Votre recherche
Résultats 1 918 ressources
-
Extrait de la couverture : "Etendue d'une information véritablement européenne, ouverture, multiplicité des apporches, diversités des points de vue et des regards croisés composent un ensemble touffu, foisonnant et stimulant. Ce qui frappe d'abord, c'est l'ampleur des perspectives spatiales - de la Russie aux Etats-Unis, de l'Angleterre, dominante, à l'Italie et à l'Espagne - et tout autant temporelles : du Moyen Age au féminisme actuel de Susan fAludi. Grâce à la variété culturelle des auteurs, on respire hors des confins de l'hexagone. Il y a, dans ce livre, une volonté critique, un désir de lutter contre les idées reçues, notamment en ce qui concerne la chronologie de l'histoire des femmes, la revalorisation d'une époque moderne qu'on ne cesse de redécouvrir et l'impact des Révolutions, qu'on dévaluerait plutôt. Cet ouvrage fournit, en outre, un panorama comparatif des recherches littéraires sur les femmes en Europe, un état des lieux particulièrement exhaustif pour la Grande-Bretagne, mais aussi pour l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Instrument de travail, il offre un bilan réconfortant. On mesure à quel point ce type d'études s'est développé depuis trente ans. La mise en perspective européemme de ce livre est salutaire... De ce point de vue, ce livre sonne comme un avertissement et une invitations. Signe d'aviditlé, il dit l'urgence de l'ouverture et la nécessité de dépasser les frontières pour confluer vers l'objet commun (extraits de la préface de Michelle Perrot)"
-
This indispensable anthology gives readers access to an important and under-recognized subject in recent Canadian art history. Edited by two seminal Canadian performance artists, this book focuses on the 70s and 80s; a time when women made a big and noisy impact. Full of sass and insight, this essential collection is part survey, part critical discourse, and part reference book, containing five critical essays, thirty-four artist's profiles, and an extensive bibliography.
-
What does it mean to conceptualize pornography as a material practice rather than as speech? Mason-Grant argues that this idea, fundamental to the work of Andrea Dworkin and Catharine MacKinnon, has been obscured in legal wrangling and political polarization over their civil ordinance. Within the arena of legal argument, where the principle of free speech holds sway for progressive thinkers, their analysis of pornography is rendered, at worse, an apology for censorship and, at best, an argument about the social force of speech, rather than recognized as a fundamental challenge to the very idea of pornography as speech. In this book, Mason-Grant first shows how the persistent 'speech paradigm' inevitably obscures the innovative core of the Dworkin-MacKinnon critique of mainstream pornography. She then develops an alternative 'practice paradigm' that critically engages their analysis, capturing and extending its core insights about the role of pornography in sexual practice. Drawing on phenomenology of the lived body, this alternative paradigm provides a way of re-thinking how the pervasive use of mass-market heterosexual pornography contributes to the cultivation of an embodied and tacit sexual know-how that is subordinating, and raises important questions about alternative materials produced and used by sexual minorities. In her conclusion, Mason-Grant considers the implications of her analysis not for law, but for a critical pedagogy in youth sexuality education.
-
This article traces the authors' involvement in Two-Spirit organizing in Montreal since 1995. The term Two-Spirit is often used by lesbian, gay, bisexual and transgendered (LGBT) people of Aboriginal descent in both the U.S. and Canada. The authors explore the multifaceted aspects of organizing within a Two-Spirit community. They begin with an examination of contemporary challenges facing Two- Spirit people within Canadian society and then provide several concrete examples of local organizing, ranging from the creation of an educational video on HIV/AIDS and participation in a collaborative project with a school of social work to national and international alliance-building.
-
"Adresses Internet p. 112-113."Contient : Editorial : un raz de marée, par Catherine Millet et Richard Leydier, p. 5-7. Chapitre 1 : Elles débarquent! : L'acte pour l'art, par Louis-José Lestocart, p. 10-14 ; Bandes de femmes, par Bernard Joubert, p. 15-21 ; Éros féminin surréel, par Victoria Combalía, p. 22-27 ; Ellen von Unwerth. Naughty Girls!, interview par Richard Leydier, p. 28-31 ; Organes et orgasmes. Sur quelques chanteuses sexy, par Stéphane Pencréac'h, Stéphane Ruiz et Richard Leydier, p. 32-36; Dans le train fantôme de Catherine Breillat, témoignages recueillis par Brigitte Ollier, p. 37-40 ; Clarisse Hahn. La sexualité dans le tissu de la vie, interview par Catherine Millet et Louis-José Lestocart, p. 41-44 ; Portfolio #1 : Aude du Pasquier-Grall, Sonia Koumskoff-Raissi, Nicole Tran Ba Vang, Ornela Vorpsi, Friedl Kubelka, Anne Dion., p. 45-50. Chapitre 2 : Un autre porno : Angela, Loulou et les autres ... Quand les femmes prennent la caméra, par Stéphane Ruiz, p. 52-60 ; Monika Treut. Female Misbehavior, par Thibaut de Ruyter, p. 61-65 ; Maria Beatty. De la surface à la profondeur, par Catherine Corringer, p. 66-70 ; Shu Lea Cheang. Un genre en soi, Interview par Louis-José Lestocart, p. 71-74 ; Il y a une vie après le X : Brigitte, Tabatha, Ilona et Traci, par Laurent Goumarre, p. 75-80 ; Ovidie, plus librement, interview par Laurent Goumarre, p. 81-84 ; Portfolio #2 : Kiki Seror, Virginie Boursette, Béatrice Cussol, Bettina Rheims, Pascale Lafay, Diana Michener, p. 85-90. Chapitre 3 : Autoportraits : Lamia Ziadé. "Je suis une vraie petite femme d'intérieur", interview par Brigitte Ollier, p. 92-96 ; Chloë des Lysses. Une femme en danger, interview par Richard Leydier, p. 97-101 ; Madeleine Berkhemer. Élastique, érotique, par Alix Rozès, p. 102-105 ; Elke Krystufek. Le miroir qui met à nu, interview par Joerg Bader, p. 106-109 ; La pornographie, to remember, par Judith Brouste, p. 110-111 ; Les femmes sur le Web, par Chloë des Lysses, p. 112-113.
