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Shows how reproductive justice organizations' collaborative work across racial lines provides a compelling model for other groups to successfully influence change Patricia Zavella experienced firsthand the trials and judgments imposed on a working professional mother of color: her own commitment to academia was questioned during her pregnancy, as she was shamed for having children "too young." And when she finally achieved her professorship, she felt out of place as one of the few female faculty members with children. These experiences sparked Zavella's interest in the movement for reproductive justice. In this book, she draws on five years of ethnographic research to explore collaborations among women of color engaged in reproductive justice activism. While there are numerous organizations focused on reproductive justice, most are racially specific, such as the National Asian Pacific American Women's Forum and Black Women for Wellness. Yet Zavella reveals that many of these organizations have built coalitions among themselves, sharing resources and supporting each other through different campaigns and struggles. While the coalitions are often regional-or even national-the organizations themselves remain racially or ethnically specific, presenting unique challenges and opportunities for the women involved. Zavella argues that these organizations provide a compelling model for negotiating across differences within constituencies. In the context of the war on women's reproductive rights and its disproportionate effect on women of color, and increased legal violence toward immigrants, The Movement for Reproductive Justice demonstrates that a truly intersectional movement built on grassroots organizing, culture shift work, and policy advocating can offer visions of strength, resiliency, and dignity for all.
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"Les avancées récentes de l'anthropologie l'ont amplement démontré : la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s'est imposée partout n'est pas la seule façon d'être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu'humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à " changer le monde ". Il s'agit aujourd'hui de changer de monde. Des mouvements indigènes du Sud aux "zones à défendre" (ZAD) du Nord, les conflits politiques renvoient à des visions divergentes quant à la composition du monde et aux façons d'en prendre soin. Autrement dit, à un conflit ontologique. Comment, à l'heure de la crise écologique et face à l'échec de la mondialisation, penser cette dimension ontologique de la politique? Comment engager notre transition, en dialogue avec luttes des peuples non-occidentaux et les cosmologies non-modernes, pour habiter en conscience le plurivers, ce monde des mondes qu'est notre planète?"-- Résumé de l'éditeur.
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Le présent document fait état des résultats d’une enquête exploratoire effectuée par Femmes Autochtones au Québec (FAQ) en ce qui a trait à la situation des femmes autochtones disparues ou assassinées au Québec. Cette enquête a bénéficié du soutien financier du ministère de la Justice du Québec et du Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG). Elle visait principalement à consigner et à mettre en valeur la parole des Autochtones de différents horizons et provenances, de même que celles des membres des familles de femmes autochtones disparues ou assassinées, principales personnes concernées par la problématique.
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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Successivement condamnées par la religion, criminalisées par le droit pénal et finalement médicalisées, les minorités sexuelles ont subi une forte répression institutionnelle. Depuis, les luttes des mouvements gais et lesbiens ont conduit, dans certains pays, à la reconnaissance des droits des homosexuels au mariage et à la parentalité. Toutefois, l’homosexualité est encore trop souvent perçue comme une menace à la tradition et à l’ordre « naturel ». Réunissant les contributions de chercheurs en sociologie, en philosophie, en criminologie, en histoire, en anthropologie, en sexologie et en travail social, cet ouvrage porte sur les multiples modes de régulation institutionnelle et sociale des minorités sexuelles. Tout en exposant les différentes pratiques de répression employées par le passé, les auteurs traitent de sujets contemporains comme l’homophobie dans les écoles et l’homoparentalité. Soulevant des questions de justice sociale, ils rappellent que tous, gais et lesbiennes y compris, sont engagés dans le processus de régulation des minorités sexuelles.
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Depuis les années 1990, le Canada accepte des réfugiés persécutés en raison de leur orientation sexuelle. Le statut de réfugié est octroyé par les membres de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié qui évaluent la preuve de l’orientation sexuelle et de la persécution des personnes demandant asile. Or comment prouve‐t‐on sa sexualité et sa victimisation lorsque l’on a cultivé le silence au sujet de son identité, par peur des représailles, et que le pays d’où l’on vient ne produit pas de documents au sujet de la violence homophobe ? Jusqu’à présent, l’anthropologie ne s’était pas intéressée à la question des réfugiés issus des minorités sexuelles. De leur côté, plusieurs juristes ont cherché à savoir si l’accès à l’asile était équitable pour ces personnes. Les chercheurs se sont peu attardés, toutefois, au langage du droit que ces personnes sont obligées d’utiliser pour se faire reconnaître. Cet article explore les enjeux soulevés par le témoignage des demandeurs et demandeuses d’asile issus des minorités sexuelles, en portant une attention particulière aux exigences du discours juridique qui tend à réifier les dimensions culturelles et sexuelles de la subjectivité. Ainsi, les difficultés de dire la violence ne relèveraient pas uniquement des effets traumatiques de cette dernière, mais aussi du régime d’intelligibilité de la personne qui reçoit le témoignage. Les fonctionnaires canadiens gagneraient à être sensibilisés aux différences culturelles et aux rouages de l’homophobie, à ceux de leur pays comme à ceux dans d’autres sociétés, afin que le processus asilaire soit plus équitable.
