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Europe has long been regarded as a unique place for the promotion and furthering of LGBT rights. This important and compelling study investigates the alleged uniqueness and its ties to a relatively long history of LGBT and queer movements in the region. Contributors argue that LGBT movements were inspired by specific ideas about European democratic values and a responsibility towards human rights, and that they sought to realize these on the ground through activism, often crossing borders to foster a wider movement. In making this argument, they discuss the 'idea of Europe' as it relates to LGBT rights, the history of European LGBT movements, the role of European institutions in adopting LGBT policies, and the construction of European 'others' in this process.
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À l’occasion du vingtième anniversaire de l’entrée en vigueur du Code civil du Québec – événement symbolique d’importance – , il est apparu opportun d’amorcer une réflexion sur « les oubliés du Code civil », c’est-à-dire des notions qui évoluent en marge de l’œuvre codificatrice. Cet ouvrage a pour objet de faire la lumière sur certaines de ces notions dans une perspective dynamique. Ainsi, autour des principales divisions du Code civil – le droit des personnes, le droit de la famille, le droit des biens et le droit des obligations -, les auteurs offrent leurs réflexions et nourrissent un débat fertile et salutaire sur l’évolution du droit civil au Québec. Préface de Louis LeBel, juge à la Cour suprême du Canada de 2000 à 2014.
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« Ce guide est le fruit d’une expérience AVEC forte. Ce sont les expertes de vécu participant au projet de recherche Vers une autonomie alimentaire pour touTEs : Agir et vivre ensemble le changement (VAATAVEC) (voir la Fiche 1) qui en ont eu l’idée. Elles jugeaient qu’une expérience hors du commun avait eu lieu et qu’elle méritait d’être connue. Leur souhait était de la partager au plus grand nombre de personnes possible, afin de propager l’approche AVEC. À leur connaissance, aucun guide semblable n’existait. Cette idée a soulevé l’enthousiasme de toutes les personnes impliquées dans le projet.» [Description originale du guide]
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"Comment et pourquoi plus de deux millions d’américains sont aujourd’hui derrière les barreaux ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui conduisent à criminaliser les communautés de couleur et à désaffilier politiquement de larges franges d’électeurs dans les minorités ? Comment et pourquoi plus de deux millions d'américains vivent en prison ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui criminalisent les communautés de couleur et désaffilient politiquement les électeurs des minorités ?
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La justice reproductive est à la fois un cadre d’analyse et de pratiques et un mouvement social qui a émergé aux États-Unis pendant les années 1990. Le terme a été consacré par des femmes africaines-américaines lors de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a eu lieu au Caire en 1994. Il est le résultat de l’amalgame entre « justice sociale » et « droits reproductifs ». La justice reproductive situe l’accomplissement de la pleine autonomie sexuelle et reproductive des femmes et des filles au sein d’un projet plus large de justice sociale. Ce mouvement a émergé de l’initiative de femmes racisées et autochtones et continue d’être majoritairement porté par elles.
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"The Winter We Danced is a vivid collection of writing, poetry, lyrics, art and images from the many diverse voices that make up the past, present, and future of the Idle No More movement. Calling for pathways into healthy, just, equitable and sustainable communities while drawing on a wide-ranging body of narratives, journalism, editorials and creative pieces, this collection consolidates some of the most powerful, creative and insightful moments from the winter we danced and gestures towards next steps in an on-going movement for justice and Indigenous self-determination"
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De nos jours, il n'y a pas plus de prise de position favorable à la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle qu'il y a de prise de position publique pour l'esclavage. Il est également très difficile de trouver des partisanes déclarées de l'inégalité… Ce n'est pourtant pas le cas de la prostitution. Certaines personnes sont pour la prostitution. Plus nombreuses sont celles qui considèrent politiquement correct de la tolérer. La plupart présument que, même si elle n'est pas réellement souhaitable, la prostitution est nécessaire, inévitable et sans dommage. Est-ce que la décriminalisation du proxénétisme et la légalisation des maisons closes assureront une plus grande sécurité physique aux personnes prostituées ? Contrairement à la Cour suprême du Canada, la juriste de réputation mondiale, Catharine A. Mac- Kinnon, répond négativement à cette question. Elle soutient que « loin de rendre la vie des prostituées plus sûre, la décriminalisation totale de la prostitution peut même la rendre encore plus dangereuse ». Pour cela, elle s'appuie sur les expériences des pays qui ont légalisé la prostitution et le proxénétisme et sur celles des pays, de plus en plus nombreux, qui décriminalisent les personnes prostituées et pénalisent les clients-prostitueurs ; la stigmatisation liée à l'activité Prostitutionnelle se retourne désormais contre ceux qui en profitent : les prostitueurs et les proxénètes.
