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Lexique écrit par une historienne de la biologie et de la médecine et par une sociologue du travail et du genre qui cherche à démontrer la vitalité de la domination masculine. Offre un outil permettant de mieux en comprendre la construction et les mécanismes.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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Les privilèges associés à la possession d'un corps masculin sont un peu comme les têtes de l'Hydre qui repoussent dès qu'on les a coupées. Après un siècle d'importantes conquêtes des femmes occidentales, hommes et femmes, dans la vie, sont toujours loin de jouer avec les mêmes cartes. Comment l'expliquer? Le maintien des privilèges masculins résulte du façonnement asymétrique de la masculinité et de la féminité, montre Ilana Löwy. La première se construit dans la compétition entre les hommes et autour de leur capacité à agir sur le monde extérieur, tandis que la seconde, inséparée du corps sexué, s'organise aujourd'hui encore autour des relations à l'autre sexe et de la maternité. L'emprise du genre explore les mécanismes qui reproduisent cette asymétrie au plus intime de la socialisation différenciée des filles et des garçons, des règles de séduction masculine et féminine, de la gestion des corps de l'un et l'autre sexe par la médecine et par la science, des qualités valorisées dans la sphère professionnelle et de la distribution du pouvoir au sein des couples hétérosexuels. Subjectif et savant, engagé et mesuré, ce livre éclaire le présent des relations de genre. Les interrogations qu'il propose aux lecteurs touchent à leur expérience personnelle et concernent autant la société dans laquelle ils vivent que l'avenir qui attends leurs filles.
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Les essais de la théoricienne et militante américaine Catharine A. MacKinnon qui forment ce recueil ont été élaborés à partir de conférences données dans les années 1980. Pionniers et mondialement connus, ils ont marqué les consciences, les travaux universitaires et fait évoluer les politiques publiques et le droit américain: reconnaissance en 1986 du harcèlement sexuel comme discrimination de sexe, puis de la pornographie et de la prostitution comme violences contre les femmes. Soubassement du mouvement #MeToo, ils sont incontournables pour quiconque « cherche des réponses aux grandes questions que pose la subordination des femmes aux hommes». La sexualité est au féminisme ce que le travail est au marxisme : rien ne nous appartient davantage, et pourtant il n’est rien dont on ne soit davantage dépossédées. C.A. McK.
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Extrait de l'introduction : "Depuis quelques années, la question des relations entre les hommes et les femmes dans la société est revenue sur le devant de la scène. Plutôt tombée en désuétude dans les années 1980, elle est redevenue une question socialement vive, c'est-à-dire donnant lieu à un vif débat, dans le grand public comme dans le champ scientifique. Dès qu'on l'aborde, elle laisse bien peu de personnes indifférentes."
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Au cours des dernières décennies, la question de la représentation des femmes dans les parlements nationaux a fait l’objet d’une attention grandissante sur la scène internationale. Si les femmes ont peu à peu, au cours du siècle dernier, obtenu le droit de vote et le droit de se présenter aux élections, pourquoi n’occupent-elles aujourd’hui que 15% des sièges dans les parlements du monde, malgré leur poids démographique? Comment augmenter cette moyenne pour atteindre une représentation équitable? Une brochette de spécialistes explorent ces questions, et bien d’autres, dans cet ouvrage qui couvre 37 pays répartis sur les cinq continents. Femmes et parlements: un regard international, une source précieuse d’informations enfin disponibles dans la francophonie et dans le monde. Mais pourquoi les femmes vont-elles en politique? En fait, il serait plus juste de se demander pourquoi elles n’y vont pas. Je suis frappée par le caractère universel et systémique des obstacles dans la trentaine de pays étudiés ici. En démocratie comme en dictature, dans les pays du Nord comme du Sud, ces obstacles sont économiques, sociaux, religieux. Anne-Marie Dussault, extrait de la préface
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C'est dans les années 1970 que des anthropologues féministes américaines, réfléchissant aux rapports de pouvoir entre hommes et femmes, ont intronisé le mot " genre " : elles faisaient ainsi référence au rôle social des uns et des autres, par opposition au sexe biologique, pour montrer que la place des femmes et des hommes dans la société est avant tout le produit d'une culture. Simone de Beauvoir l'avait déjà dit avec d'autres mots : " On ne naît pas femme, on le devient. " Au moment même où la hiérarchie traditionnelle des sexes était remise en cause, des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales reprirent le concept et sapèrent ainsi l'idée que la domination masculine était " naturelle ". Depuis, le principe de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme a fait son chemin. Mais le principe est-il devenu réalité ? Les historien(ne)s, sociologues, politologues que réunit ce livre font un bilan : quand les femmes s'en mêlent, qu'il s'agisse de la vie publique ou de la vie privée, les inégalités demeurent, ou se transforment, comme si un pas en avant sur la voie de l'égalité déclenchait deux pas en arrière. En politique, parité ne signifie toujours pas égalité. Dans le monde du travail, les femmes sont plus frappées par le chômage, alors qu'elles sont plus nombreuses à l'Université. Pourquoi tant de femmes qui veulent accéder à des postes de responsabilité échouent-elles à traverser le plafond de verre ? Et pourquoi du sexisme ordinaire au viol, les violences à l'encontre des femmes sont-elles si fréquentes ?
