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L’improvisation théâtrale est une discipline artistique qui est grandement pratiquée, et ce, au Québec comme dans le monde. De manière implicite et explicite, l’une des réflexions qui revient souvent dans ce milieu est celle de la place différente qu’y occupent les femmes en comparaison avec celle de leurs collègues masculins. Les improvisatrices constatent qu’elles ont une place souvent minoritaire, rappelant les inégalités qui se présentent aussi en société pour les femmes. Ce constat n’est pas nouveau mais puisque très peu de recherches portent sur l’improvisation théâtrale, cette question n’a jamais vraiment été explorée. Ce mémoire pose donc les questions de recherche suivantes : Quelle est la place particulière des femmes dans ce milieu ? Quels inégalités et stéréotypes de genre ce milieu véhicule-t-il ? Et, comment les improvisatrices ont-elles le potentiel d’agir sur ces inégalités de genre et de défaire les stéréotypes ? Les objectifs de recherche sont : 1) Recueillir le point de vue des improvisatrices au sujet de leur pratique ; 2) Comprendre la situation particulière des femmes dans ce milieu ; 3) Identifier les stéréotypes et les inégalités de genre véhiculés en improvisation théâtrale ; 4) Relier ces stéréotypes et inégalités de genre à ceux véhiculés en société. Le cadre théorique de ce mémoire est celui du travail social féministe qui s’intéresse notamment aux oppressions et inégalités vécues par les femmes au quotidien, dans « l’ordinaire » de leur vie, ce dont la pratique de l’improvisation théâtrale fait partie. Ancrée dans une méthodologie féministe et qualitative, 8 entretiens semi-dirigés ont été réalisées. L’analyse et la discussion de ces résultats a mis de l’avant l’idée que l’improvisation théâtrale est un espace de reproduction de la socialisation genrée mais aussi un lieu de résistances et donc, plus globalement de négociation entre ces deux pôles. En conclusion, sont soulignés certains nœuds féministes de la recherche et des pistes de solutions pour y pallier. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Improvisation théâtrale, Socialisation genrée, Stéréotypes de genre, Résistances, Recherche féministe, Travail social féministe.
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Interrogeant la figure de la « féministe rabat-joie », cet article propose d’en explorer la négativité, aussi bien que la capacité d’agir dont elle est la promesse. Il s’agit ainsi, en repositionnant la pensée féministe comme critique de l’injonction au bonheur, de comprendre le sujet féministe en tant que sujet obstiné. L’obstination féministe est alors appréhendée comme le socle incertain d’une politique collective traduisant les émotions individuelles, la douleur ou la colère ressentie face aux injustices. Au-delà, la figure du sujet obstiné permet de saisir la façon dont, au sein des espaces féministes, les femmes noires ont pu être réduites à leur colère et désignées comme cause des divisions engendrées par le racisme. La position de sujet obstiné constituerait ainsi autant un lieu de tensions que de revendications politiques. https://www.saranahmed.com/
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Pendant cette dernière trentaine d'années de l'ouverture et de la réforme économique du pays, la Chine a connu un grand changement social et un développement économique rapide. Depuis cette période, les femmes chinoises sont confrontées aux conflits entre l'invasion de nouvelles idées progressistes et la persistance des idées traditionnelles. À mesure que le statut des femmes chinoises s'améliore et que de plus en plus de jeunes filles peuvent accéder à l'enseignement supérieur, la société chinoise a plus d'attentes envers les jeunes femmes instruites et aussi plus d'exigences dans la sphère publique. Mais en même temps, la société leur impose toujours plusieurs autres contraintes traditionnelles. Ainsi, les présents travaux s'intéressent à l'analyse des représentations sociales des jeunes étudiantes chinoises qui sont nées après 1980 et qui vivent dans la société chinoise contemporaine. Dans cette recherche, nous avons effectué des entrevues semi-directives avec 15 étudiantes chinoises dont le questionnement porte sur les pratiques sexistes auxquelles ces étudiantes sont confrontées dans leur vie sociale, ainsi que sur leurs attitudes envers ces phénomènes sociaux, sur les conditions de leur éducation familiale, sur leur perception des rapports de genre et sur leur plan de vie. À travers la communication avec ces 15 étudiantes, nous avons constaté leur difficulté de concilier divers systèmes de valeur et différentes attentes sociales, ainsi que leur dilemme entre la volonté de vivre de manière autonome et les contraintes sociales traditionnelles. En telle circonstance, les jeunes femmes chinoises d'aujourd'hui se retrouvent souvent placées en situation de dissonance. ______________________________________________________________________________
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Dans ce chapitre extrait de son ouvrage Black Sexual Politics (2004), Patricia Hill Collins s’intéresse à la nouvelle configuration de la question raciale aux États-Unis, qu’elle nomme le « Nouveau Racisme ». Il s’agit d’une logique discriminante, dans une Amérique post mouvement des Droits civiques, qui ne place plus uniquement le biologique comme facteur explicatif d’une prétendue déviance des Noir.e.s mais qui justifie davantage l’exclusion et le contrôle d’une large partie de celles-ci en arguant et en se basant sur des facteurs culturels. La culture populaire noire constitue alors un espace stratégique de lutte pour la définition de l’identité noire. En examinant notamment les représentations de genre racisées (black gender ideology) produites dans la musique rap, en lien avec les médias de masse, la sociologue américaine interroge plus généralement la compréhension de l’identité noire par la société américaine, qui reste toujours hantée par l’histoire de l’esclavage.
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Les théologies féministes sont plurielles de par la diversité des expériences qui leur donnent naissance. S'il est vrai que l'expérience du sexisme et de l'androcentrisme traverse les discours féministes, elle n 'en est pas moins contextuelle. La prise en compte de ces expériences des femmes en théologie interroge et commence à modifier la pratique même de la théologie. La théologie mujerista née de la survie des femmes hispano-américaines en est un exemple remarquable.
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Essai théorique et document journalistique à la fois, Pour en finir avec le patriarcat apporte une réponse sereine et engagée à vos questions de tous les jours