Votre recherche
Résultats 84 ressources
-
"Comment et pourquoi plus de deux millions d’américains sont aujourd’hui derrière les barreaux ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui conduisent à criminaliser les communautés de couleur et à désaffilier politiquement de larges franges d’électeurs dans les minorités ? Comment et pourquoi plus de deux millions d'américains vivent en prison ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui criminalisent les communautés de couleur et désaffilient politiquement les électeurs des minorités ?
-
Literature that explored female homosexuality flourished in late nineteenth-century France. Poets, novelists, and pornographers, whether Symbolists, Realists, or Decadents, were all part of this literary moment. In Sapphic Fathers, Gretchen Schultz explores how these male writers and their readers took lesbianism as a cipher for apprehensions about sex and gender during a time of social and political upheaval. Tracing this phenomenon through poetry (Baudelaire, Verlaine), erotica and the popular novel (Belot), and literary fiction (Zola, Maupassant, Péladan, Mendès), and into scientific treatises, Schultz demonstrates that the literary discourse on lesbianism became the basis for the scientific and medical understanding of female same-sex desire in France. She also shows that the cumulative impact of this discourse left tangible traces that lasted well beyond nineteenth-century France, persisting into twentieth-century America to become the basis of lesbian pulp fiction after the Second World War.
-
Il y a dix ans, bell hooks étonnait les lecteurices avec Enseigner à transgresser : l'éducation comme pratique de la liberté . Vient maintenant Communauté d'enseignement : une pédagogie de l'espoir - une œuvre puissante et visionnaire qui enrichira notre enseignement et nos vies. Combinant une réflexion critique sur l'éducation avec des récits autobiographiques, hooks invite les lecteurices à étendre le discours sur la race, le sexe, la classe et la nationalité au-delà de la salle de classe dans des situations d'apprentissage quotidiennes. L'enseignement, explique-t-elle, peut avoir lieu n'importe où, n'importe quand - pas seulement dans les salles de classe des collèges, mais dans les églises, les librairies, les maisons où les gens se réunissent pour partager des idées qui affectent leur vie quotidienne. Dans Teaching Community, bell hooks cherche à théoriser à partir de la place du positif, en regardant ce qui fonctionne. Écrivant sur les luttes pour mettre fin au racisme et à la suprématie blanche, elle fait valoir que "personne ne naît raciste. Tout le monde fait un choix". Communauté d'enseignement nous explique comment nous pouvons choisir de mettre fin au racisme et de créer une communauté bien-aimée. hooks se penche sur de nombreux problèmes, parmi lesquels la spiritualité en classe, les Blancs cherchant à mettre fin au racisme et les relations érotiques entre professeur.e.s et étudiant.e.s. L'esprit, la lutte, le service, l'amour, les idéaux de connaissance partagée et d'apprentissage partagé - ces valeurs motivent un changement social progressif. Les enseignant.e.s visionnaires savent que l'éducation démocratique ne peut jamais se limiter à une salle de classe. L'enseignement - si souvent sous-estimé dans notre société - peut être une activité joyeuse et inclusive. bell hooks montre le chemin. "Lorsque les enseignant.e.s enseignent avec amour, en combinant attention, engagement, connaissances, responsabilité, respect et confiance, nous sommes souvent capables d'entrer dans la classe et d'aller droit au cœur du problème, qui est de savoir quoi faire un jour donné pour créer le meilleur climat d'apprentissage."
-
Finaliste du Prix littéraire Lambda 2014 dans la catégorie Mémoires/Biographies lesbiennes présenté par la Fondation littéraire Lambda Ce mémoire saisissant raconte l'intense vérité d'un garçon manqué du Bronx dont l'enfance des années 1960 a été marquée par les berceuses de son père mêlées à ses souvenirs dissociatifs des combats de la Seconde Guerre mondiale. À quatre ans, Annie Rachele Lanzillotto faisait rebondir son Spaldeen sur le perron et regardait les garçons jouer au stickball dans la rue ; à l’intérieur, elle a caché des cuillères à café en argent derrière les caloducs pour répondre aux appels à l’aide pendant que son père battait sa mère. À dix-huit ans, à la limite d'une liberté ambitieuse, ses études à l'Université Brown ont été interrompues par la croissance d'une tumeur massive à l'intérieur de sa poitrine. Ainsi commença un voyage sauvage de recherche de vérité pour la survie, alimenté par les leçons des vœux de lasagne et des ascensions de Spaldeen. Des perrons du Bronx au travestissement dans les rues d'Égypte, du service de cancérologie du Memorial Sloan-Kettering à la scène des clubs gays de New York dans les années 80, cette histoire poignante et authentique nous emmène sous la table de la salle à manger. jusqu'au perron, sur le trottoir, dans la rue et, finalement, dans le vaste monde de l'immigration, de la sous-culture gay, du traitement du cancer, de la maladie mentale, de la dynamique de genre, de la toxicomanie, de la violence domestique et d'un vaste éventail de personnages italo-américains. Avec une New-Yorkaise par excellence comme narratrice et guide, ce voyage va crescendo dans un retour à contrecœur à la sagesse intemporelle d'une grand-mère paysanne et immigrée, Rosa Marsico Petruzzelli, qui nous montre la plus douce essence de l'âme. Annie Rachele Lanzillotto est une poetesse et artiste de performance vivant à New York. Elle enseigne des master classes de performance solo pour l'Acting Apprentice Company de l'Actors Theatre de Louisville. Elle est l'auteure d'un livre de poésie, Schistsong .
