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Based on ethnographic research in post-genocide Rwanda, this article analyzes how femininity is embodied through a ritual practice called gukuna, which consists of the elongation of the labia minora through a reciprocal massage between young women. This social construction of the female body, in addition to kunyaza, a traditional male sexual technique, is expected to facilitate pleasure during sexual intercourse. Through an analysis of colonial period texts as well as recent interviews, this article shows how this ritual, has persisted in the country despite its condemnation by the Catholic Church since the colonial time, and explores how it is being reinterpreted by women.
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"Explorant les enjeux du corps, du texte et de l'identité dans l'écriture des femmes, cet essai traverse l'histoire sociale, culturelle, esthétique et littéraire du sujet féminin à l'ère de la modernité. Solidaire des héroïnes de papier de Claire de Duras, Claude Cahun, Leonora Carrington, Unica Zürn et Élise Turcotte, l'auteure accompagne ces femmes écrivaines et artistes de ses analyses, mais aussi de ses propres images et textes de fiction. L'entrelacement des voix, la résonance des points de vue, le décloisonnement des frontières génériques et l'ouverture de l'espace livresque au jeu des regards d'autrui permettent de concevoir le recueil comme un livre de dialogue, toujours à renouer."
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Roman historique Adieu Japon. Un roman restitue la mémoire des migrants japonais aux USA. La Californienne Julie Otsuka se penche sur le sort des migrants japonais aux Etats-Unis, depuis le début du XXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Japonaises promises à des maris qu'elles n'ont jamais vus, assimilation, puis déportation après l'attaque de Pearl Harbor, le destin des immigrés japonais est fait d'exils et d'arrachements successifs, de labeur et d'humiliation. Certaines n'avaient jamais vu la mer, ce magnifique roman choral donne voix à des centaines de destins chaque fois par le biais d'un détail fulgurant. Grâce à un emploi habile de l'incise et de l'énumération, il retrace autant les histoires individuelles que le destin d'une collectivité. Un petit livre d'une importance historique et humaine capitale, au style achevé.Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux Etats-Unis, toutes mariées par procuration. C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir. A la façon d'un choeur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et l'internement dans les camps de concentration - l'Etat considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.En 1919, des Japonaises quittent leur pays afin de rejoindre aux Etats-Unis des compatriotes auxquels elles ont été promises. Bercées d'illusions, elles vont endurer de cuisantes déceptions face à des maris brutaux, la xénophobie, un travail harassant, la barrière de la langue. Lors de la Seconde Guerre mondiale, suspectées par le pouvoir, elles sont enfermées dans des camps de concentration.
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"High school and the difficult terrain of sexuality and gender identity are brilliantly explored in this smart, incisive ethnography. Based on eighteen months of fieldwork in a racially diverse working-class high school, Dude, You're a Fag sheds new light on masculinity both as a field of meaning and as a set of social practices. C.J. Pascoe's unorthodox approach analyzes masculinity as not only a gendered process but also a sexual one. She demonstrates how the 'specter of the fag' becomes a disciplinary mechanism for regulating heterosexual as well as homosexual boys and how the 'fag discourse' is as much tied to gender as it is to sexuality"--Provided by publisher.
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Genre et rapports sociaux de sexe Le mouvement des femmes a été à l'origine d'une effervescence théorique qui s'est traduite par la production d'un corpus de concepts extrêmement riche. Par exemple ceux de patriarcat, de mode de production domestique, de travail domestique, de travail productif et reproductif et de division sexuelle du travail, sans compter ceux de sexe social, sexage ou classe de sexe. Par ailleurs, les concepts de genre et de rapports sociaux de sexe se sont inscrits durablement dans le paysage. De nombreuses théoriciennes qui se reconnaissent dans le courant matérialiste cherchent à penser les rapports entre les sexes en privilégiant leurs fondements matériels, notamment économiques, sociopolitiques, voire physiques sans négliger pour autant les dimensions symboliques. La manière dont la séparation et la hiérarchisation entre hommes et femmes sont produites se trouve au coeur de leurs réflexions. Ces élaborations ont permis de rompre avec l'idéologie de la complémentarité « naturelle » des sexes, de penser les rapports antagoniques entre le groupe des hommes et celui des femmes dans le but de les transformer. C'est à la présentation de ce corpus de concepts qu'est consacré le présent volume. L'objectif est de rendre compte de la diversité, de la richesse et des limites des analyses produites ainsi que de rappeler quelques-uns des débats, controverses et divergences qui ont traversé le mouvement des femmes.