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"L'écologie, un luxe réservé aux pays riches? Rien de plus faux, explique Joan Martinez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l'environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se " permettre " d'être écologiste, l'auteur montre qu'il s'agit souvent d'une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l'abondance (le tri sélectif ne peut s'inventer que dans des endroits où les poubelles débordent!), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c'est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. Dans ce livre devenu un classique de l'écologie politique, Joan Martinez Alier s'interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix "écologiquement correct " intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l'incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine? Quel prix pour une terre " sacrée " détruite par une mine de cuivre. ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques? Aujourd'hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L'idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent? Autrement dit, les riches n'auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres?" Présentation de l'éditeur.
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En partant du concept d’indivisibilité de la justice, cet article se penche sur la pertinence des théories de l’intersectionnalité des oppressions dans le contexte du féminisme québécois francophone pour démontrer 1) l’existence d’une protothéorie de l’intersectionnalité dans le féminisme radical des années 1970 au Québec et 2) que les féministes québécoises d’aujourd’hui sont bien placées pour proposer une synthèse entre l’approche intersectionnelle en provenance des États-Unis et le matérialisme français. Cette démonstration permettra au passage de récuser deux accusations fallacieuses au sujet de l’approche intersectionnelle, soit qu’elle est postmoderne et source de fragmentation du mouvement féministe.
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Le présent article analyse les enquêtes et une commission sur des décès par hypothermie en Saskatchewan, au Canada. Il souligne les économies raciales et d’espace liées à ces décès, et il suggère que les relations structurelles propres au colonialisme de peuplement produisent et encouragent les expulsions continues et quotidiennes d’autochtones de la part des colonisateurs, expulsions qui sont inévitablement violentes. La ville coloniale appartient au colonisateur et son occupation est inévitablement récusée par la présence des autochtones dans la ville. L’autochtonité met mal à l’aise, car elle conteste la prétention du colonisateur à la légitimité en remettant en cause une fiction très tenace dans les états coloniaux selon laquelle les peuples autochtones seraient à l’agonie. La pratique qui consiste à repousser les autochtones aux périphéries de la ville vient du besoin des colonisateurs de maintenir les lignes de force des villes coloniales. Aujourd’hui, quand cette pratique est scrutée par le droit, comme ce fut le cas dans l’enquête sur le décès de Neil Stonechild, et dans des enquêtes sur les décès par hypothermie, elle est considérée soit comme le fait de quelques policiers sans vergogne ou encore on la nie carrément. Ce qui demeure dans les registres judiciaires, toutefois, ce sont les économies raciales d’espace dans la ville coloniale et la dévalorisation persistante de la vie autochtone, une dévalorisation que la loi produit et soutient. Dans la première partie, je présente des idées sur les économies raciales et d’espace de la ville coloniale. Dans la deuxième partie, j’étudie le cas du décès de Neil Stonechild, ainsi que la réponse du droit à ce décès, la Commission d’enquête Wright. Dans la troisième partie, j’analyse les enquêtes sur les décès par hypothermie de Rodney Niastus et de Lawrence Wegner, deux jeunes autochtones morts dix ans après Stonechild, et j’explore deux mouvements dans l’espace et le temps : Niastus et Wegner traversant la ville pour trouver la mort dans un champ gelé de la zone nord-ouest, et le cheminement que l’enquête nous invite à faire en nous faisant croire que Niastus et Wegner sont les seuls responsables de leur décès. Dans le panorama des décès d’autochtones en détention en Saskatchewan, y compris en prison, par suicide et à la suite de violents affrontements avec la police, le corps d’un autochtone est un corps qui ne peut être assassiné.