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This article highlights the importance of recognizing both the ontology of impairment as it relates to the creation of the disabled identity as well as why articulations of the disabled identity being ‘crip’ obfuscate potential politics. Examining how the disabled identity has been cast as a coherent social and political category, rather than the messy and complicated identity it truly is, I argue the adoption of a post-structuralist orientation by activists and advocates is bad for disability politics. Providing two examples, the first focusing on a publicized rape case of a person with an intellectual disability and the second on the importance of disability rights claims based on visibility of impairment, I show how articulations like those made in crip theory can have serious, negative implications for the lived experience of people with disabilities. I conclude with a call for disability studies scholars to engage disability politics in their work.
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"Les luttes féministes et les luttes pour l’abolition du système pénal et de la prison sont souvent présentées comme antagonistes. Le présent ouvrage vise à délier ce nœud en explorant les formes de protection que les femmes peuvent (ou non) attendre du système pénal et en mettant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur existence, qu’elles soient incarcérées ou qu’elles aient des proches en prison. Le système pénal protège-t-il les femmes? Que fait-il aux femmes qui y sont confrontées? Faut-il inscrire les luttes féministes sur le terrain du droit? En répondant à ces questions, Gwenola Ricordeau dénonce la faiblesse de la proposition politique des courants féministes qui promeuvent des réponses pénales aux violences contre les femmes. Critique du «féminisme carcéral», elle plaide pour des formes d’autonomisation du système pénal." -- Quatrième de couverture.
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La petite histoire du travail invisible Voici notre vidéo sur les luttes féministes pour la reconnaissance du travail invisible! Elle est inaugurée en cette Journée nationale des centres de femmes du Québec #JNCF2019. Allez dans un centre près de vous pour continuer la lutte avec nous!Avec la participation L'R des centres de femmes du
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Dans le débat public, être décolonial est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une "pensée décoloniale" infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble. Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce un capitalisme foncièrement racial et patriarcal. Ces pages incisives proposent un autre récit du féminisme et posent toutes les questions qui fâchent : quelles alliances avec les femmes blanches? Quelle solidarité avec les hommes racisés? Quelles sont les premières vies menacées par le capitalisme racial? Pourquoi les néofascismes s'attaquent-ils aux femmes racisées? Ce livre est une invitation à renouer avec la puissance utopique du féminisme, c'est-à-dire avec un imaginaire à même de porter une transformation radicale de la société.
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« Almost 20 years after Māori scholar Linda Tuhiwai Smith’s call to decolonize research (Smith, 1999), significant progress has been made into drafting ethics principles to guide research with Indigenous people (e.g., CIHR et al., 2014). However, transforming principles into actual practices is easier said than done. It is increasingly recognizedthat “knowing the key guiding principles for research with Indigenous peoples is not always enough and [principles need to be]translated into day-to-day research practices”(Morton Ninomiya and Pollock, 2017, p. 29). This themed issue presents studies on various topics conducted in different geographical and cultural settings and suggesting concrete ways to decolonize research. The call for papers was issued following the 3rd Seminar on the ethics of research with Aboriginal people held at the Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue in late 2014. Two previous editions of the seminar (in 2009 and 2011) had invitedparticipants2to share experiences of good and bad research practices, summarized in Asselin and Basile (2012). The 3rd seminar took a step further in focusing on concrete ways to decolonize research.In what follows, we discuss research decolonization and summarize the key messages from the keynote speakers of the 3rd seminar, some of which have contributed papers to this themed issue. Additional contributions widened the geographical scope considered (Canada, Mexico, Peru) in addition to providingmore examples of concrete ways to decolonize research. » [Extrait original p. 643-644|
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Fondé sur ce que l’autrice nomme l’« approche féministe de la décolonisation des savoirs », cet article aborde la place du féminisme noir dans la philosophie politique. L’autrice montre que la pensée féministe noire est une philosophie de la justice sociale. À partir de la notion de « modestie épistémique » proposée par Eva Feder Kittay, l’autrice examine comment l’ignorance du système de valeurs et des expériences des femmes noires dans les théories libérales constitue une injustice herméneutique pour les intellectuelles qui édifient le Black feminism comme théorie de la justice raciale et de genre.
