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Salut à toutes et tous, en ces temps confinés j’ai pensé vous mettre à disposition cette histoire inédite de mon tome 3 « La charge émotionnelle ». Je souhaite plein de …
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« La psychanalyse est face à un choix historique sans précédent : soit elle continue à travailler avec l'ancienne épistémologie de la différence sexuelle et légitime de facto le régime patriarco-colonial qui la soutient, devenant ainsi responsable des violences qu'elle produit, soit elle s'ouvre à un processus de critique politique de ses discours et de ses pratiques. Continuer à pratiquer la psychanalyse en utilisant la notion de différence sexuelle, avec des instruments cliniques comme le complexe d'OEdipe, est aussi aberrant que de prétendre la terre plate. Le temps est venu de sortir les divans sur les places, collectiviser la parole, politiser les corps, débinariser la sexualité et décoloniser l'inconscient : la survie de la psychanalyse est à ce prix. »-- Quatrième de couverture.
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Dans des contextes sociaux souvent hostiles, les parents qui ont des enfants trans doivent prendre des décisions pour eux·elles concernant leur transition personnelle, sociale, légale et médicale. En plus d'être eux·elles aussi à risque de subir de la stigmatisation et de l'isolement, ces parents craignent que leurs enfants soient marginalisés·es ou qu'ils·elles subissent de la violence. Pourtant, peu de professionnels·les de la santé et des services sociaux du réseau public québécois sont formés·es ou sensibilisés·es aux besoins spécifiques des personnes trans et de leur entourage. À travers les récits de huit parents d'enfants trans, cette recherche vise donc à documenter le point de vue de ces parents en explorant leur trajectoire dans les services, en identifiant les ressources auxquelles ils·elles ont eu recours et en analysant les répercussions des services dans leur vie et dans l'accompagnement de leur enfant trans. L'analyse des récits repose sur des théories issues de la psychologie clinique, du féminisme et du travail social. Le concept de maltraitance théorique permet de questionner les discours tenus sur la transidentité au sein des services sociaux et de santé ainsi que les interventions qui en découlent. La perspective féministe favorise une analyse critique dans une perspective de construction des rapports sociaux de genre et l'approche narrative met de l'avant le sens que les parents attribuent à leur expérience dans les services en lien avec leur vie personnelle et familiale. Les données recueillies démontrent de grandes lacunes dans l'offre de services sociaux et de santé du réseau public : rareté des services, délais, outils conceptuels inadéquats et pratiques inappropriées. D'autre part, les services reçus ont des répercussions importantes sur la vie personnelle et familiale des parents, mais également sur l'accompagnement de leur enfant et de sa différence. À cet effet, il importe que tous·tes les professionnels·les adoptent des pratiques trans-affirmatives dans l'accompagnement de ces familles et prennent en compte le point de vue des parents dans l'élaboration des services et des politiques les concernant, eux·elles et leurs enfants trans. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : parents d'enfants trans, services d'aide et d'intervention, féminisme, transféminisme, récits d'expérience, carte narrative, maltraitance théorique, pratique transaffirmative.
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Constatant les obstacles de tous types auxquels les personnes trans (transsexuelles et transgenres) se heurtent toujours de même que les tensions internes traversant la catégorie trans, le présent mémoire constitue une recherche théorique dont l'objectif est d'enrichir le corpus naissant des études trans francophones pour le bénéfice de l'ensemble des sujets concernés. La question de recherche principale se pose comme suit : « Comment conceptualiser ce que vivent les personnes trans? » et s'accompagne de deux sous-questions de recherche, soit « Comment des sujets trans ont-ils émergé? » et « Que vivent aujourd'hui ces sujets trans? » L'analyse prend son ancrage dans une perspective féministe matérialiste adaptée aux réalités trans, posant ainsi les bases de ce qui pourrait devenir un matérialisme trans. Le matériau résulte de recensions et de synthèses d'écrits pré-existants, l'enjeu n'était pas tellement de créer de nouvelles données que de poser un regard vif et englobant sur celles déjà disponibles. La discussion se présente en trois temps : 1) l'émergence de sujets trans et la constitution de séries trans ; 2) la domination, l'oppression et l'injustice herméneutique subies par les sujets trans et 3) l'examen de l'arsenal conceptuel trans développé depuis les années 1990, principalement en français et en anglais, de ses limites et de ses potentialités. Il en ressort que de nombreux concepts développés pour nommer ce que vivent les personnes trans ne sont pas à même de saisir les rapports sociaux en présence et que des lacunes considérables se présentent dans la considération de leur consubstantialité. Le concept de cisgenrisme, toutefois, porte la promesse d'analyses en termes de rapports sociaux. Dans son ensemble, le travail produit soulève la complexité des rapports sociaux de genre et de race au sein même de la catégorie trans de même que l'importance d'effectuer du travail universitaire qui bénéficie à toutes les personnes trans, et non pas seulement aux moins marginalisées d'entre elles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : transphobie, cissexisme, cisgenrisme, cisgenrenormativité, cisnormativité, transmisogynie, matérialisme trans, transféminisme, consubstantialité des rapports sociaux, théories trans.
