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Intersectional Pedagogy explores best practices for effective teaching and learning about intersections of identity as informed by intersectional theory. Formatted in three easy-to-follow sections, this collection explores the pedagogy of intersectionality to address lived experiences that result from privileged and oppressed identities. After an initial overview of intersectional foundations and theory, the collection offers classroom strategies and approaches for teaching and learning about intersectionality and social justice. With contributions from scholars in education, psychology, sociology and women’s studies, Intersectional Pedagogy include a range of disciplinary perspectives and evidence-based pedagogy.
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Sara R. Farris examines the demands for women's rights from an unlikely collection of right-wing nationalist political parties, neoliberals, and some feminist theorists and policy makers. Focusing on contemporary France, Italy, and the Netherlands, Farris labels this exploitation and co-optation of feminist themes by anti-Islam and xenophobic campaigns as “femonationalism.” She shows that by characterizing Muslim males as dangerous to western societies and as oppressors of women, and by emphasizing the need to rescue Muslim and migrant women, these groups use gender equality to justify their racist rhetoric and policies. This practice also serves an economic function. Farris analyzes how neoliberal civic integration policies and feminist groups funnel Muslim and non-western migrant women into the segregating domestic and caregiving industries, all the while claiming to promote their emancipation. In the Name of Women's Rights documents the links between racism, feminism, and the ways in which non-western women are instrumentalized for a variety of political and economic purposes.
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"The Routledge Companion to Feminist Philosophy is an outstanding guide and reference source to the key topics, subjects, thinkers, and debates in feminist philosophy. Fifty-six chapters, written by an international team of contributors specifically for the Companion, are organized into five sections: (1) Engaging the Past; (2) Mind, Body, and World; (3) Knowledge, Language, and Science; (4) Intersections; (5) Ethics, Politics, and Aesthetics. The volume provides a mutually enriching representation of the several philosophical traditions that contribute to feminist philosophy. It also foregrounds issues of global concern and scope; shows how feminist theory meshes with rich theoretical approaches that start from transgender identities, race and ethnicity, sexuality, disabilities, and other axes of identity and oppression; and highlights the interdisciplinarity of feminist philosophy and the ways that it both critiques and contributes to the whole range of subfields within philosophy."--The publisher.
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The 2007 first edition of this book proposed that Indigenous feminism was a valid and indeed essential theoretical and activist position, and introduced a roster of important Indigenous feminist contributors. The book has been well received nationally and internationally. It has been deployed in Indigenous Studies, Law, Political Science, and Women and Gender Studies in universities and appears on a number of doctoral comprehensive exam reading lists. The second edition, Making More Space, builds on the success of its predecessor, but is not merely a reiteration of it. Some chapters from the first edition are largely revised. A majority of the chapters are new, written for the second edition by important new scholars and activists. The second edition is more confident and less diffident about making the case for Indigenous feminism and in deploying a feminist analysis. The chapters cover issues that are relevant to some of the most important issues facing Indigenous people--violence against women, recovery of Indigenous self-determination, racism, misogyny, and decolonisation. Specifically, new chapters deal with Indigenous resurgence, feminism amongst the Sami and in Aboriginal Australia, neoliberal restructuring in Oaxaca, Canada's settler racism and sexism, and missing and murdered Indigenous women in Canada."-- Résumé de l'éditeur.
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Avec "De la marge au centre", son deuxième essai paru aux États-Unis en 1984, bell hooks poursuit la réflexion initiée dans "Ne suis-je pas une femme?" Étudiant les succès et les manquements des mouvements féministes qui ont traversé le xxe siècle, elle constate l'échec de la création d'un féminisme de masse qui s'adresserait à toutes. Elle s'attache ainsi, dans un style toujours accessible, à bouleverser les représentations habituelles de la pensée féministe majoritaire en plaçant au centre de sa réflexion les femmes noires et/ou des milieux populaires, insistant sur le besoin profond d'une approche révolutionnaire de ces questionnements. Cet ouvrage percutant a imposé bell hooks comme l'une des voix les plus influentes et stimulantes de la scène féministe.