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Les 3, 4 et 5 décembre 2010, un congrès international réunissait à Paris quelque 400 chercheuses et militantes féministes venues débattre de la nouvelle donne mondiale et de ses effets sur les exigences féministes en matière d’égalité et d’émancipation. Ce livre publié sous la direction de Françoise Picq et de Martine Storti rassemble plusieurs des contributions présentées au cours de ces trois journées. A l’heure de la mondialisation, entre marchandisation triomphante et retour du religieux, elles interrogent les avancées et les reculs du féminisme depuis les années 1970. Avec l’ambition de placer, enfin, l’émancipation des femmes au rang du politique. L’ouvrage s’achève «sans conclure», sur les pistes ouvertes à la réflexion par un texte de Geneviève Fraisse.
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Solidement ancrée dans l’histoire et dans le travail des membres et artistes des dernières décennies, La Centrale Galerie Powerhouse a l’ultime privilège de pouvoir repousser les limites, questionner les frontières, mettre en place des projets de toutes sortes et diffuser une multiplicité de perspectives féministes. Aujourd’hui, le centre d’artistes présente une programmation d’expositions régulières et garde une certaine latitude pour accueillir des propositions spontanées. La passion renouvelée d’une génération à l’autre est responsable d’une tendance hyperactive qui se reflète notamment dans la programmation. Féminismes électriques revient sur la programmation des dix dernières années et les visions de membres passionnées qui ont, entre autres, donné de la visibilité à plus de 530 artistes à travers quelque 120 expositions, 14 projets de maîtrise, plus de 100 performances, 20 projections de vidéos et films d’art et plus de 75 présentations d’artistes et conférences. Cet ouvrage souligne ainsi le souffle nouveau qu’a connu le féminisme dans la dernière décennie, comment une nouvelle génération s’y intéresse, le décortique, le revendique. On y perçoit aussi un désir d’inclure les sous-représentés de l’histoire de l’art traditionnelle, des réflexions maintenant au coeur de la programmation de La Centrale. Grâce au travail effectué par ses membres et alliées, La Centrale Galerie Powerhouse occupe une place importante sur la scène de l’art actuel montréalaise et est devenue un modèle inspirant pour d’autres institutions féministes.
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"Dans le monde de l'après-11 Septembre, l'idéologie du "choc des civilisations" se combine à celle d'un "choc des sexualités". Nous aurions d'un côté le monde occidental, tolérant et libéral, de l'autre le monde musulman, sexiste et homophobe. Une part non négligeable du mouvement gay états-unien, en quête d'intégration et de respectabilité, s'est ainsi engagée sur la voie d'une normalisation "homonationaliste" et soutient les guerres "contre le terrorisme". Parallèlement, la réception américaine des images de torture d'Abu Ghraib met en évidence les difficultés du féminisme et de la pensée queer à penser les questions de race et d'impérialisme. C'est à l'analyse de cette intrication complexe entre politique des sexualités et projets impérialistes occidentaux, qui fait pendant à la question de l'instrumentalisation du discours féministe par des politiques racistes et impérialistes, qu'est consacré Homonationalisme."--Page 4 of cover.
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Ce texte décrit les avancées théoriques réalisées depuis les travaux de Margaret Mead (1930), dans la conceptualisation des catégories sociales de sexe. Il montre comment, à partir des années 1970, le féminisme en a fait un objet de recherche scientifique et d’action sociale débouchant, principalement dans les pays anglo-saxons, sur les études du genre. Il s’appuie enfin sur les recherches ethnographiques de l’auteur chez les Inuit canadiens, depuis 1960. Ces recherches l’ont conduit à s’associer avec ceux qui préconisent de sortir du binarisme pour étudier le sexe social. Il faudrait adopter une approche ternaire afin d’y intégrer les trop nombreuses exceptions très souvent laissées pour compte dans les ethnographies classiques. L’auteur propose de construire un modèle cosmologique à trois niveaux : celui, infrahumain du fœtus, susceptible selon les Inuit de changer de sexe ; - le niveau humain, avec le travestissement de l’enfant quand son sexe diffère de celui de l’ancêtre qu’il réincarne, ou quand le sex-ratio familial est déficitaire ; - le niveau supra-humain, avec le travestissement du ou de la chamane, quand leur esprit auxiliaire appartient à l’autre genre. Le troisième genre exprime donc le chevauchement de la frontière des genres à chaque niveau. L’auteur suggère de prendre en compte les conceptions tierces du genre, reconnues dans plusieurs sociétés traditionnelles, afin de reconsidérer les catégories sociales de sexe dans nos sociétés historiques et contemporaines, à l’aide aussi du concept d’« atome familial » et des pratiques sociales, plutôt que des normes religieuses, juridiques ou économiques. Il s’étonne enfin du silence apparent de l’anthropologie sociale et de la sociologie face au détournement de sens donné au concept de genre par le mouvement Queer californien qui le vide de son contenu social, pour en faire une expression du désir individuel et de l’orientation sexuelle, inspiré, selon Butler, par les « French philosophers ».