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Utilisant différentes approches disciplinaires, cette collection de sélections réfléchies et opportunes se concentre sur l'intégration des questions liées à la violence et au genre. La violence et le genre permet aux lecteurs d'en savoir plus sur ces questions complexes afin qu'ils puissent travailler à réduire l'occurrence de la violence dans leur vie personnelle et professionnelle. La section d'introduction présente un certain nombre de théories de la violence qui ancrent les lecteurs dans différentes théories et raisons de comportement violent. Les sections suivantes traitent des thèmes du genre, de la violence juvénile, de la violence domestique, des agressions sexuelles, de la maltraitance des enfants, de la violence et des sports, et de la représentation médiatique de la violence.En raison de sa couverture complète de nombreuses questions, ce livre peut constituer une excellente ressource pour les sociologues, les criminologues, les administrateurs de la justice, les psychologues, les thérapeutes et les personnes impliquées dans le travail social.
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Dans la majorité des sociétés connues, la sexualité apparaît comme un échange asymétrique et non réciproque entre hommes et femmes, une compensation masculine pour une prestation féminine, un paiement qui peut revêtir les formes les plus variées en échange d'une sexualité transformée en service. Comment se fait-il que les hommes, même plongés dans les situations les plus misérables, peuvent se payer le service sexuel d'une femme - alors que non seulement les femmes n'ont pas, sauf exception, cette possibilité mais de plus n' ont même pas droit à leur propre sexualité ?
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L'une des originalités de cet ouvrage est d'offrir au public francophone une pensée féministe critique, encore peu connue en France, des institutions internationales (Nations Unies, Banque mondiale, Fonds monétaire international) et de la dangereuse récupération des pauvres et des femmes à laquelle elles se livrent. Quels que soient leur faiblesse et leur dénuement, tous devraient devenir des consommateurs et tous les moyens, parés de l'infinie bonne conscience du capitalisme, sont bons pour arriver à ce résultat convoité. Dégradante convoitise qui se cache, trop souvent avec l'aide des Nations Unies, sous le vocable de l'aide au " développement ". C'est là un des redoutables aspects de la mondialisation ; il réside dans un paradoxe tout aussi redoutable : la prolifération d'un discours multiforme mais univoque, diffusé sans répit selon de multiples modalités de communication, ce qui efface son sens et le lisse jusqu'à le rendre translucide. Autosatisfaction sémantique; mithridatisation par la monotonie. D'autres contributions montrent en contrepoint l'inscription factuelle des dénonciations générales. Les exemples fournis auraient pu être plus nombreux mais il nous a semblé suffisant de marquer quelques liens parmi d'autres.
