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Résultats 10 ressources
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Le présent cahier de données identifie les principales mesures (politiques, comités, services, outils) en matière d’égalité femmes -hommes et de développement inclusif au sein des universités du Québec et des autres régions francophones du Canada depuis les années 1960. Il souligne l’existence de deux générations de mesures, dont une première de 1960 à 2000 et une deuxième depuis 2000. À partir des années 2000, les politiques d’égalité femmes-hommes prennent un caractère plus générique. De plus, elles sont labellisées « équité, diversité et inclusion » à la suite de la publication du programme des Chaires de recherche du Canada (CRC) en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du gouvernement canadien en 2017. Le cahier de données montre qu’il existe des périodes de convergence importantes sur le plan des mesures adoptées par les universités, en raison de l’adoption de politiques gouvernementales favorables à l’égalité femmes-hommes et au développement inclusif. En conclusion il soulève un certain nombre de questions à approfondir pour de futures recherches et plaidoyers.
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Ce cahier présente un premier état des lieux du développement inclusif par le genre (DIG) et brosse le portrait des sources de données internationales et institutionnelles existantes et accessibles au sujet du développement inclusif afin d’outiller l’Observatoire et de soutenir ses partenaires dans leur volonté de se saisir de cette problématique de l’égalité et de participer concrètement aux défis qui en découlent. En répertoriant les sources de données existantes, en analysant leurs caractéristiques et leurs lacunes ainsi qu’en identifiant les angles morts dans la couverture des dimensions inégalitaires persistantes au sein des secteurs clés du DIG (milieux économiques, systèmes éducatifs, domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ), nous cernons des enjeux qui sont au cœur de la mission de l’Observatoire.
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Ce mémoire de maitrise porte sur le phénomène de reproduction des oppressions que vivent les femmes autochtones lorsqu’elles dialoguent avec les parlementaires à l’Assemblée nationale.Partant du constat que plusieurs questions concernant le féminicide autochtone au Québec demeuraient sans réponses, nous proposons dans ce mémoire d’analyser comment le sexisme, le racisme et le colonialisme se manifestent chez les parlementaires qui siègent à l’Assemblée nationale. Plus précisément,nous observons comment, à la Commission des relations avec les citoyens les rapports de domination se déploient lors des consultations publiques entre les représentants.es de l’État et les femmes autochtones. L’analyse cible deux moments importants de prise de parole par les femmes autochtones : les consultations particulières et auditions publiques sur le Plan d’action gouvernemental 2008-2013 en matière d’agression sexuelle et le Mandat d’initiative - Les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale. Ces deux consultations se sont déroulées du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2017 et représentent deux échanges où les sujets abordés s’ancrent dans le féminicide. Après avoir survolé les principaux outils colonialistes de l’État canadien qui ont ciblé les femmes autochtones (tels que la construction des stéréotypes tenaces, la Loi sur les Indiens, les pensionnats et la mise en réserve), nous utilisons des auteurs et des autrices comme Desbiens, Mbembe, Razack, Fairclough et Lagarde pour établir le contexte théorique de cette recherche. Les résultats permettent d’apporter un nouvel éclairage sur un phénomène qui prend l’apparence particulière d’un angle mort ou d’un manque de connaissances qui opère une distorsion devant les enjeux en lien avec le féminicide : le déni. Selon notre recherche, ces injonctions colonialistes soulignent des inégalités propres à l’existence de deux mondes distincts au Québec, celui des Autochtones qui (sur)vivent de « l’autre côté » et celui de la population allochtone. La recherche met en relief les recommandations des femmes autochtones, notamment, des investissements financiers significatifs et la notion de sécurisation culturelle. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminicide, impunité, Aphasie coloniale, postcolonialisme, femina sacra, Tir ami, Altérité, Manterrupting, Femmes autochtones, colonialisme, colonisation, Loi sur les Indiens, Assemblée nationale, racisme systémique
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Regroupement des femmes de la Côte-Nord « Cohabiter avec le navettage aéroporté / Expériences de femmes et de communautés de la Côte-Nord » Présentation dans le cadre du webinaire "Recherche collaborative et diversité des réalités régionales", organisé par la communauté de pratique "Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes".
