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This article highlights the importance of recognizing both the ontology of impairment as it relates to the creation of the disabled identity as well as why articulations of the disabled identity being ‘crip’ obfuscate potential politics. Examining how the disabled identity has been cast as a coherent social and political category, rather than the messy and complicated identity it truly is, I argue the adoption of a post-structuralist orientation by activists and advocates is bad for disability politics. Providing two examples, the first focusing on a publicized rape case of a person with an intellectual disability and the second on the importance of disability rights claims based on visibility of impairment, I show how articulations like those made in crip theory can have serious, negative implications for the lived experience of people with disabilities. I conclude with a call for disability studies scholars to engage disability politics in their work.
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The Routledge Handbook of Gender and Violence provides both a comprehensive and authoritative state-of-the-art overview of the latest research in the field of gender and violence. Each of the 23 specially commissioned chapters develops and summarises their key issue or debate including rape, stalking, online harassment, domestic abuse, FGM, trafficking and prostitution in relation to gender and violence. They study violence against women, but also look at male victims and perpetrators as well as gay, lesbian and transgender violence. The interdisciplinary nature of the subject area is highlighted, with authors spanning criminology, social policy, sociology, geography, health, media and law, alongside activists and members of statutory and third sector organisations. The diversity of perspectives all highlight that gendered violence is both an age-old and continuing social problem. By drawing together leading scholars this handbook provides an up-to-the-minute snapshot of current scholarship as well as signposting several fruitful avenues for future research. This book is both an invaluable resource for scholars and an indispensable teaching tool for use in the classroom and will be os interest to students, academics, social workers and other professionals working to end gender-based violence.
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En contexte de handicap, la question de l’accès est constituée généralement de l’éventail des aménagements individuels et collectifs nécessaires afin de faciliter l’occupation d’espaces publics. A contrario, peu de choses sont dites à propos des aménagements possibles et potentiels requis afin de sécuriser l’espace privé des personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel. Ce sont pourtant ces lieux intimes, au sein desquels se développent et se déploient l’identité et l’expression affectives, qui sont susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus soutenue de l’identité affective et de la citoyenneté sexuelle de ces personnes. Inspirée par les théories d’Erving Goffman et de Michel Foucault, une analyse phénoménologique interprétative (API) fut réalisée auprès des personnes ayant un handicap intellectuel et de leurs proches aidants afin d’explorer cette situation. Nos constats préliminaires suggèrent l’existence d’un processus de négociation complexe des acteurs, des lieux et des moments nécessaires afin de favoriser le développement de la vie affective et sexuelle. De ce fait, trois modes d’existence semblent cohabiter au sein d’une matrice complexe : la dépossession, l’habitation et l’occupation des espaces de socialisation et d’expression affective. Il est proposé d’aborder cette problématique en tant que dynamique géopolitique intégrant les processus d’exclusion des pratiques sexuelles des espaces privés, leur projection dans des espaces publics et, finalement, la juxtaposition de ces deux sphères, publique et privée dans des espaces mixtes. Nous discuterons enfin des implications de cette réflexion sur la « question de l’accès » et sur les politiques publiques visant à diminuer la discrimination systémique ciblant les personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel.
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Expanding the social justice discourse surrounding "reproductive rights" to include issues of environmental justice, incarceration, poverty, disability, and more, this crucial anthology explores the practical applications for activist thought migrating from the community into the academy. Radical Reproductive Justice assembles two decades’ of work initiated by SisterSong Women of Color Health Collective, creators of the human rights-based “reproductive justice” framework to move beyond polarized pro-choice/pro-life debates. Rooted in Black feminism and built on intersecting identities, this revolutionary framework asserts a woman's right to have children, to not have children, and to parent and provide for the children they have.
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Now more than ever, it's important to look boldly at the reality of race and gender bias -- and understand how the two can combine to create even more harm. Kimberlé Crenshaw uses the term "intersectionality" to describe this phenomenon; as she says, if you're standing in the path of multiple forms of exclusion, you're likely to get hit by both. In this moving talk, she calls on us to bear witness to this reality and speak up for victims of prejudice.
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Introduction to the special isuue of the Canadian Journal of Women and the Law on the "Missing and Murdered Indigenous Women Conference".
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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À l’occasion du vingtième anniversaire de l’entrée en vigueur du Code civil du Québec – événement symbolique d’importance – , il est apparu opportun d’amorcer une réflexion sur « les oubliés du Code civil », c’est-à-dire des notions qui évoluent en marge de l’œuvre codificatrice. Cet ouvrage a pour objet de faire la lumière sur certaines de ces notions dans une perspective dynamique. Ainsi, autour des principales divisions du Code civil – le droit des personnes, le droit de la famille, le droit des biens et le droit des obligations -, les auteurs offrent leurs réflexions et nourrissent un débat fertile et salutaire sur l’évolution du droit civil au Québec. Préface de Louis LeBel, juge à la Cour suprême du Canada de 2000 à 2014.