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Le concept d’intersectionnalité définit les points de rencontre entre des luttes contre les dominations liées à la classe sociale, à la racisation ou au genre. Il a permis réflexions et nouveaux champs de bataille féconds. Activistes et intellectuel·les proposent de continuer à multiplier les hybridations entre ces combats sociaux, culturels et politiques avec les luttes environnementales et climatiques. Prenant... View Article
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Résumé Cet article retrace les jalons historiques ayant mené à l’institutionnalisation de l’homoparenté au Québec et met en lumière la synergie entre les revendications d’associations gaies et lesbiennes et les interventions étatiques de l’appareil gouvernemental. La décriminalisation de l’homosexualité au Canada en 1969, puis l’ajout de l’orientation sexuelle comme motif illicite de discrimination dans la Charte québécoise des droits et libertés en 1977 ont posé les bases juridiques sur lesquelles s’est ancrée la reconnaissance des couples de même sexe et des familles homoparentales aux tournants du nouveau millénaire. Les stratégies de mobilisation déployées par les groupes militants se sont alors inscrites dans les filières institutionnelles de l’action publique, à la rencontre des interventions progressistes de l’État québécois. L’analyse rétrospective de cette lutte offre une meilleure compréhension de la transformation des représentations familiales contemporaines et des débats actuels en matière de filiation.
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"Les avancées récentes de l'anthropologie l'ont amplement démontré : la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s'est imposée partout n'est pas la seule façon d'être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu'humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à " changer le monde ". Il s'agit aujourd'hui de changer de monde. Des mouvements indigènes du Sud aux "zones à défendre" (ZAD) du Nord, les conflits politiques renvoient à des visions divergentes quant à la composition du monde et aux façons d'en prendre soin. Autrement dit, à un conflit ontologique. Comment, à l'heure de la crise écologique et face à l'échec de la mondialisation, penser cette dimension ontologique de la politique? Comment engager notre transition, en dialogue avec luttes des peuples non-occidentaux et les cosmologies non-modernes, pour habiter en conscience le plurivers, ce monde des mondes qu'est notre planète?"-- Résumé de l'éditeur.
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The Routledge Handbook of Gender and Violence provides both a comprehensive and authoritative state-of-the-art overview of the latest research in the field of gender and violence. Each of the 23 specially commissioned chapters develops and summarises their key issue or debate including rape, stalking, online harassment, domestic abuse, FGM, trafficking and prostitution in relation to gender and violence. They study violence against women, but also look at male victims and perpetrators as well as gay, lesbian and transgender violence. The interdisciplinary nature of the subject area is highlighted, with authors spanning criminology, social policy, sociology, geography, health, media and law, alongside activists and members of statutory and third sector organisations. The diversity of perspectives all highlight that gendered violence is both an age-old and continuing social problem. By drawing together leading scholars this handbook provides an up-to-the-minute snapshot of current scholarship as well as signposting several fruitful avenues for future research. This book is both an invaluable resource for scholars and an indispensable teaching tool for use in the classroom and will be os interest to students, academics, social workers and other professionals working to end gender-based violence.
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Pourquoi le mot « race » est-il tabou ? Qu’en est-il quand on est, à la fois, victime de discriminations raciales et sexuelles ? Comment assumer son identité plurielle ? Un mardi sur deux, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent un·e invité·e pour explorer les questions raciales sur le mode de la conversation et du vécu.
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La vérité a souvent un goût amer. Nous ne savons comment accepter nos histoires. Faut-il s’en tenir aux faits et dire la vérité ? Cet ouvrage monumental si richement documenté est précieux, il nous tire de l’oubli et du silence. Que savons-nous de l’esclavage au Canada ? Que savons-nous de la répression exercée sur les femmes et les hommes noirs ? Que savons-nous du racisme systémique ? Que savons-nous de la détresse des Autochtones, des sans-papiers, des personnes réfugiées ? Enfin fort peu… Parce que l’État construit et déconstruit les récits à travers les institutions. Les citoyen.ne.s sont ainsi condamné.e.s à reproduire une histoire qui nous échappe.