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Cet article analyse différents moments du mouvement québécois francophone en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs à travers le prisme analytique de la justice reproductive. Il s'articule autour de deux critiques développées à l'encontre du mouvement mainstream pro-choix étatsunien, soit la focalisation sur l'avortement et l'absence d'intégration d'une analyse complexe de l'imbrication des rapports de pouvoir déterminant les différentes limites auxquelles font face les femmes en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs. À l'opposé d'un schéma historique linéaire, il brosse un portrait nuancé des outils théoriques développés dans le champ féministe et des transformations de la pratique militante que les auteures analysent à quatre moments précis : la lutte pour l'avortement libre et gratuit dans les années 1970 et 1980, la Coalition «Avortons leur congrès!» en 2005, le renouvellement en cours du cadre théorique de la Fédération du Québec pour le planning des naissances et le collectif La Riposte féministe (2016).
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L’usage du terme "empoderamiento" par le féminisme est étroitement lié à l’importance que l’idée de pouvoir a acquise dans les mouvements sociaux comme dans les théories en sciences sociales. Dans les analyses réalisées par Gramsci, Foucault et Paulo Freire, le pouvoir se définit comme un rapport social historiquement et culturellement déterminé. Même si ces auteurs ne font aucune référence directe au pouvoir inscrit dans les rapports de genre et n’utilisent pas le mot empoderamiento , ou ses équivalents, leurs analyses ont inspiré les réflexions que va développer le Mouvement des femmes. À partir de ce qu’on a appelé la ‘deuxième vague’ du fémi-nisme des années 1970, des groupes apparaissent qui commencent à faire usage du terme empoderamiento ou empowerment et à débattre de sa signification. Son utilisation par le Mouvement des femmes se présente comme une stratégie pour impulser le changement dans la vie quotidienne des femmes et la mise en œuvre d’un processus de transformation dans les structures sociales.
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En contexte de handicap, la question de l’accès est constituée généralement de l’éventail des aménagements individuels et collectifs nécessaires afin de faciliter l’occupation d’espaces publics. A contrario, peu de choses sont dites à propos des aménagements possibles et potentiels requis afin de sécuriser l’espace privé des personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel. Ce sont pourtant ces lieux intimes, au sein desquels se développent et se déploient l’identité et l’expression affectives, qui sont susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus soutenue de l’identité affective et de la citoyenneté sexuelle de ces personnes. Inspirée par les théories d’Erving Goffman et de Michel Foucault, une analyse phénoménologique interprétative (API) fut réalisée auprès des personnes ayant un handicap intellectuel et de leurs proches aidants afin d’explorer cette situation. Nos constats préliminaires suggèrent l’existence d’un processus de négociation complexe des acteurs, des lieux et des moments nécessaires afin de favoriser le développement de la vie affective et sexuelle. De ce fait, trois modes d’existence semblent cohabiter au sein d’une matrice complexe : la dépossession, l’habitation et l’occupation des espaces de socialisation et d’expression affective. Il est proposé d’aborder cette problématique en tant que dynamique géopolitique intégrant les processus d’exclusion des pratiques sexuelles des espaces privés, leur projection dans des espaces publics et, finalement, la juxtaposition de ces deux sphères, publique et privée dans des espaces mixtes. Nous discuterons enfin des implications de cette réflexion sur la « question de l’accès » et sur les politiques publiques visant à diminuer la discrimination systémique ciblant les personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel.
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Expanding the social justice discourse surrounding "reproductive rights" to include issues of environmental justice, incarceration, poverty, disability, and more, this crucial anthology explores the practical applications for activist thought migrating from the community into the academy. Radical Reproductive Justice assembles two decades’ of work initiated by SisterSong Women of Color Health Collective, creators of the human rights-based “reproductive justice” framework to move beyond polarized pro-choice/pro-life debates. Rooted in Black feminism and built on intersecting identities, this revolutionary framework asserts a woman's right to have children, to not have children, and to parent and provide for the children they have.