-
Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
-
La traite à des fins d’exploitation sexuelle désigne le recrutement, le transport et le transfert – à l’intérieur ou à l’extérieur d’un pays, par des moyens légaux ou illégaux – ainsi que l’hébergement ou l’accueil de personnes, principalement des femmes et des enfants, dans le but de les exploiter sexuellement. Le présent rapport s’applique à documenter et comprendre ce phénomène au Québec en plaçant la parole et l’expérience de femmes dans l’industrie du sexe au cœur de l’analyse. On trouvera dans ce Cahier différentes ressources pour appréhender solidement le phénomène de la traite, le déni et l’invisibilisation dont il est l’objet : des repères théoriques pour mener une analyse féministe ; une étude du contexte juridico-politique ; des perspectives d’intervenantes œuvrant dans le secteur communautaire de même que des informations relatives aux pratiques policières en matière de lutte contre la traite. L’analyse des trajectoires de femmes trafiquées ou exploitées dans l’industrie du sexe met au jour le fonctionnement de la traite prostitutionnelle, des leurres du recrutement aux difficiles voies de sortie de ce système. Un bilan analytique expose trois dimensions clés du dispositif de violence à l’œuvre dans la traite : la culture de banalisation de la marchandisation du corps et de la sexualité des femmes ; la question du pseudo-consentement des femmes prostituées et l’industrie du sexe comme manifestation exacerbée de la violence patriarcale. Enfin, les auteures mettent de l’avant une série de recommandations qui visent une stratégie concertée de lutte contre la traite des femmes à des fins d’exploitation sexuelle. Elles appellent à des changements des mentalités concernant la prostitution au niveau des pratiques d’intervention ainsi que sur les terrains politique et juridique. Elles demandent notamment aux gouvernements canadien et québécois de revoir lois et règlements en vue de reconnaître que l’exploitation sexuelle et commerciale constitue une violence contre les femmes et porte atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes.
-
George Sand et Colette sont connues pour avoir publié des ouvrages dévoilant un grand modernisme et un engagement sur la question des relations entre les sexes. Cet ouvrage dévoile qu'alors que le XIXe et le début du XXe siècle se focalisaient surtout sur des revendications féministes visant la libération des femmes, ces deux auteures cherchaient aussi à dénoncer les codes traditionnellement imposés à tous les individus et à leur identité. Alors que le concept d'identité de genre n'était pas clairement théorisé à l'époque, leurs écrits suggèrent que Sand et Colette avaient déjà l'intuition que les hommes comme les femmes pouvaient être victimes des lois sociales fondées sur la différence sexuelle. Elles dénonçaient les limites que la société imposait aux sujets selon leur sexe et subvertissaient les schémas traditionnels de la formation identitaire. Pour cela, elles présentaient souvent la bipolarité des structures patriarcales comme une construction artificielle, elles mettaient en scène de nouveaux modèles de "féminité", de "masculinité" et de sexualité et elles démontraient une indéniable volonté de rupture et de remise en cause des traditions. Cette étude met aussi en évidence comment ces subversions successives peuvent être lues comme des présentations très modernes d'une identité de genre perçue comme une structure en constante mutation qui désavoue les inscriptions traditionnelles et normalisées. De manière étonnante, les illustrations d'expressions identitaires individuelles et plurielles chez Sand et l'élaboration d'un nouvel ordre des identités chez Colette rapprochent leurs écrits de théorisations contemporaines du genre.
-
Cet ouvrage présente quelques-unes des communications prononcées en décembre 2009 à Montréal lors du colloque international La tuerie de l'École Polytechnique 20 ans plus tard : Les violences masculines contre les femmes et les féministes.