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Conférence d'ouverture du colloque « Les femmes dans les sciences humaines : étudier, enseigner, travailler, militer » Date de l’événement : 20 mars 2014 Hélène Charron, chercheure au Conseil du statut de la femme, chercheure associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, et chargée de cours en études féministes et en sociologie.
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Conférence de Joan W. Scott présentée en anglais le 18 octobre 2012 par l’Institut de recherches et d'études féministes. Joan W. Scott est titulaire de la Chaire de recherche Harold F. Linder en sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton au New Jersey. Autrice de nombreux articles et ouvrages traduits dans plusieurs langues, elle est bien connue pour son élaboration théorique du concept de genre comme catégorie d’analyse.
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La pensée féministe s'est historiquement attachée, depuis -- voire en dehors de -- la tradition matérialiste, à montrer que le rapport declasse n'épuise pas l'expérience de la domination vécue par les femmes et, plus généralement, par les minorités sexuelles. Plus encore, en élaborant des outils d'analyse tels que le mode de production domestique, les rapports sociaux de sexe ou le rapport de genre , la pensée féministe a travaillé sur l'imbrication des rapports de pouvoir, dénaturalisant la catégorie de sexe à l'aune de ses déterminations historico-sociales. Depuis quelques années en France, la réflexion sur l'imbrication des rapports de pouvoir s'est complexifiée davantage, notamment sous l'influence des travaux nord et sud-américains, mais aussi caribéens ou indiens. Les problématiques relatives aux identités sexuelles, aux régimes de sexualité, mais aussi celles qui articulent le genre et la nation, la religion et/ou la couleur, ont permis de développer un véritable champ de réflexion. La question cruciale de l'articulation du sexisme et du racisme, notamment, a ainsi renouvelé tout autant l'agenda des mouvements féministes que la recherche universitaire. Cet ouvrage a pour mais d'interroger les différents outils critiques pour penser l'articulation des rapports de pouvoir de sexe et de race ont-elles méthodologiquement le même statut que la classe ? À quelles conditions utiliser la catégorie decourse comme une catégorie d'analyse ? L'analyse en termes de classe a t-elle été éclipsée par l'analyse croisée du sexisme et du racisme, après les avoir longtemps occultés ?...) cet ouvrage discute les différents modes de conceptualisation de ce que l'on pourrait appeler l'hydre de la domination : analogique, arithmétique, géométrique, généalogique. À partir de différentes traditions disciplinaires (sociologie, science politique, philosophie, psychologie, littérature...), les contributions ici réunies présentent un état des lieux des diverses appréhensions de l'imbrication des rapports de pouvoir -- intersectionnalité , consubstantialité , mondialité , postcolonialité , ... et, ce faisant, (re)dessinent les contours d'une véritable épistémologie de la domination.
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Les études sur le genre suscitent une production scientifique de plus en plus massive et pluridisciplinaire. Cette floraison requiert une présentation claire et rigoureuse des outils forgés par les sciences humaines et sociales pour penser le(s) masculin(s) et le(s) féminin(s). Comment naissent les identités de genre ? Quel éclairage les sciences sociales apportent-elles sur la sexualité ? Hommes et femmes ont-ils/elles le même rapport au travail ? Leurs loisirs et leur sociabilité sont-ils identiques ? Quel rôle le genre joue-t-il en politique ? Les identités de genre sont-elles en crise, une «domination» masculine persiste-t-elle ? Intégrant les développements les plus récents et des problématiques de plus en plus débattues (violences, genre et développement, brouillage des identités de genre, etc.), cet ouvrage présente de nombreuses études de cas. Il invite, au-delà d'un public de spécialistes, à questionner des catégories bien moins «naturelles» que ne le suggère le sens commun.
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A hard-hitting look at the regulation of sexual difference and its role in circumscribing African American culture. The sociology of race relations in America typically describes an intersection of poverty, race, and economic discrimination. But what is missing from the picture—sexual difference—can be as instructive as what is present. In this ambitious work, Roderick A. Ferguson reveals how the discourses of sexuality are used to articulate theories of racial difference in the field of sociology.