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Jusqu'ici, les historiens et les littéraires qui se sont penchés sur les Rébellions de 1837-1838 ont généralement nié l'engagement des femmes dans cet épisode révolutionnaire. Les recherches dans les archives et les dépouillements de journaux révèlent néanmoins une diversité d'actions et de prises de parole des Bas-Canadiennes, dans l'espace privé comme dans l'espace public. Ce livre présente un ensemble de 300 lettres écrites entre 1830 et 1840 par des femmes liées au mouvement patriote qui, même exclues de la sphère publique, n'évoluaient pourtant pas en circuit fermé. Tout en décrivant les conditions matérielles, les codes et les relations sociales qui encadraient les pratiques épistolaires de l'époque, l'auteure fait état des mutations de l'écriture féminine au contact des évènements insurrectionnels et des idéaux propres au siècle des nationalités et du romantisme. Ce faisant, elle renouvelle brillamment la perspective historique et rectifie certaines idées reçues sur l'histoire littéraire des femmes et du Québec.
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The Revolution Starts at Home is as urgently needed today as when it was first published. This watershed collection breaks the dangerous silence surrounding the “secret” of intimate violence within social justice circles. Just as importantly, it provides practical strategies for dealing with abuse and creating safety without relying on the coercive power of the state. It offers life-saving alternatives for survivors, while building a movement where no one is left behind.
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Now more than ever, it's important to look boldly at the reality of race and gender bias -- and understand how the two can combine to create even more harm. Kimberlé Crenshaw uses the term "intersectionality" to describe this phenomenon; as she says, if you're standing in the path of multiple forms of exclusion, you're likely to get hit by both. In this moving talk, she calls on us to bear witness to this reality and speak up for victims of prejudice.
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Miranda Fricker maintains that testimonial injustice is a matter of credibility deficit, not excess. In this article, I argue that this restricted characterízation of testimonial injustice is too narrow. I introduce a type of identity-prejudicial credibility excess that harms its targets qua knowers and transmitters of knowledge. I show how positive stereotyping and prejudicially inflated credibility assessments contribute to the continued epistemic oppression of marginalized knowers. In particular, I examine harms such as typecasting, compulsory representation, and epistemic exploitation and consider what hearers are obligated to do in response to these injustices. I argue that because epistemic harms to rnarginatized knowers also arise from prejudicially inflated assessments of their credibility, the virtue of testimonial justice must be revised to remedy them.
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Le Monde selon les femmes, ONG belge de développement et Centre international de formation en genre, propose depuis plus de vingt ans des formations et des recherches-actions sur l’égalité entre les femmes et les hommes avec des associations partenaires du Sud.
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Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d’elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n’en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d’oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l’histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l’expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
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The editors and contributors to Color of Violence ask: What would it take to end violence against women of color? Presenting the fierce and vital writing of organizers, lawyers, scholars, poets, and policy makers, Color of Violence radically repositions the antiviolence movement by putting women of color at its center. The contributors shift the focus from domestic violence and sexual assault and map innovative strategies of movement building and resistance used by women of color around the world. The volume's thirty pieces—which include poems, short essays, position papers, letters, and personal reflections—cover violence against women of color in its myriad forms, manifestations, and settings, while identifying the links between gender, militarism, reproductive and economic violence, prisons and policing, colonialism, and war. At a time of heightened state surveillance and repression of people of color, Color of Violence is an essential intervention.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cet article examine les potentialités réparatrices et réconciliatrices de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) qui a été mise en place au Canada de 2008 à 2015 en réponse aux traumatismes vécus par les autochtones dans les pensionnats. L’auteure conclut que ces potentialités sont relativement limitées. Les principales limites tiennent à l’absence d’un espace de dialogue entre les victimes et les responsables, à une centration sur les narratifs traumatiques des victimes mais aussi à une conception dépolitisée du principe de la réconciliation. La CVR du Canada n’a pas inscrit la décolonisation comme vecteur de réconciliation mais a préféré s’engager dans la voie d’une pacification des relations entre les peuples. Or, l’auteure soutient que la réconciliation entre les peuples autochtones et l’État nécessite de dépasser les gestes de guérison et de réparation matérielle ou symbolique. La décolonisation des institutions, la redistribution des territoires et une réforme constitutionnelle en profondeur restent les seules avenues possibles pour parvenir à réconcilier avec ses oppresseurs un peuple victime d’un génocide culturel.