-
Dans une série d'essais courts, accessibles et éclairants, hooks explore les sujets déroutants et parfois controversés que les enseignants et les élèves l'ont invitée à aborder depuis la publication des précédents volumes à succès de sa série Teaching, Teaching to Transgress et Teaching Community . . Les questions sont variées et vastes, allant de la question de savoir si un enseignement significatif peut avoir lieu dans une grande salle de classe à la confrontation des problèmes d'estime de soi. Un professeur, par exemple, a demandé comment les professeures noires peuvent maintenir une autorité positive dans une salle de classe sans être vues à travers le prisme de stéréotypes racistes et sexistes négatifs. Un enseignant a demandé comment gérer les larmes en classe, tandis qu'un autre voulait savoir comment utiliser l'humour comme outil d'apprentissage. Abordant les questions de race, de sexe et de classe dans ce travail, hooks discute de l'équilibre complexe qui nous permet d'enseigner, de valoriser et d'apprendre des œuvres écrites par des auteurs racistes et sexistes. Soulignant l'importance de la lecture, elle insiste sur la primauté de la liberté d'expression, une éducation démocratique de l'alphabétisation. Tout au long de ces essais, elle célèbre le pouvoir transformateur de la pensée critique. C'est un travail intellectuel provocateur, puissant et joyeux. C'est une lecture incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'éducation aujourd'hui.
-
Les sociétés interprètent diversement la différence sexuelle. Partout, on cultive cette différence et on établit une hiérarchie entre les sexes : le masculin domine le féminin et même l'efface pour figurer à lui seul le genre humain. Contre cet effacement, y compris dans sa forme moderne " universaliste ", Sylviane Agacinski propose une philosophie de la mixité qui rompt avec les modèles masculins et avec cette honte du féminin qui a caractérisé pendant un temps le féminisme. S'écartant de Simone de Beauvoir, l'autrice soutient qu'il n'y a plus de contradiction entre la liberté des femmes et leur fécondité, qui n'est pas seulement un " destin biologique ". La relation entre les hommes et les femmes ne dépend d'aucune vérité éternelle : elle résulte d'une longue histoire dont les débats sur la parité révèlent un nouvel enjeu.
-
Les films comptent - tel est le message de Reel to Real , la collection classique d'essais sur le cinéma de bell hooks. Ils comptent sur le plan personnel, nous offrant des moments inoubliables, voire des expériences qui changent la vie et ils peuvent également nous confronter aux problèmes sociaux les plus profonds de race, de sexe et de classe. Ici, Bell Hooks, l'une des critiques culturelles les plus célèbres et les plus passionnantes d'Amérique, revient sur des films qui l'ont émue et provoquée, de Pulp Fiction de Quentin Tarantino à l'œuvre de Spike Lee. Comprenant également ses conversations avec des maîtres cinéastes tels que Charles Burnett et Julie Dash, Reel to Real est une lecture incontournable pour quiconque pense que les films valent la peine d'être discutés.
-
Cet impressionnant recueil de prose, de poésie, de chansons et d'art visuel rédigé par des lesbiennes handicapées est la première de deux anthologies liées (la seconde est un recueil d'essais). Dans son introduction percutante (« Nous sommes ici. Nous sommes handicapés et queer. Habituez-vous-y »), la rédactrice en chef Shelley Tremain appelle à la reconnaissance et à la compréhension du monde selon les lesbiennes handicapées. La collection elle-même est colérique, compatissante, drôle et surtout émouvante. Sherree Clark présente des extraits de son recueil de poésie et d'art Living with Arthritis. Margot K. Lane célèbre la sexualité dans un merveilleux poème intitulé « Full day ». Le récit posthume de Kathleen Martindale sur le cancer du sein est un appel à l’action contre le personnel médical insensible, tout comme la chronique de Kathleen Rockhill sur sa guérison d’un accident de voiture dévastateur. Combinant colère et célébration, Pushing the Limits est une révélation.
-
Si les rapports intimes entre les femmes ont toujours existé, comment expliquer leur absence dans le discours critique littéraire français malgré la foulée des études récentes sur les femmes, des études gays et lesbiennes et des études queers ? Voulant remédier à cette absence, ce livre retrace une généalogie de l’intimité féminine dans la littérature française du dix-septième siècle. Suivant une lecture qui s’inspire des études lesbiennes et queers, il explore l’effet d’un héritage androcentré sur l’intimité féminine au Grand Siècle, telle qu’elle a été envisagée par l’imaginaire d’Honoré d’Urfé dans L’Astrée et d’Isaac de Benserade dans Iphis et Iante. L’anxiété masculine qui se dégage de leurs représentations contraste avec la célébration de l’intimité féminine chez Madeleine de Scudéry dans Mathilde (d’Aguilar) et chez Charlotte-Rose de Caumont de La Force dans Plus belle que fée, deux œuvres qui élargissent les possibilités érotiques au sein des rapports intimes entre femmes au-delà de ce que les écrivaines avaient auparavant osé.
