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Résultats 12 ressources
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Ce cahier présente un premier état des lieux du développement inclusif par le genre (DIG) et brosse le portrait des sources de données internationales et institutionnelles existantes et accessibles au sujet du développement inclusif afin d’outiller l’Observatoire et de soutenir ses partenaires dans leur volonté de se saisir de cette problématique de l’égalité et de participer concrètement aux défis qui en découlent. En répertoriant les sources de données existantes, en analysant leurs caractéristiques et leurs lacunes ainsi qu’en identifiant les angles morts dans la couverture des dimensions inégalitaires persistantes au sein des secteurs clés du DIG (milieux économiques, systèmes éducatifs, domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ), nous cernons des enjeux qui sont au cœur de la mission de l’Observatoire.
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Conférence intitulée « Discours anti-genre au Brésil : antiféminismes et nécropolitique dans l'État brésilien » donnée par Danielle Coenga-Oliveira, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Cet article dresse le portrait de cinq organisations qui militent pour l’équité en musique au Québec depuis 2017 : MTL Women in Music, Femmes* en Musique, Lotus collective MTL Coop, shesaid.so MTL et le réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec. En s’inscrivant dans la longue lignée des travaux critiques en historiographie féministe, l’article rend compte de la pluralité des mobilisations féministes au-delà des « vagues » #moiaussi qui ont ponctué l’actualité musicale québécoise au cours des cinq dernières années. Dans la seconde partie, les autrices détaillent les travaux du réseau D!G. Elles présentent des retombées initiales prometteuses à la fois pour le milieu universitaire et pour les milieux de pratique en ce qui concerne l’épistémologie et les méthodologies de la « musicologie partenariale collaborative féministe ».
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Les discriminations vécues et perçues par les Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal découlent de conjonctures historiques, sociales et politiques. En effet, les législations en place au Maroc criminalisant les rapports homosexuels, et l'interprétation majoritaire de l'islam condamnant l'homosexualité (Jaspal et Cinnirella, 2012) affectent les parcours migratoires, ainsi que les vécus dans le pays d'origine et le pays d'accueil notamment au sein des communautés marocaines et musulmanes. Également, le racisme systémique et l'aversion pour la religion, vécue et ressentie au sein des communautés LGBTQ+, engendrent des discriminations de nature islamophobes et racistes. Ainsi, pris.e.s entre des impératifs sociaux tant hétéronormatifs qu'homonormatifs (Siraj, 2009), les Marocain.e.s LGBTQ+ se retrouvent à l'intersection de discriminations multiples tant au sein des structures politico-juridiques canadiennes et québécoises qu'au sein des associations et lieux de solidarité communautaires (El Hage et Lee, 2016). Grâce à un cadre théorique basé sur l'intersectionnalité et les études queer, ainsi qu'un cadre conceptuel mobilisant l'identité et les discriminations, ce mémoire propose d'analyser les discriminations intersectionnelles et les stratégies identitaires des Marocain.e.s LGBTQ+ de première génération d'immigration à Montréal. Il présente les résultats de notre recherche, issus d'entretiens semi-dirigés effectués en 2018 avec des membres des communautés LGBTQ+ d'origine marocaine à Montréal, de première génération d'immigration. Il propose également une analyse thématique des discriminations intersectionnelles ciblant leurs éléments identitaires sexuels, de genre, culturels et religieux, impliquant des stratégies identitaires. Le coming-out, à ce titre, en est une illustration phare ; pris entre des pressions homonormatives et hétéronormatives, sujet à des dictats contradictoires venant de leurs différentes communautés d'appartenance, il sous-tend des stratégies identitaires profondes. MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intersectionnalité, discriminations, LGBTQ+, Maroc, Montréal
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Dans le domaine de la création musicale au Québec, les compositrices sont toujours moins nombreuses que les compositeurs. Si le métier de compositeur a du mal à être reconnu dans la société québécoise, les compositrices sont doublement marginalisées. Nombre d’entre elles témoignent des défis auxquels elles doivent faire face lorsqu’il est question de s’intégrer au milieu musical, et plusieurs musicologues ont tenté de mieux saisir — pour éventuellement résoudre — les problématiques particulières aux femmes dans le domaine de la composition. Cet article présente une conjonction entre les recherches sur les compositrices québécoises et des ouvrages aux fondements de la musicologie féministe aux États-Unis. Il discute de certaines problématiques communes aux compositrices de musique occidentale de tradition classique, pour finalement observer la fluidité des pratiques de certaines compositrices québécoises, qui inscrivent leurs démarches de création en dehors des « binarismes ». Au fil du temps, les femmes ont été marginalisées au sein des institutions dédiées à la musique de création. Ignorées par les critiques et rejetées par les programmes d’enseignement, elles ont longtemps été en réaction à cette marginalisation. Le rôle des institutions d’enseignement actuelles serait donc d’offrir un enseignement critique du canon musical tel qu’enseigné traditionnellement, pour mieux réintégrer ceux et celles qui en ont été rejetés. Si une ouverture se crée depuis quelques années vers des pratiques plus fluides, un décloisonnement de l’identité de compositrice et de compositeur s’observe déjà chez certaines compositrices qui éloignent leurs pratiques des « binarismes », notamment avec Danielle Palardy Roger, Diane Labrosse et Joane Hétu — pionnières du courant actualiste —, mais aussi avec des compositrices telles que Nicole Lizée et Katia Makdissi-Warren.
