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Dans une série d'essais courts, accessibles et éclairants, hooks explore les sujets déroutants et parfois controversés que les enseignants et les élèves l'ont invitée à aborder depuis la publication des précédents volumes à succès de sa série Teaching, Teaching to Transgress et Teaching Community . . Les questions sont variées et vastes, allant de la question de savoir si un enseignement significatif peut avoir lieu dans une grande salle de classe à la confrontation des problèmes d'estime de soi. Un professeur, par exemple, a demandé comment les professeures noires peuvent maintenir une autorité positive dans une salle de classe sans être vues à travers le prisme de stéréotypes racistes et sexistes négatifs. Un enseignant a demandé comment gérer les larmes en classe, tandis qu'un autre voulait savoir comment utiliser l'humour comme outil d'apprentissage. Abordant les questions de race, de sexe et de classe dans ce travail, hooks discute de l'équilibre complexe qui nous permet d'enseigner, de valoriser et d'apprendre des œuvres écrites par des auteurs racistes et sexistes. Soulignant l'importance de la lecture, elle insiste sur la primauté de la liberté d'expression, une éducation démocratique de l'alphabétisation. Tout au long de ces essais, elle célèbre le pouvoir transformateur de la pensée critique. C'est un travail intellectuel provocateur, puissant et joyeux. C'est une lecture incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'éducation aujourd'hui.
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« En 2011, le service de leadership du Y des femmes de Montréal (maintenant appelé services jeunesse) et le service aux collectivités de l’UQAM ont produit un guide d’accompagnement pour déposer une plainte contre les images et messages à caractère sexiste et sexuel dans les médias. Ce travail est né de l’inquiétude conjointe des deux organismes quant à l’augmentation de la diffusion dans les médias d’images et de messages à caractère sexiste, sexuel ou pornographique. Il semble que les consommateurs et consommatrices soient plus défavorables aux messages ouvertement sexistes, néanmoins, les publicités continuent de présenter les femmes et les hommes dans des rôles stéréotypés. Cela est peut-être encore plus pernicieux, car plus difficile à identifier. C’est pour cette raison qu’il est important d’actualiser ledit guide. Nous disions précédemment que les stéréotypes de genre dans les publicités sexistes avaient peu évolué, mais les usages numériques et technologiques, eux, ont changé, nécessitant une mise à jour facilitant le dépôt de plainte. » (2010, 5)
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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Le contexte dans lequel se déroule l’action politique des féministes noires latino-américaines et des Caraïbes est marqué par l’histoire de la colonisation et de l’esclavage. À travers les figures des Ialodês , symboles d’autorité féminine dans certaines cultures africaines, amenées au Brésil notamment au travers des pratiques religieuses, l’autrice montre certains éléments de la pratique politique des femmes afro-descendantes qui précèdent le féminisme théorique, créé en Occident. Elle critique le féminisme latino-américain et des Caraïbes, influencé par celui d’Europe et des États-Unis, notamment pour son caractère excluant, du fait de sa vision classiste et raciste, tout en reprenant certain de ses apports. Werneck critique par ailleurs la politique d’identité pratiquée par une grande partie du mouvement de femmes afro-descendantes, qu’elle considère insuffisant pour permettre la mobilisation politique, pourtant nécessaire face à la mondialisation économique et les nouveaux contextes historiques. Elle présente ainsi de nouveaux défis au mouvement social anti-raciste et anti-sexiste.
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" Les stéréotypes d'antan, pudiquement appelés "nos repères", nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur éclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentées de répliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le rétablissement des frontières. C'est le piège où ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberté, de freiner la marche vers l'égalité et de renouer avec le séparatisme. Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement à ses espérances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est même à craindre que leurs relations avec les hommes se détériorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. "
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Les femmes n'aiment pas les sciences. Les sciences n'aiment pas les femmes." Cette opinion repose sur un postulat : les femmes seraient tout entières du côté de l'intuition et de la sensibilité, les sciences du côté d'une pure rationalité. Et si ces "évidences" séculaires, confirmées par la longue exclusion des femmes des pratiques scientifiques, n'étaient qu'une histoire d'interdits, d'obstacles, de préjugés et de pouvoir? En effet, l'entrée des femmes dans l'enceinte sacrée des sciences et des technologies et une meilleure connaissance tant des femmes que du travail scientifique remettent aujourd'hui en cause leur prétendue incompatibilité. Réponses à quelques questions, entre autres : quelles sont les conditions d'accès à l'activité et à la création scientifiques, et par quelles procédures les femmes s'en trouvent-elles encore si souvent écartées? Comment cependant les femmes ont-elles contribué et contribuent-elles au développement des sciences? Leur entrée dans ce domaine peut-elle produire des effets sur le fonctionnement du savoir, sur l'éthique ou la politique de la recherche? Bref, la science a-t-elle un sexe?
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At the dawn of the 20th century, a multi-generational family in the Gullah community on the Sea Islands off of South Carolina – former West African slaves who adopted many of their ancestors’ Yoruba traditions – struggle to maintain their cultural heritage and folklore while contemplating a migration to the mainland, even further from their roots. The first wide release by a black female filmmaker, DAUGHTERS OF THE DUST was met with wild critical acclaim and rapturous audience response when it initially opened in 1991. Casting a long legacy, DAUGHTERS OF THE DUST still resonates today, most recently as a major in influence on Beyonce’s video album Lemonade. Winner of the Cinematography Award and nominated for the Grand Jury Prize in the Dramatic competition at the Sundance Film Festival. Chosen for preservation by the National Film Preservation Board, USA
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Qui décide ce qui est beau ? Qu’est-ce qui influence nos critères de beauté ? Pourquoi des volumineuses hanches et fesses sont décriées sur le corps de Serena Williams mais adulées sur celui de Kim Kardashian ? Pourquoi le phénomène de « black fishing » par des youtubeuses blanches qui s’obscurcissent la peau et se crêpent les cheveux en dit long sur nos pratiques d’appropriation des corps non-blancs, au delà d’une simple fantaisie esthétique passagère ? Quand les attributs corporels des femmes racisées deviennent positifs sur un corps blanc, impossible de nier que la beauté est un rapport de force. Grace Ly et Rokhaya Diallo poursuivent leur réflexion autour de l’appropriation culturelle, plus spécifiquement la réappropriation des caractéristiques physiques des corps des femmes non-blanches, avec Jennifer Padjemi du podcast Miroir miroir.
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Vers un féminisme post-colonial. Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles. Kimberlé Crenshaw a entamé cette réflexion dans la lignée du courant du black feminism aux Etats Unis qui définit la domination de genre sans jamais l'isoler des autres rapports de pouvoir à commencer par le racisme ou le rapport de classe. Les féministes noires, dans les années soixante-dix, contestaient déjà publiquement le féminisme du mouvement de libération des femmes comme issu des classes moyennes supérieures, basé sur des privilèges de race et de classe. Elles les accusaient de parler pour les autres, et en leur nom. En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. Les unes défendent l'unité du féminisme, les autres la nécessité de prendre en compte la diversité des expériences face au sexisme. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. La plupart d'entres-elles créent aussi des collectifs, sont présentes dans les manifestations, se rencontrent, s'organisent. Toutes prônent un féminisme intersectionnel, interrogent le féminisme majoritaire et réinventent une lutte à leur image. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? Quel serait le visage d'un féminisme intersectionnel, post-colonial en France ?
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Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)
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Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/
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On discute avec nos invité.e.s d’une multitude de sujets dans le but de s'instruire, de se questionner et de repenser les codes ensemble, sous une perspective féministe.
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