-
Réflexions sur le statut des femmes dans la société française, leur poids au sein des élites politique, économique et intellectuelle, l'héritage actuel du mouvement féministe des années 1970, les nouvelles formes de l'émancipation féminine, etc.
-
Lexique écrit par une historienne de la biologie et de la médecine et par une sociologue du travail et du genre qui cherche à démontrer la vitalité de la domination masculine. Offre un outil permettant de mieux en comprendre la construction et les mécanismes.
-
À l’intersection de la citoyenneté, de la sexualité et de la race, une nouvelle perspective sur l’expérience immigrante Queer Migrations rassemble des chercheurs pour fournir des analyses des normes, des institutions et des discours qui affectent les immigrant.e.s queer de couleur, et propose également des études ethnographiques sur la façon dont ces nouvelleaux arrivant.e.s ont transformé les communautés d'immigrant.e.s établies à Miami, San Francisco et New York. Contributeurices : Martin F. Manalansan IV, Susana Peña, Erica Rand, Timothy Randazzo, Horacio N. Roque Ramírez, Alisa Solomon, Siobhan B. Somerville, Alexandra Minna Stern.
-
" Les stéréotypes d'antan, pudiquement appelés "nos repères", nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur éclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentées de répliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le rétablissement des frontières. C'est le piège où ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberté, de freiner la marche vers l'égalité et de renouer avec le séparatisme. Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement à ses espérances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est même à craindre que leurs relations avec les hommes se détériorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. "
-
Repeatedly declared dead by the media, the women’s movement has never been as vibrant as it is today. Indeed as Stanford professor and award-winning author Estelle B. Freedman argues in her compelling book, feminism has reached a critical momentum from which there is no turning back. Freedman examines the historical forces that have fueled the feminist movement over the past two hundred years–and explores how women today are looking to feminism for new approaches to issues of work, family, sexuality, and creativity. Drawing examples from a variety of countries and cultures, from the past and the present, this inspiring narrative will be required reading for anyone who wishes to understand the role women play in the world. Searching in its analysis and global in its perspective, No Turning Back will stand as a defining text in one of the most important social movements of all time.
-
Erving Goffman, l'inventeur de l'infiniment petit en sociologie, cherche la domination masculine non seulement dans les discriminations ou les comportements couramment dénoncés comme sexistes. mais aussi et surtout dans les gestes du quotidien, dans chaque situation où la différence des sexes est mise en jeu, mise en scène comme expression d'une prétendue « nature ».L'arrangement , alors, c'est la construction sociale du genre, qui donne à des différences biologiques entre lessexes , non applicables dans la plupart des entreprises humaines, une si grande importance sociale. Comme le montre Claude Zaidman dans son introduction, ce texte contribue à enrichir notre analyse du monde contemporain en définissant un type bien particulier de relation sociale, entre ségrégation et proximité, où femmes et hommes sont " with-then-apart " - ensemble-séparés . Il interroge chacun et chacune sur sa représentation du féminin et du masculin, et sur les rapports de sexe mis en œuvre dans les sociétés modernes
-
Pourquoi s'obstine-t-on à croire et à répéter que les femmes n'ont pas d'humour, qu'elles ne savent ni prendre les blagues ni en faire? C'est là un énorme malentendu qui contribue à épaissir l'aura de mystère entourant l'humour de ce sexe qu'on dit faible. S'il y a dans ce domaine beaucoup plus de questions que de réponses, le présent ouvrage se propose tout de même de cerner les enjeux spécifiques de la présence des femmes en humour. Il tentera d'expliquer la quasi-absence des stand-up comics féminines et la réticence des femmes à aborder certains sujets. Il mettra en relief le travail des Folles Alliées, troupe de théâtre féministe à vocation humoristique, et étudiera l'importance des chroniques d'humour, celles de Suzanne Jacob et d'Hélène Pedneault en particulier, dans différentes revues québécoises. Surtout, il donnera à lire de nombreux extraits humoristiques, prouvant par l'exemple que les femmes savent rire et faire rire mais qu'elles évoluent la plupart du temps loin de la scène médiatique, dans des espaces moins connus du public et tout aussi riches en surprises.