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Le présent article analyse les enquêtes et une commission sur des décès par hypothermie en Saskatchewan, au Canada. Il souligne les économies raciales et d’espace liées à ces décès, et il suggère que les relations structurelles propres au colonialisme de peuplement produisent et encouragent les expulsions continues et quotidiennes d’autochtones de la part des colonisateurs, expulsions qui sont inévitablement violentes. La ville coloniale appartient au colonisateur et son occupation est inévitablement récusée par la présence des autochtones dans la ville. L’autochtonité met mal à l’aise, car elle conteste la prétention du colonisateur à la légitimité en remettant en cause une fiction très tenace dans les états coloniaux selon laquelle les peuples autochtones seraient à l’agonie. La pratique qui consiste à repousser les autochtones aux périphéries de la ville vient du besoin des colonisateurs de maintenir les lignes de force des villes coloniales. Aujourd’hui, quand cette pratique est scrutée par le droit, comme ce fut le cas dans l’enquête sur le décès de Neil Stonechild, et dans des enquêtes sur les décès par hypothermie, elle est considérée soit comme le fait de quelques policiers sans vergogne ou encore on la nie carrément. Ce qui demeure dans les registres judiciaires, toutefois, ce sont les économies raciales d’espace dans la ville coloniale et la dévalorisation persistante de la vie autochtone, une dévalorisation que la loi produit et soutient. Dans la première partie, je présente des idées sur les économies raciales et d’espace de la ville coloniale. Dans la deuxième partie, j’étudie le cas du décès de Neil Stonechild, ainsi que la réponse du droit à ce décès, la Commission d’enquête Wright. Dans la troisième partie, j’analyse les enquêtes sur les décès par hypothermie de Rodney Niastus et de Lawrence Wegner, deux jeunes autochtones morts dix ans après Stonechild, et j’explore deux mouvements dans l’espace et le temps : Niastus et Wegner traversant la ville pour trouver la mort dans un champ gelé de la zone nord-ouest, et le cheminement que l’enquête nous invite à faire en nous faisant croire que Niastus et Wegner sont les seuls responsables de leur décès. Dans le panorama des décès d’autochtones en détention en Saskatchewan, y compris en prison, par suicide et à la suite de violents affrontements avec la police, le corps d’un autochtone est un corps qui ne peut être assassiné.
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De manière générale, les approches structurelles reposent sur les deux principes suivants : 1. reconnaître que les situations individuelles sont intimement reliées aux structures politiques, sociales et économiques; 2. reconnaître que la réalisation de changements significatifs dans les situations auxquelles les individus sont confrontés exige aussi des changements dans les structures politiques, sociales et économiques et que de tels changements sont possibles. Ainsi, les approches structurelles sont considérées comme étant des approches critiques, conflictuelles et radicales, tout comme les approches antiracistes et antioppressives, ainsi que certaines approches féministes. Elles s’appuient sur des valeurs de justice sociale, d’égalité et de solidarité. Le présent article s’intéresse aux dimensions théoriques et pratiques, mais se penche d’abord sur les défis auxquels sont confrontées les intervenantes qui souscrivent aux approches structurelles dans l’intervention sociale contemporaine. La deuxième partie de l’article présente les principaux éléments d’analyse sur lesquels s’appuient les approches structurelles, ainsi que leur pertinence dans le contexte actuel. La troisième partie de l’article se penche davantage sur l’application de ces approches en fonction de trois cibles d’intervention (individuelle, groupe et collective) ainsi que sur les habiletés d’intervention nécessaires
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This paper defends a contextualist approach to epistemic injustice according to which instances of such injustice should be looked at as temporally extended phenomena (having developmental and historical trajectories) and socially extended phenomena (being rooted in patterns of social relations). Within this contextualist framework, credibility excesses appear as a form of undeserved epistemic privilege that is crucially relevant for matters of testimonial justice. While drawing on Miranda Fricker's proportional view of epistemic justice, I take issue with its lack of attention to the role that credibility excesses play in testimonial injustices. I depart from Fricker's view of the relation between credibility excesses and credibility deficits, and I offer an alternative account of the contributions that undeserved epistemic privileges make to epistemic injustices. Then, through the detailed analysis of To kill a mockingbird, I elucidate the crucial role played by the social imaginary in creating and sustaining epistemic injustices, developing an analysis of the kind of social blindness produced by an oppressive social imaginary that establishes unjust patterns of credibility excesses and deficits.