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Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.
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Encore invisible, le travail des femmes? La question peut faire sourciller tant les féministes ont obtenu des gains sur ce front au cours des dernières décennies. Or, si les femmes ont massivement intégré le marché de l'emploi, le travail dit invisible, majoritairement effectué par celles-ci, n'a fait que croître et se complexifier. En plus du strict travail ménager, il se présente sous de multiples visages: la charge mentale de l'organisation familiale, le travail invisible d'intégration des femmes immigrantes, le travail des proches aidantes, celui des aides familiales venues d'ailleurs, des femmes autochtones et racisées, des étudiantes stagiaires, ou encore, des travailleuses du sexe. Comment se décline l'enjeu du travail invisible dans différents milieux, et où en sont les revendications pour faire reconnaître ce travail et le sortir de l'ombre? Rassemblant des militantes féministes et des intellectuelles engagées sur ces questions, cet ouvrage collectif entend remettre le sujet du travail invisible à l'ordre du jour politique tout en proposant des pistes de réflexion et de mobilisation concrètes.
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Le 18 août dernier, nous avons soumis au Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) un projet en réponse à l’appel pour réaliser une Consultation sur le racisme systémique afin que la Commission tienne notamment compte de l’intersection entre le racisme et les LGBTphobies dans ses consultations. Notre proposition a été acceptée selon le premier mandat qui avait été choisi par le ministère. En dépit de l’évolution de ce dernier, le Conseil québécois LGBT a souhaité poursuivre la mission qu’il s’était donnée à savoir mener une consultation sur le racisme systémique en lien avec les communautés LGBTQ+. Ce document en est la synthèse. Ainsi, pour la réalisation du présent rapport, nous avons recueilli 25 témoignages individuels. Toutes les personnes interviewées ont été victimes de racisme, certaines après avoir été témoin et être intervenues. Les 25 personnes entendues font partie de la communauté LGBTQ+ et sont racisées. Autant que faire se peut, nous avons essayé de recevoir des personnes représentant une grande diversité d’identités de genres et des sexualités. Sur la totalité des témoignages, nous avons donc pu nous entretenir avec des personnes s'identifiant comme lesbiennes, trans, bisexuelles, queers, gaies, studs ou encore pansexuelles.
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L’analyse thématique de 32 entrevues réalisées avec des femmes Atikamekw révèle qu’elles connaissent le mode de vie de leurs ancêtres et le rôle que les femmes y jouaient, que ce rôle était prédominant et essentiel dans l’organisation spatiale des activités traditionnelles sur le territoire, que les accouchements sont des marqueurs spatiotemporels, que la désignation du lieu d’origine a changé à la suite des bouleversements sociaux et territoriaux, que la désignation des personnes par le nom traditionnel est toujours en usage, que les femmes Atikamekw étaient responsables de l’éducation. L’obligation d’envoyer les enfants dans les pensionnats de 1955 à 1972 a provoqué une cassure dans la transmission des savoirs sur le territoire et les différentes formes de colonisation ont érodé peu à peu l’influence des femmes.
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Avec Homo Inc.orporated, Sam Bourcier poursuit la réflexion menée dans la trilogie des Queer Zones. Mariage, procréation, travail, patrie, les gais et les lesbiennes ont basculé dans la sphère de la reproduction et de la production. Que reste-t-il du sujet politique LGBT lorsqu'il est défini par le droit et le management de la diversité ? Pas grand-chose. Raison pour laquelle les queers et les transféministes se mobilisent pour un agenda de redistribution économique et de justice sociale plus large que la simple demande d'égalité et d'intégration. Homo Inc.orporated propose une critique radicale de l'homonationalisme et des politiques de l'égalité des droits. C'est aussi une boîte à outils pour lutter contre le néolibéralisme, avec une réflexion et de nouveaux moyens d'action sur les politiques du savoir à l'université, le genre comme travail, la grève du genre sans oublier le gender fucking !