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Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement.
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«Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement. -- 4e de couv.
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Cet essai analyse la pertinence actuelle du projet souverainiste québécois à partir de deux entreprises critiques: celle de la philosophie politique, en examinant l’histoire des notions de souveraineté, de citoyenneté et de nation; celle également du féminisme, comme théorie et comme pratique, en considérant la place des femmes dans le projet souverainiste. L’amère patrie s’attache à comprendre le sens et la nature de l’association polémique et pas toujours marquée de réciprocité entre féministes et nationalistes dans le Québec contemporain.
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Malgré un certain scepticisme face à la notion de troisième vague, utilisée aux États-Unis pour caractériser celles qui sont arrivées au féminisme dans les années 1990, il me semble intéressant d’examiner comment les jeunes féministes définissent leurs enjeux et leur rapport à celles qui les ont précédées. Il s’agit donc, d’une part, de montrer comment se développe un féminisme du « post » — postmoderne, postcolonial mais aussi postféministe. D’autre part, il sera question du « tri » effectué par rapport à l’héritage de la vague féministe de la fin des années 1960. Cela débouchera sur une caractérisation de cette troisième vague féministe.
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Les études de Michel Foucault sur la sexualité et son histoire, de même que les premiers travaux de Judith Butler sur la fluidité des postures de genre, ont contribué à l’émergence de la pensée queer, qui récuse le fixisme identitaire sans pour autant rejeter la notion d’identité. Ce courant de pensée a eu des répercussions tant dans le domaine des études féministes que dans celui des études LGBT ou encore des études sur les sexualités qui s’intéressent aux marges de la société hétérosexiste. Au-delà des oppositions binaires du masculin et du féminin ou de l’hétérosexualité et de l’homosexualité, il y a toujours un indécidable, qui résiste à la bipartition, une zone de flou, d’hybride et de poreux. C’est cet indécidable qui force la réflexion, non pas pour le faire entrer dans une catégorie d’opposition binaire, mais pour faire rebondir la pensée. Des textes de Carmen Gill, Ross Higgins, Diane Lamoureux, Marie-José Nadal, Tania Navarro Swain, Paul-André Perron, Robert Schwartzwald et Colette St-Hilaire.
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Les suffragistes nous semblent souvent de bonnes bourgeoises aux méthodes et aux idées surannées. Pourtant, le féminisme de l'entre-deux-guerres est aussi diversifié que le féminisme actuel. Il est utile d'analyser ce passé féministe dans le contexte du mouvement de réforme sociale de l'époque pour ensuite apprécier le radicalisme de la pensée politique d'Idola Saint-Jean, une pensée politique marquée au coin de la justice sociale, de la démocratie et d'un sens aigu de l'antagonisme entre les sexes qui conditionne son activité militante
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Les femmes canadiennes ont acquis le droit de vote en 1918. Soit. Cela signifie-t-il pour autant que les parlementaires canadiens se sont ralliés, à cette occasion, au principe de l'égalité entre les sexes? A travers l'analyse des débats parlementaires, on peut aisément constater que les enjeux étaient constamment masqués, que d'autres principes étaient à l'oeuvre et que le débat de fond a été soigneusement évité. Ceci se vérifie autant en 1885 et 1918, où il y a quand même eu débat, qu'en 1898 et 1917, où l'on jouait à cache-cache avec la question. Quelles conséquences cela revêt-il en ce qui concerne la citoyenneté des femmes?
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Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d’elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n’en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d’oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l’histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l’expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
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Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire
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Cet ouvrage constitue le premier panorama étendu des approches à l’étude des idées politiques en langue française. Il vise trois objectifs principaux : offrir aux étudiants en idées politiques un outil qui leur permette à la fois de se situer à travers les approches existantes et de réfléchir à leur propre pratique: nourrir et stimuler la réflexion critique et le dialogue sur les approches; présenter une grande diversité d’approches.