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Adopted by the UN General Assembly on 13 September 2007, the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples affirms the “minimum standards for the survival, dignity and well-being of the indigenous peoples of the world.” The Declaration responds to past and ongoing injustices suffered by Indigenous peoples worldwide. It provides a strong foundation for improved relationships with states, and for the full recognition of the inherent rights of Indigenous peoples. Despite this, Canada was one of the few countries to oppose the Declaration. The contributors to this collection analyze the development of the Declaration, recall the triumph of its adoption, and illustrate the hopes and actions for its implementation. The discussion moves beyond Canadian borders to the international stage, providing accessible information and guidance on the Declaration and how it can be used to advance human rights. Policy makers, Indigenous communities, politicians, academics, lawyers, human rights advocates, NGOs, and anyone interested in the significance of the Declaration will find this to be a valuable resource. Contributors include Indigenous leaders, legal scholars and practitioners, state representatives, and representatives from NGOs, with extensive knowledge of and experience in Indigenous peoples’ human rights law, policy, and practice.
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Après un bref survol de l’histoire récente de la criminalisation de l’avortement au Canada, l’auteure présente les divers projets de loi privés touchant d’une façon ou d’une autre le droit à l’avortement, principalement le projet no C-484 sur l’homicide foetal, pour en saisir les conséquences sur le droit canadien et sur l’autonomie des femmes pendant leur grossesse. Ces projets de loi se situent à l’intérieur d’une stratégie des opposants à l’avortement qui a essentiellement pour objet de faire reconnaître en droit canadien un droit à la vie et à la sécurité aux foetus et de remettre en question le libre choix des femmes en la matière. Suit une discussion sur l’instrumentalisation du droit pénal à des fins de contrôle social de questions d’ordre éthique. Le texte se termine par une réflexion concernant l’intérêt de l’État dans la protection des foetus. L’auteure soutient que toute intervention étatique doit se faire dans le respect des droits constitutionnels des femmes, soit leur droit à la vie, à la santé et à la liberté.
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Le projet de loi C-3, déposé à la Chambre des Communes le 11 mars 2010, fait suite à l’arrêt McIvor du 6 avril 2009 de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique (CACB). Ce jugement déclare que les dispositions de la Loi sur les Indiens relatives à l’inscription et à la transmission du statut d’Indien contreviennent à l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés. Plus précisément, le jugement vise l’article 6 de la Loi sur les Indiens auquel des amendements ont été apportés en 1985 par le projet de loi C-31. À l’époque, de nombreuses voix avaient déploré les discriminations résiduelles de ce projet de loi. Vingt-cinq ans plus tard, le Parlement du Canada se penche enfin sur ces discriminations, s’évertuant à apporter des corrections bien tardives et insuffisantes.
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Les lois sur la parité constituent un terrain privilégié pour analyser comment le droit produit des normes sociales de genre. À partir de l’analyse des débats parlementaires et des conflits d’interprétation juridique sur la notion d’égalité des sexes, cet article explore les normes de genre sous-jacentes aux différentes expertises juridiques mobilisées par les parlementaires. Il montre comment ces différentes expertises s’appuient sur des représentations normatives du genre opposées et préconisent des traitements politiques de ces rapports sociaux radicalement différents puisqu’il s’agit, d’un côté, de légitimer et reproduire leur caractère inégalitaire et, de l’autre, au contraire, de les transformer. Il conclut en posant la question du rôle du droit dans la transformation des rapports sociaux et la conception du pouvoir qui en résulte.
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Inside the Academy and Out demonstrates that the pedagogical and theoretical insights offered by lesbian/gay/queer studies can have relevance to a broader social sphere. The essayists represented here come from a wide range of disciplines, including English, education, philosophy, sociology, and women's studies. Their essays are divided into two broad areas: 'Pedagogy and Research' and 'Spheres of Action.' Taken together, they explore teaching and research theory, examining their implications in areas such as AIDS education, social services, law reform, and popular culture.
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The interest in understanding and analyzing the situation of native women within the penal process is recent and seems to be limited by the inordinate attention paid by researchers to the overrepresentation of native women. This article is an account of the findings and analyses made to date in this recent sector of research. It presents an inventory of the principal data concerning the confrontation of native women with the penal process. It proposes a synthesis of the principal analyses of the problems of native women with the system of justice by presenting a critical analysis of the socio-structural model of LaPrairie.
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L'étude de la campagne de criminalisation de la pornographie au Canada, dans les années 1980, pose un défi au savoir conventionnel qui s'est développé, en sociologie et en criminologie, sur la réforme du droit. Ce savoir est l'argumentation selon laquelle les réformes, en dispersant le contrôle social, ne font que légitimer le système sans le modifier fondamentalement. Afin d'éviter l'essentialisme de ce savoir, j'ai utilisé une approche reflexive qui pense la relation entre la réforme du droit et le pouvoir comme à la fois contraignante et facilitante. L'établissement d'un lien entre la pornographie et la déviance sociale n'apparaît pas comme une construction sociale unifiée, mais comme un terrain contesté dans lequel se produisent des rapports de pouvoir complexes, et une multiplicité de stratégies de résistance. C'est dans ce sens que la réforme apparaît comme un mécanisme générateur des pratiques.
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