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La petite histoire du travail invisible Voici notre vidéo sur les luttes féministes pour la reconnaissance du travail invisible! Elle est inaugurée en cette Journée nationale des centres de femmes du Québec #JNCF2019. Allez dans un centre près de vous pour continuer la lutte avec nous!Avec la participation L'R des centres de femmes du
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Les disparités entre les genres coûtent quelque 95 milliards de dollars US par an en moyenne à l’Afrique subsaharienne et ont culminé à 105 milliards de dollars de pertes en 2014 (soit 6 % du PIB régional), compromettant de ce fait les efforts du continent en faveur d’un développement humain et d’une croissance économique inclusifs, indique le Rapport. Le rapport du PNUD analyse les facteurs politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour combler l’écart entre les genres. Il s’agit notamment de corriger la contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation économique, sociale et politique des femmes. D’après le rapport, une augmentation de 1 % de l’indice d’inégalité de genre contribuerait à réduire l’indice de développement humain (IDH) d’un pays de 0,75 % [...]
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Au Japon, les menstruations sont historiquement considérées comme impures. Cette notion est appelée kegare en japonais. Anciennement, il y avait des coutumes telles que les cabanes où les femmes devaient se retirer pendant qu'elles étaient menstruées. Le sang des femmes n'était pas considéré comme impur au 8e siècle, tel que décrit dans les mythes japonais. Cependant, au cours de l'histoire, le sang des femmes deviendra impur, surtout pour des raisons politiques. Cette répugnance est demeurée dans la société et elle joue un rôle pour maintenir la hiérarchie entre les hommes et les femmes. Ces fameuses coutumes n'existent plus aujourd'hui, mais est-ce que le tabou des menstruations est encore présent? Si oui, de quelles façons? Afin de répondre à cette question, j'ai réalisé des entretiens avec des femmes de différents âges au Japon : des femmes âgées entre 20 et 50 et des femmes âgées de plus de 60 ans. Ensuite, j'ai analysé ces entrevues à partir de différents thèmes, tels les premières menstruations, les produits d'hygiène féminine, le congé menstruel et les interdits pendant les menstruations, etc. Pour mon cadre théorique, j'ai fait appel aux travaux de Durkheim et de Ménard sur le pur et l'impur, et aux notions japonaises hare, ke et kegare, etc. Tout en se transformant, le tabou des menstruations demeure encore présent dans la société japonaise. On peut observer que les participantes plus âgées ont respecté le tabou sur les menstruations et que les jeunes respectent aussi les interdictions sur les menstruations. Par exemple, ces dernières sont obligées de renoncer à certains actes, tel que prendre le bain quand elles sont menstruées. Les femmes travaillent aujourd'hui autant que les hommes. Afin d'être évaluées aussi bien que les hommes, elles doivent dissimuler leurs menstruations qui témoignent de leur féminité et qui les différencient des hommes. Les femmes prennent également moins de congés menstruels qu'avant parce que ces congés constituent une indication qu'elles sont menstruées. Les produits d'hygiène féminine et les contraceptifs facilitent la gestion de la souillure et permettent de dissimuler les menstruations. Ces outils modernes, qui se sont développés au 20e siècle, période de promotion sociale des femmes, facilitent la gestion du tabou de la menstruation mais ne le font pas disparaître. Même si la société a changé, les tabous anciens, profondément enracinés dans la culture, persistent en changeant de forme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Menstruations, Japon, Tabou, Interdit, Kegare
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L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc. C’est sur la base du sexe, de l'orientation sexuelle, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité. L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. La république libérale tolère, c’est-à-dire qu’elle tend la main, prenant bien garde à laisser le toléré-dominé suspendu au vide. L’homo est toléré s’il sait rester discret, le musulman est toléré s’il se cache pour prier, la femme est tolérée si ses revendications égalitaires n’empiètent pas sur le salaire et le pouvoir de l’homme, l’oriental est toléré s’il laisse les armées américaines tuer sa famille pour le libérer de la dictature – et libérer sa femme de lui-même par la même occasion. L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de "l’Occident". Parité, combats féministes et homosexuels, Afghanistan, Guantanamo, indigènes et société postcoloniale, loi sur le voile : autant de prismes pour analyser les dominations, tant hétérosexistes, racistes, que capitalistes. Ceux et celles qui refusent ces règles, ceux et celles qui se montrent pour ce qu’ils et elles sont, le paient le prix fort, combattant-e-s d’une guerre qui sera longue. Écrits dans un style offensif, incisif et souvent drôle, ces textes nous forcent à déplacer notre regard, à mettre en lien des événements toujours cloisonnés, et nous apportent ce supplément d’intelligence qui seul permet de comprendre le monde tel qu’il va.
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Lexique écrit par une historienne de la biologie et de la médecine et par une sociologue du travail et du genre qui cherche à démontrer la vitalité de la domination masculine. Offre un outil permettant de mieux en comprendre la construction et les mécanismes.