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"Parler des questions qui fâchent en islam à propos des femmes n'est pas une provocation mais une nécessité. Il ne s'agit pas de fâcher mais de clarifier, de rectifier, mais aussi souvent de dénoncer. Clarifier la confusion entre le message spirituel du Texte sacré et l'orthodoxie interprétative institutionnalisée. Rectifier le grand nombre de préjugés sexistes et parfois diffamatoires transcrits dans la tradition musulmane au nom de préceptes divins. Et puis de dénoncer ce qu'une culture patriarcale a forgé dans l'esprit des musulmans : la dévalorisation des femmes". Voile, polygamie, égalité dans l'héritage... Asma Lamrabet fait l'inventaire des discriminations imposées aux femmes au nom de l'islam. Elle démontre que la plupart des interprétations médiévales classiques, produit de leur milieu social et culturel, se sont construites à la marge et parfois à l'encontre du Coran, porteur d'une vision beaucoup plus égalitaire et ouverte.
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«Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement. -- 4e de couv.
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Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles?" Un ton résolument frondeur, une langue énergique, un propos engagé, par l'une des grandes voix féminines de la Révolution française.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)