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Qu’est-ce que le genre ? Comment les identités sexuelles et les rapports entre hommes et femmes sont-ils construits, et comment se transforment-ils ? Quel rôle jouent, dans ces processus, la politique et les mobilisations collectives, l’économique et le social, mais aussi le langage et l’inconscient ? Historienne mondialement reconnue, Joan W. Scott a imposé l’idée selon laquelle le genre ne constitue pas seulement un domaine d’investigation : c’est un instrument critique destiné à transformer la réflexion dans tous les secteurs. Pour elle, il se situe au cœur de toute relation de pouvoir et traverse l’ensemble des dynamiques à l’œuvre dans la société. Ce volume réunit les grands essais de Joan W. Scott sur le genre publiés entre 1986 et 2011. Des textes qui renouvellent l’analyse de questions aussi diverses que la laïcité, la démocratie, la représentation de l’État et de l’identité nationale, ou encore celle du marxisme et des classes sociales. À l’heure où les études sur le genre se multiplient, Joan W. Scott s’interroge sur l’avenir du féminisme. Elle s’inquiète de la manière dont cette catégorie est si souvent vidée de ses implications radicales. Et montre comment elle peut continuer à nous inciter à penser autrement.
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Van Enis, Nicole. (2012). Féminismes pluriels. Aden. https://uqam-bib.on.worldcat.org/oclc/826795860
Cette étude traitera des différents points de vue débattus au sein du mouvement féministe. Au cours du siècle dernier, le féminisme s'est construit et a évolué dans le contexte politique et économique mouvant des deux guerres, de la révolution culturelle de mai 68 et des bouleversements actuels. Des concepts se sont forgés et ont permis de mieux cerner les enjeux de l'émancipation des femmes, tels celui de patriarcat ou celui de genre. Des observateurs de toutes disciplines soulignent les changements et les mutations culturelles au sein de nos sociétés occidentales où les questions de bien-être individuel et de développement personnel ont peu à peu pris la place des recherches de solutions collectives. Le féminisme, dans sa particularité de démarche émancipatrice, tient compte de ces deux pôles, c'est l'une de ses grandes richesses mais c'est peut-être aussi une des raisons des reproches qu'on lui fait si souvent. Le féminisme serait dépassé, selon certaines, il aurait fait " fausse route " et serait devenu obsolète alors que,par ailleurs, d'autres voix appellent à la vigilance, les droits conquis n'étant pas forcément protégés par les lois contre des attaques et des reculs. Alors que certains proclament la mort du féminisme, des rapprochements se sont opérés entre femmes du nord et du sud au cours des dernières décennies. Ces alliances fécondes annoncent une adaptation créative pour la transition économique inéluctable. Par ailleurs, devant ces avancées majeures pour les femmes, se profilent des réactions aux difficultés identitaires des hommes. Les défis restent grands. De nombreux ouvrages sont publiés chaque année sur le féminisme, ses conséquences et son actualité mais notre ambition ici est de permettre d'y voir plus clair dans les composantes variées de ce vaste mouvement social. Historique et politique, l'étude se veut aussi un état des lieux capable de provoquer de nouvelles formes de luttes.
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Parler de familles immigrantes en intervention sociale, c’est souvent parler des problèmes intergénérationnels et des difficultés d’intégration. À partir d’une recherche menée auprès de trios de femmes réfugiées au Québec (des grands-mères, des mères et des filles), ce texte s’intéresse aux processus originaux de circulation des savoirs et de construction de nouvelles pratiques entre ces générations de femmes. Leurs rapports à l’autonomie, mais aussi à la famille, au travail, à la santé ou à la collectivité se transforment et se modulent différemment selon les générations et les événements de leur trajectoire. Ces échanges intergénérationnels sont importants pour l’insertion des divers membres des familles immigrantes et il est nécessaire que les intervenants en aient une compréhension renouvelée.
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"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.
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Il l’a appelée race cosmique, la raza cósmica, une cinquième race englobant les quatre principales races du monde. Contrairement à la théorie de l’Aryen pur, comme à la politique de pureté raciale que pratique l’Amérique blanche, sa théorie est inclusive. À la confluence d’au moins deux courants génétiques, là où les chromosomes se recombinent constamment, ce mélange de races, au lieu de produire un être inférieur, crée une descendance hybride, une espèce mutable et plus malléable, dotée d’un riche bassin génétique. De cette pollinisation croisée, raciale, idéologique, culturelle et biologique, une conscience venue d’ailleurs [alien] est en train de se former —une nouvelle conscience mestiza, una conciencia de mujer3. C’est une conscience des Frontières.