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Erving Goffman, l'inventeur de l'infiniment petit en sociologie, cherche la domination masculine non seulement dans les discriminations ou les comportements couramment dénoncés comme sexistes. mais aussi et surtout dans les gestes du quotidien, dans chaque situation où la différence des sexes est mise en jeu, mise en scène comme expression d'une prétendue « nature ».L'arrangement , alors, c'est la construction sociale du genre, qui donne à des différences biologiques entre lessexes , non applicables dans la plupart des entreprises humaines, une si grande importance sociale. Comme le montre Claude Zaidman dans son introduction, ce texte contribue à enrichir notre analyse du monde contemporain en définissant un type bien particulier de relation sociale, entre ségrégation et proximité, où femmes et hommes sont " with-then-apart " - ensemble-séparés . Il interroge chacun et chacune sur sa représentation du féminin et du masculin, et sur les rapports de sexe mis en œuvre dans les sociétés modernes
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Pour la première fois en français, un recueil d'essais témoigne des luttes et de la politique féministes en Inde, dans un contexte bien différent des problématiques occidentales. Inscrits dans la période contemporaine, de la turbulence des années 1960 et 1970 aux défis des années 1990, certains de ces textes ont été rédigés à chaud, d'autres sont plus rétrospectifs. Ils constituent un ensemble original à travers six grandes rubriques qui se complètent et se répondent l'une l'autre ... Tout en présentant les expériences historiques particulières qui ont nourri les théories et les pratiques du mouvement des femmes en Inde, cet ouvrage présente une approche vivante et engagée des questions actuellement en jeu pour les femmes indiennes.une vision plurielle du féminisme , dans une perspective transnationale respectueuse de l'altérité historique et culturelle
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L’histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l’histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l’exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre 1944) au «deuxième sexe » ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l’espace public. Le code civil, « parangon de la modernité », maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d’infériorité. L’ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l’égalité, jusqu’à la « parité » dont le succès peut masquer le maintien des hiérarchies que révèle la polémique soulevée par l’introduction du genre dans l’enseignement. Cette nouvelle édition s’apparente à une « histoire du féminisme et du genre », car l’auteure a été parmi les premières à user de la méthode introduite par le concept. En ce sens, le féminisme exprime la réaction critique à l’encontre d’une identité sociale genrée.
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Réflexion sur la condition féminine, passée et présente (jusqu'en 1938, date de parution de l'ouvrage), et sur les inégalités de traitement entre les sexes : l'éducation des femmes, les femmes et l'accès à une vie professionnelle et à la culture.
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Au XVIIe siècle, quatre philosophes, à quelques décennies d'intervalle, formulent en des styles très différents la thèse selon laquelle l'égalité entre les hommes et les femmes est une évidence, une vérité indiscutable. Marie de Gournay, Anna Maria Van Schurman, François Poullain de la Barre et Gabrielle Suchon, estiment que si les interdictions et les discriminations frappant les femmes perdurent, c'est que la querelle entre les défenseurs et les pourfendeurs du " Beau Sexe " est biaisée : les présupposés de la différence sexuelle rendent la question de l'égalité ou de l'inégalité des sexes indécidable.
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En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992
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This book addresses the question of gender and feminism in western political theory and practise. It provides students with both the theoretical and historical underpinnings of women's exclusion from politics, and the feminist response to this exclusion.
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Biomythographie selon le terme forgé par l'auteure, ce roman autobiographique est le seul texte en prose de cette poétesse américaine lesbienne et figure majeure de l'afroféminisme. Son approche originale des luttes contre les oppressions a participé à fonder la notion d'intersectionnalité. Dans ce texte, elle retrace son parcours et le rôle des femmes qui ont croisé sa route.
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In Fantasies of Femininity, Jane Ussher focuses on unraveling the contradictory visions of feminine sexuality: the fact that representations of the definition of woman seethe with sexuality yet for centuries women have been condemned for exploring their own sexual desires. In her quest for the sources of feminine representation, Ussher interviewed dozens of women - as well as some men - and combed popular media - from Seventeen to Cosmopolitan and Dallas to Donahue - to identify what shapes women's symbolic images of sex and femininity. Ussher argues that women have effectively resisted and subverted these archetypal fantasies of femininity, and in the process of so doing, reframed the very boundaries of sex. In this way, she exposes as myth much of what we think we know about "woman" and about "sex."
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Les contributrices abordent les problèmes du mouvement international des femmes, tels que la résolution des conflits; la violence; zones de libre-échange ; l'environnement; culture et identité nationale; santé; les média; droits humains; et l'emploi, en mettant l'accent sur la situation des femmes dans toutes les régions du monde. Destiné aux étudiants en études féministes, en sciences politiques et en études du développement