-
Extrait de la couverture : "Le féminisme apparaît aujourd'hui comme un événement majeur, facteur d'une révolution sociale et culturelle sans précédent du XXe siècle. Pour la première fois dans l'histoire de l'Occident, les femmes se sont émancipées de la tutelle familiale et de leur incapacité juridique, ont acquis une indépendance économique, intellectuelle et sexuelle, et se sont imposées sur la scène publique et politique. Et pourtant, en ce début du XXIe siècle, le mouvement de libération des femmes semble à un tournant. En effet, il a pris une ampleur mondiale, fait partie intégrante des grands débats de société et resurgit là où on l'attendait le moins, notamment parmi les jeunes femmes de banlieue. ... Synthèse unique d'un siècle de combats des femmes, cet ouvrage n'a pas pour but d'entrer dans la polémique mais de l'éclairer par la précision du regard historique. Il offre au public le fruit de recherches internationales encore méconnues qui, depuis trente ans, ont défriché un nouveau champ de savoir. La pluralité des combats féministes y est retracée sans complaisance : de la lutte pour le droit de vote aux combats pour la dépénalisation de l'avortement et la libération sexuelle, en passant par le droit à l'éducation et au travail."
-
Je suis une "travailleuse du sexe", comme diraient mes consoeurs américaines. Et cela, beaucoup de journalistes qui ont écrit des articles sur moi ou m'ont invitée sur des plateaux de télévision semblent l'avoir oublié. Les médias ont beaucoup parlé de mon "discours intellectuel", de ma démarche, parfois de mon féminisme, et trop souvent de mes études de philosophie. Comme s'ils s'étaient raccrochés à des choses rassurantes qui leur permettaient d'oublier ce qui les gênait vraiment et ce qu'ils ne parvenaient pas à comprendre : j'étais, je suis, une femme qui fait des films porno devant et derrière la caméra
-
Le féminisme apparaît aujourd'hui comme un événement majeur, facteur d'une révolution sociale et culturelle sans précédent du XXe siècle. Pour la première fois dans l'histoire de l'Occident, les femmes se sont émancipées de la tutelle familiale et de leur incapacité juridique, ont acquis une indépendance économique, intellectuelle et sexuelle, et se sont imposées sur la scène publique et politique. Et pourtant, en ce début du XXIe siècle, le mouvement de libération des femmes semble à un tournant. En effet, il a pris une ampleur mondiale, fait partie intégrante des grands débats de société et resurgit là où on l'attendait le moins, notamment parmi les jeunes femmes de banlieue. ... Synthèse unique d'un siècle de combats des femmes, cet ouvrage n'a pas pour but d'entrer dans la polémique mais de l'éclairer par la précision du regard historique. Il offre au public le fruit de recherches internationales encore méconnues qui, depuis trente ans, ont défriché un nouveau champ de savoir. La pluralité des combats féministes y est retracée sans complaisance : de la lutte pour le droit de vote aux combats pour la dépénalisation de l'avortement et la libération sexuelle, en passant par le droit à l'éducation et au travail.
-
This paper argues that feminist geography can provide some useful lessons in an attempt to increase Aboriginal peoples' representation in geography. It asks the question: How can we use the example of feminist geography to think about a geography that is more inclusive of Aboriginal people? The paper focuses on the issues of content in teaching, drawing on examples from urban and social geography, and on methodological challenges, especially the issue of reflexivity. Feminist geographer Suzanne Mackenzie argued that an emerging feminist geography left the discipline ‘conceptually unclad’, challenging scholars to consider new theoretical frameworks and new perspectives. I argue that emphasising the geographies of Aboriginal people also enriches geography, including feminist geography.