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Résumé Le Canada et le Québec, sociétés pluriethniques, possèdent des politiques et des programmes de promotion et de prévention pour contrer les violences faites aux femmes, mais reconnaissent que le défi est de taille dans le contexte migratoire. Les immigrantes, confrontées à la violence conjugale, ne disposent souvent pas d’accessibilité culturelle aux services sociaux et de santé ou n’obtiennent pas de réponse adéquate à leurs besoins. Toutefois, certains organismes ont des projets pour leur venir en aide mais ils ne sont pas systématiques. L’article présente les résultats d’une recherche exploratoire, avec approche ethnologique, qui documente la perception de 10 intervenants d’organismes communautaires et institutionnels concernant leurs activités dans le domaine et leur préoccupation pour la promotion et la prévention primaire, même si leurs pratiques concrètes sont surtout centrées sur la prévention secondaire. Maints empêchements les limitent, mais leurs perceptions des réponses promotionnelles et préventives mettent en lumière l’impact de la violence structurelle et de la violence conjugale et orientent les perspectives de renouvellement des pratiques d’intervention sociosanitaire en matière de violence conjugale.
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In this article I explore marriage as a strategy of family migration among a transnational community of middle-class Jat Sikhs. Family reunification and status aspirations are examined as central concerns of the transnational movement of Jat Sikhs from India to Canada. It is argued that Jat Sikh transnationalism and gender are mutually-constitutive: migration strategies can construct women, as well as men, as agents of marital citizenship, and in facilitating migration, transnational marriage may transform practices and notions of gender and status. The article is based on preliminary ethnographic research among Jat Sikh brides in Toronto and Vancouver, and forms part of a larger study of gender, modernity and identity in Indo-Canadian Jat Sikh marriages.
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L’autrice part du concept d’« orientalisme » tel qu’il a été élaboré par Edward Saïd pour montrer que ce processus « d’altérisation » mené par l’Occident doit être mis en parallèle avec un processus symétrique, mené par les pays arabo-musulmans et qu’elle nomme « Occidentalisme ». En effet, chacun de ces grands ensembles politiques se sert du principe du respect des femmes pour plaider sa supériorité culturelle par rapport à l’autre. Dans les deux configurations, ce principe vise par ailleurs d’autres finalités : celle de convaincre « ses propres » femmes des avantages que leur octroie le système d’oppression dans lequel elles se trouvent insérées. Dans le cas de l’Occident, le crédit accordé à sa « position de supériorité » est encore renforcé par l’idéologie du progrès par le développement, un discours qui présuppose que la situation des femmes ne peut que s’améliorer avec l’avancement techno-économique d’une société.
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Cet article, qui se situe dans l’ensemble des discours sur les droits des autochtones, explore de façon spécifique le sujet du rapport des femmes à la territorialité. En utilisant comme étude de cas les cultures wabanakies de la côte Est, l’auteure réexamine de manière critique les documents historiques pour analyser le rapport des femmes au « lieu » à travers leur relation à leur environnement et elle étudie comment le contexte de cette relation a été transformé par les processus de colonisation. Puisque ce texte s’insère dans le large champ des discours sur les droits autochtones, il soulève des questions importantes sur la position des femmes autochtones dans les processus actuels de reconnaissance des droits et des titres, non seulement comme participantes actuelles mais aussi comme acteurs historiques.
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To the Western eye, there is something jarringly incongruous, even shocking, about the image of a six-year-old girl being held down by loving relatives so that her genitals can be cut. Yet two million girls experience this each year. Most Westerners, upon learning of the practice of female circumcision, have responded with outrage; those committed to improving the status of women have gone beyond outrage to action by creating various programs for "eradicating" the practice. But few understand the real life complexities families face in deciding whether to follow the traditional practices or to take the risk of change. InThe Female Circumcision Controversy, Ellen Gruenbaum points out that Western outrage and Western efforts to stop genital mutilation often provoke a strong backlash from people in the countries where the practice is common. She looks at the validity of Western arguments against the practice. In doing so, she explores both outsider and insider perspectives on female circumcision, concentrating particularly on the complex attitudes of the individuals and groups who practice it and on indigenous efforts to end it. Gruenbaum finds that the criticisms of outsiders are frequently simplistic and fail to appreciate the diversity of cultural contexts, the complex meanings, and the conflicting responses to change. Drawing on over five years of fieldwork in Sudan, where the most severe forms of genital surgery are common, Gruenbaum shows that the practices of female circumcision are deeply embedded in Sudanese cultural traditions-in religious, moral, and aesthetic values, and in ideas about class, ethnicity, and gender. Her research illuminates both the resistance to and the acceptance of change. She shows that change is occurring as the result of economic and social developments, the influences of Islamic activists, the work of Sudanese health educators, and the efforts of educated African women. That does not mean that there is no role for outsiders, Gruenbaum asserts, and she offers suggestions for those who wish to help facilitate change. By presenting specific cultural contexts and human experiences with a deep knowledge of the tremendous variation of the practice and meaning of female circumcision, Gruenbaum provides an insightful analysis of the process of changing this complex, highly debated practice.
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Cet article présente une partie des résultats de deux recherches socio-anthropologiques réalisées en France auprès d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des femmes, indépendamment de leur identité socio-sexuelle. Les analyses portent d'abord sur les perceptions différenciées de la sexualité et sur ses conséquences en matière de restitution du sens, et ensuite sur la gestion des comportements préventifs. Ainsi il apparat!, au travers d'une relecture des notions de " multipartenariat ", de " sexe occasionnel " ou de " fidélité ", que le principal lieu de rupture dans la gestion des risques vin est avant tout dépendant de la variable sexe des partenaires sexuels, quand bien même la compréhension de ce mécanisme ne se réduit pas à une opposition basique entre hommes et femmes.