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Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Dans ce texte précurseur, Julia Serano analyse l’attribution, l’expression, la construction et la transgression du genre ainsi que le cissexisme et la misogynie qui conduisent à la discrimination des femmes trans et à la dévalorisation de la féminité en général. Ses analyses offrent des perspectives nouvelles pour interpréter les problématiques vécues par les femmes trans en continuité avec les théories, désaccords et solidarités du mouvement féministe, et donnent des clés pour construire un féminisme par, pour et avec toutes les femmes.
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Finaliste du Prix littéraire Lambda 2014 dans la catégorie Mémoires/Biographies lesbiennes présenté par la Fondation littéraire Lambda Ce mémoire saisissant raconte l'intense vérité d'un garçon manqué du Bronx dont l'enfance des années 1960 a été marquée par les berceuses de son père mêlées à ses souvenirs dissociatifs des combats de la Seconde Guerre mondiale. À quatre ans, Annie Rachele Lanzillotto faisait rebondir son Spaldeen sur le perron et regardait les garçons jouer au stickball dans la rue ; à l’intérieur, elle a caché des cuillères à café en argent derrière les caloducs pour répondre aux appels à l’aide pendant que son père battait sa mère. À dix-huit ans, à la limite d'une liberté ambitieuse, ses études à l'Université Brown ont été interrompues par la croissance d'une tumeur massive à l'intérieur de sa poitrine. Ainsi commença un voyage sauvage de recherche de vérité pour la survie, alimenté par les leçons des vœux de lasagne et des ascensions de Spaldeen. Des perrons du Bronx au travestissement dans les rues d'Égypte, du service de cancérologie du Memorial Sloan-Kettering à la scène des clubs gays de New York dans les années 80, cette histoire poignante et authentique nous emmène sous la table de la salle à manger. jusqu'au perron, sur le trottoir, dans la rue et, finalement, dans le vaste monde de l'immigration, de la sous-culture gay, du traitement du cancer, de la maladie mentale, de la dynamique de genre, de la toxicomanie, de la violence domestique et d'un vaste éventail de personnages italo-américains. Avec une New-Yorkaise par excellence comme narratrice et guide, ce voyage va crescendo dans un retour à contrecœur à la sagesse intemporelle d'une grand-mère paysanne et immigrée, Rosa Marsico Petruzzelli, qui nous montre la plus douce essence de l'âme. Annie Rachele Lanzillotto est une poetesse et artiste de performance vivant à New York. Elle enseigne des master classes de performance solo pour l'Acting Apprentice Company de l'Actors Theatre de Louisville. Elle est l'auteure d'un livre de poésie, Schistsong .
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Le genre est un organisateur central de la mondialisation néolibérale actuelle. Qu'il s'agisse de comprendre la division internationale du travail, les mobilités et les migrations, les guerres ou encore la transnationalisation des mouvements sociaux, le genre est, avec les rapports de classe et de race, une clé d'analyse indispensable. En effet, les femmes constituent l’une des principales sources de profit pour le capitalisme global et, simultanément, l’un des groupes sociaux les plus actifs dans la conception et la mise en œuvre d’alternatives à cette mondialisation. En réunissant des spécialistes internationaux sur des thématiques rarement abordées, comme le rôle des femmes du Sud et leurs mouvements, la militarisation ouverte et les guerres « de basse intensité », ou encore le travail non rémunéré des femmes, cet ouvrage renouvelle fondamentalement la critique des conséquences économiques, sociales, politiques, culturelles et idéologiques de la mondialisation.
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Le sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur. Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées. Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
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Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Utilisant différentes approches disciplinaires, cette collection de sélections réfléchies et opportunes se concentre sur l'intégration des questions liées à la violence et au genre. La violence et le genre permet aux lecteurs d'en savoir plus sur ces questions complexes afin qu'ils puissent travailler à réduire l'occurrence de la violence dans leur vie personnelle et professionnelle. La section d'introduction présente un certain nombre de théories de la violence qui ancrent les lecteurs dans différentes théories et raisons de comportement violent. Les sections suivantes traitent des thèmes du genre, de la violence juvénile, de la violence domestique, des agressions sexuelles, de la maltraitance des enfants, de la violence et des sports, et de la représentation médiatique de la violence.En raison de sa couverture complète de nombreuses questions, ce livre peut constituer une excellente ressource pour les sociologues, les criminologues, les administrateurs de la justice, les psychologues, les thérapeutes et les personnes impliquées dans le travail social.