-
Le débat sur l'islam a fini par occulter ce que veut dire être musulman, c'est-à-dire vivre au quotidien la relation à la religion, quelles que soient la pratique réelle et l'intensité de la foi. Comment parler de ce qui relève de l'individu, voire de l'intime, du bricolage, du non-dit, de la fausse évidence, au-delà des conventions et des clichés ? Comment aussi évoquer certains des paradigmes qui structurent la pratique de l'islam aujourd'hui : le réformisme religieux, y compris dans sa forme fondamentaliste, les confréries mystiques, l'islam politique, l'individualisation de la croyance ? Comment enfin parler de modernité, alors que nous n'en avons pas de définition objective ? Nous avons choisi comme sujet le musulman dans la ville, car la ville permet à chacun de se construire son rapport à la religion en jouant sur la multiplicité des références dont elle est la scène. L'orthodoxie dans l'architecture des mosquées, la quête d'une nouvelle tradition dans les choix vestimentaires, les modes universels de consommation, les formes d'art qui épousent ou repoussent le surgissement du religieux, la manière dont les gestes quotidiens sont tour à tour sacralisés ou banalisés. Cinq villes nous ont permis de saisir, sous forme d'instantanés, certaines de ces facettes d'une religiosité en quête d'elle-même : Le Caire, Téhéran, Istanbul, Paris et Dakar. Cinq villes qui, loin de représenter des aires culturelles ou des sociétés précises, tournent autour de cinq paradigmes : la tradition orthodoxe, la modernité, la circulation, le réformisme et l'individualisation de la vie religieuse.
-
Le présent rapport alimente la discussion sur les femmes et les accords commerciaux, en établissant un lien entre les femmes des Premières nations, la foresterie et le libre-échange. Il comprend une étude documentaire qui aborde les domaines suivants : les rapports sociaux entre les sexes et les femmes autochtones, les rôles traditionnels, le commerce des fourrures, le titre aborigène et les droits ancestraux, et le libre-échange et l’exploitation forestière dans les collectivités des Premières nations.
-
Trente pour cent des jeunes québécois ne vivent pas, au quotidien, avec leurs deux parents d'origine. Le Québec compte 20 % de familles monoparentales et 10 % de familles recomposées. De 7 % à 33 % des gais et lesbiennes ont des enfants. Voilà autant de chiffres qui témoignent des transformations profondes que connaît la famille, phénomène généralisé en Amérique du Nord que l'on observe aussi dans plusieurs pays européens. La question de la séparation des parents n'est pas nouvelle. Après avoir porté un regard inquiet sur ses conséquences sur le devenir des enfants, on en vient pratiquement aujourd'hui à la banaliser. Pourtant, elle demeure une expérience unique pour les enfants et les parents, comportant son lot de stresseurs, de peines, de déceptions, de conflits, de rééquilibre et de réorientation vers de nouvelles avenues, comme la vie au sein d'une famille monoparentale et la recomposition familiale. S'appuyant sur un nombre colossal d'études, des chercheurs québécois livrent dans cet ouvrage un regard critique sur différents aspects de la vie familiale après la séparation des parents, tels l'adaptation des jeunes, la recomposition familiale, les conflits et la violence conjugale, l'incarcération d'un parent, la paternité, l'homoparentalité, le rôle des milieux de garde et de l'école et la médiation familiale de même qu'une mise en contexte historique. Séparation, monoparentalité et recomposition familiale est un ouvrage incontournable pour le lecteur qui souhaite être au fait des dernières connaissances dans le domaine des transitions familiales. Il vise tout autant les personnes qui interviennent auprès d'enfants, d'adolescents et de parents que les chercheurs et les étudiants du domaine.
-
La première moitié du XXe siècle voit s'affirmer le droit de vote des femmes au Canada. C'est en 1917 que les femmes ont accès au suffrage fédéral. Tandis qu'en 1922 le droit de vote au niveau provincial est étendu à toutes les provinces anglophones, le Québec ne l'accordera qu'en 1940, après une longue lutte menée par des féministes telles que Marie Gérin-Lajoie, Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean. Le 9 février 1922, une première réclamation pour le droit de vote des femmes est présentée au Parlement. Ce sera le début d'une longue liste de défaites du projet de loi sur le suffrage féminin. Quoique présenté chaque année à partir de 1926, il sera battu chaque fois jusqu'en 1940. Ce manifeste d'Idola Saint-Jean, qui a fondé l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927, se situe dans ce contexte de revendications législatives. Même s'il est radiodiffusé à la veille du vote de février 1931, la position d'Idola Saint-Jean n'est pas entendue.
-
Le volume présente et commente quatre récits de la création du monde enregistrés en langue innu par l'auteur, anthropologue réputé, à l'été 1970, sur la Basse-Côte-Nord. La parenté entre ces récits et les diverses cosmologies eurasiennes est soulignée en conclusion. [SDM].
-
Dans la majorité des sociétés connues, la sexualité apparaît comme un échange asymétrique et non réciproque entre hommes et femmes, une compensation masculine pour une prestation féminine, un paiement qui peut revêtir les formes les plus variées en échange d'une sexualité transformée en service. Comment se fait-il que les hommes, même plongés dans les situations les plus misérables, peuvent se payer le service sexuel d'une femme - alors que non seulement les femmes n'ont pas, sauf exception, cette possibilité mais de plus n' ont même pas droit à leur propre sexualité ?