, peintres, photographes, vidéastes ou performeuses de toutes nationalités, elles ont fait ou font encore l’art des 20e et 21e siècles. A travers un parcours chronologique, nous vous invitons à découvrir une autre histoire de l’art moderne et contemporain dédiée aux créatrices. C'est une nouvelle manière pour le Centre Pompidou d'affirmer avec force son engagement auprès des femmes, et en faveur de l’égalité entre les genres.
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Pour cet épisode 5, je reçois la documentariste et sociologue Amandine Gay, qui se définit sur son blog comme «afro-descendante, noire, née sous X, cis, afroféministe, pansexuelle, anticapitaliste, antiraciste, anti-hétéronormativité, agnostique, afropunk, pro-choix (avortement, voile, travail du sexe), body-positive». En ce Mois des Adopté.e.s qui commence aujourd'hui, je vous propose un épisode durant lequel nous parlons de désir / non-désir de maternité quand on est née sous X et qu'on a été adopté mais aussi des modèles de parentalité et de justice reproductive. En France, le droit d'accoucher sous X concerne environ 600 femmes chaque année. La femme enceinte qui souhaite accoucher sous X doit avertir l'équipe médicale de l'établissement de santé de son choix (public ou privé, conventionné ou non). Aucune pièce d'identité ne peut lui être demandée et aucune enquête ne peut être menée. Elle peut lever le secret de son identité à tout moment au cours de sa vie. Je ne suis pas rémunérée pour ce podcast cependant n'hésitez pas à me soutenir en vous abonnant, likant, partageant, commentant ... Bonne écoute ! Infos utiles : Facebook d'Amandine Gay : https://www.facebook.com/amandinegayfilm Profil : https://www.agencearianegeffard.fr/amandine-gay Compte Instagram : https://www.instagram.com/orpheonegra/?hl=frTwitter : https://twitter.com/OrpheoNegra?
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Tant que je serai Noire c'est le podcast qui répond à la question Tant que je serai Noire, serai-je mère ? Tant que je serai Noire ce sont des récits de femmes qui nous parlent de leur désir ou non désir d'enfant. Un Podcast qui nous montrent à quel point les récits des femmes interrogées st aussi intéressants que les 1000 vies de Maya Angelou. Je suis Tsippora la créatrice et productrice de Tant que je serai Noire. Retrouvez un lundi sur 2 un épisode. *** 📣 Pour cet épisode, je reçois Bousso, professeur d'anglais, co-créatrice du podcast @femigrantespodcast et maman. ❤ Avec Bousso nous avons parlé de maternité et bipolarité. ❤ De la découverte de sa bipolarité ❤ Des circonstances dans lesquelles elle a été enceinte ❤ De la découverte de sa nouvelle relation de mère avec sa fille ❤ De l'équilibre que cette relation lui a apporté 🤎 Quelle belle rencontre pleine de conseils, de rires. Merci à Alice et Agnès pour le montage et pour les illustrations. Le blog de Bousso : Mamma.donnanera
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Vous écoutez Tant que je serai Noire, le podcast qui s'interroge sur le désir et non-désir d'enfant des femmes noires. Pour cet épisode, je reçois Sharonne Omankoy, aujourd'hui travailleuse sociale et militante dans la lutte contre le VIH et elle est aussi la cofondatrice de Mwasi collectif Afroféministe crée en 2014. Elle a fait des études universitaires sur les questions du genre, de la sexualité et du féminisme. Avec Sharonne nous avons parlé de son non-désir d'enfant mais pas que, nous avons parlé : - de son enfance - de son rôle de grande soeur (Yaya) - de son engagement dans la lutte contre le VIH - de son non-désir d'enfant - de comment la maternité est abordé dans l'afroféminisme
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Vous écoutez Tant que je serai noire le podcast qui s'interroge sur le désir et non désir d'enfant des femmes noires. Trigger Warning pour ce témoignage. Dans le rapport de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination : Violences obstétricales et gynécologiques sorti le 16 septembre 2019. Les violences obstétricales et gynécologiques sont une forme de violence restée longtemps cachée. Dans l’intimité d’une consultation médicale ou d’un accouchement, des femmes sont victimes de pratiques violentes ou pouvant être perçues comme telles. Il s’agit d’actes non appropriés ou non consentis, tels que des épisiotomies, ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses.Il s’agit d’actes non appropriés ou non consentis, tels que des épisiotomies, ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses. Des comportements sexistes ont aussi été recensés. Dans ce témoignage Khady, femme noire et maman de 2 enfants nous parle de son expérience traumatisante vécue lors de sa 1ere grossesse. Khady a été victime de violences obstétricales. Oui, le racisme systémique affecte aussi la grossesse et l’accouchement des personnes dites racisées. Nous demandons donc aujourd'hui à ce qu'il y est des cours qui présentent une analyse critique du racisme ou une histoire de l’esclavage et du colonialisme, et la façon dont ces périodes continuent à affecter les personnes racisées ? Que lorsque les mouvements féministes sont abordés, toutes les femmes soient représentées ? Que dans les établissements de santé, soit directement posée la question du racisme dans les relations humaines et aussi à se demander s’il existe des politiques antiracistes dans ces milieux hospitaliers. Et si oui, quels sont les moyens mis en place pour les faire respecter ? Je remarque que, souvent, les enjeux entourant le racisme (inclusion, diversité, discrimination, liens entre les périodes historiques du colonialisme, de l’esclavage et le présent) ne sont tout simplement pas soulevés. Comment créer des environnements inclusifs alors si on ne tient pas compte de ces réalités ? En attendant ces politiques antiracistes en tant qu'humain je vous invite à écouter le récit des victimes dont celui de Khady, C'est le premier pas vers un changement de notre société
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Émilie Monnet trace des parallèles entre la vie de Marguerite Duplessis et la cause des femmes, et plus particulièrement des femmes autochtones. Accompagnée de ses invité·e·s, Émilie parle de la tragédie des femmes disparues et de l’objectification dont elles sont encore victimes aujourd’hui,...
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«Féminin» ou «masculin». Dès la naissance, il faut choisir. Sur les papiers d’identité, les formulaires d’inscription, les bulletins d’adhésion, il y a toujours ces deux petites cases à cocher. Comme si le monde se divisait en deux catégories, les hommes et les femmes. C’est oublier que le genre est une fiction, un discours biopolitique. C’est oublier, aussi, que l’identité n’est jamais une essence mais une construction. D’où vient cette binarité du genre ? Pourquoi la citoyenneté n’est réservée qu’aux personnes cisgenres ? Comment déconstruire ce rapport normatif entre sexe, genre et reproduction ? Pour dépasser cette dichotomie de genre, Victoire Tuaillon reçoit Paul B. Preciado, philosophe, commissaire d’exposition et auteur dans un grand entretien en deux épisodes.