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Conférence intitulée « Discours anti-genre au Brésil : antiféminismes et nécropolitique dans l'État brésilien » donnée par Danielle Coenga-Oliveira, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Dans le premier texte, à l'origine un discours prononcé en 2012 dans le cadre d'un programme dédié à l'essor du continent africain, l'écrivaine nigériane aborde avec lucidité et humour le sujet du féminisme. A travers des anecdotes issues de sa vie quotidienne, au Nigeria comme aux Etats-Unis, elle évoque les questions de l'inégalité des sexes et de l'image de soi des femmes.
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Cet article dresse le portrait de cinq organisations qui militent pour l’équité en musique au Québec depuis 2017 : MTL Women in Music, Femmes* en Musique, Lotus collective MTL Coop, shesaid.so MTL et le réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec. En s’inscrivant dans la longue lignée des travaux critiques en historiographie féministe, l’article rend compte de la pluralité des mobilisations féministes au-delà des « vagues » #moiaussi qui ont ponctué l’actualité musicale québécoise au cours des cinq dernières années. Dans la seconde partie, les autrices détaillent les travaux du réseau D!G. Elles présentent des retombées initiales prometteuses à la fois pour le milieu universitaire et pour les milieux de pratique en ce qui concerne l’épistémologie et les méthodologies de la « musicologie partenariale collaborative féministe ».
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Un grand nombre de recherches sont conjointement élaborées par des chercheuses et des groupes de femmes en vue de changer les structures d’inégalité et d’augmenter le pouvoir d’agir des femmes. Au Québec, ces initiatives s’inscrivent depuis près de 50 ans dans une tradition de développement et de promotion de la recherche partenariale. Les auteures présentent les résultats d’une recherche empirique menée afin de tracer un portrait des pratiques de recherche partenariale féministe et mieux comprendre la manière dont ce type de recherche est conçu et vécu par les chercheuses. Les résultats montrent que la recherche féministe partenariale est privilégiée pour son potentiel de contribution à la société. Son exercice doit par ailleurs relever des défis qui éclairent l’enjeu irrésolu de la hiérarchisation des savoirs, celui-ci se traduisant notamment dans les façons de nommer les pratiques de recherche, de concrétiser la coconstruction des connaissances et de développer des pratiques de résistance devant les inévitables dynamiques de pouvoir.
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Les discriminations vécues et perçues par les Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal découlent de conjonctures historiques, sociales et politiques. En effet, les législations en place au Maroc criminalisant les rapports homosexuels, et l'interprétation majoritaire de l'islam condamnant l'homosexualité (Jaspal et Cinnirella, 2012) affectent les parcours migratoires, ainsi que les vécus dans le pays d'origine et le pays d'accueil notamment au sein des communautés marocaines et musulmanes. Également, le racisme systémique et l'aversion pour la religion, vécue et ressentie au sein des communautés LGBTQ+, engendrent des discriminations de nature islamophobes et racistes. Ainsi, pris.e.s entre des impératifs sociaux tant hétéronormatifs qu'homonormatifs (Siraj, 2009), les Marocain.e.s LGBTQ+ se retrouvent à l'intersection de discriminations multiples tant au sein des structures politico-juridiques canadiennes et québécoises qu'au sein des associations et lieux de solidarité communautaires (El Hage et Lee, 2016). Grâce à un cadre théorique basé sur l'intersectionnalité et les études queer, ainsi qu'un cadre conceptuel mobilisant l'identité et les discriminations, ce mémoire propose d'analyser les discriminations intersectionnelles et les stratégies identitaires des Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal. Il présente les résultats de notre recherche, issus d'entretiens semi-dirigés effectués en 2018 avec des membres des communautés LGBTQ+ d'origine marocaine à Montréal, de première génération d'immigration. Il propose également une analyse thématique des discriminations intersectionnelles ciblant leurs éléments identitaires sexuels, de genre, culturels et religieux, impliquant des stratégies identitaires. Le coming-out, à ce titre, en est une illustration phare ; pris entre des pressions homonormatives et hétéronormatives, sujet à des dictats contradictoires venant de leurs différentes communautés d'appartenance, il sous-tend des stratégies identitaires profondes. MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intersectionnalité, discriminations, LGBTQ+, Maroc, Montréal
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Présentation dans le cadre du webinaire "Recherche collaborative et diversité des réalités régionales", organisé par la communauté de pratique "Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes".