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Avez-vous remarqué ce personnage en marge du cadre, dont on ne nous raconte pas l’histoire? Une enquêtrice décide de suivre la piste des femmes entrevues dans les portraits de Marx. Ses antennes féministes remuent en direction de l’héritage marxien: tant de gloire virile recouvrant une pensée d’égalité, c’est louche. Quel risque courons-nous si nous nous intéressons aux femmes qui étaient là? Une simple promenade qui, au final, chamboule tout. Vous qui possédez Le petit Karl comme un catalogue d’outils à dégainer dans toutes les situations, que savez-vous de l’œuvre d’Eleanor Marx? De l’influence de Jenny ou de Laura Marx? Camarades, quelqu’un vous a-t-il parlé d’elles pendant ces nombreuses années d’université?
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Depuis 1973, des travailleuses et travailleurs du sexe aux quatre coins de la planète se regroupent et se mobilisent. Qui sont ces personnes, comment s’organisent-elles et pourquoi revendiquent-elles la décriminalisation de leur travail? Qu’ont-elles à dire à propos du syndicalisme, du féminisme, de la lutte contre le sida, de la violence ou des phénomènes migratoires? Tout en situant le mouvement des travailleuses du sexe dans son contexte historique et international, cette anthologie unique propose une sélection de documents inédits ou traduits en français pour la première fois. Luttes XXX nous invite à la rencontre d’un mouvement social méconnu. Ici, les voix des travailleuses et travailleurs du sexe, longtemps réduites au silence, s’élèvent, réclament justice.
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Dans une série d'essais courts, accessibles et éclairants, hooks explore les sujets déroutants et parfois controversés que les enseignants et les élèves l'ont invitée à aborder depuis la publication des précédents volumes à succès de sa série Teaching, Teaching to Transgress et Teaching Community . . Les questions sont variées et vastes, allant de la question de savoir si un enseignement significatif peut avoir lieu dans une grande salle de classe à la confrontation des problèmes d'estime de soi. Un professeur, par exemple, a demandé comment les professeures noires peuvent maintenir une autorité positive dans une salle de classe sans être vues à travers le prisme de stéréotypes racistes et sexistes négatifs. Un enseignant a demandé comment gérer les larmes en classe, tandis qu'un autre voulait savoir comment utiliser l'humour comme outil d'apprentissage. Abordant les questions de race, de sexe et de classe dans ce travail, hooks discute de l'équilibre complexe qui nous permet d'enseigner, de valoriser et d'apprendre des œuvres écrites par des auteurs racistes et sexistes. Soulignant l'importance de la lecture, elle insiste sur la primauté de la liberté d'expression, une éducation démocratique de l'alphabétisation. Tout au long de ces essais, elle célèbre le pouvoir transformateur de la pensée critique. C'est un travail intellectuel provocateur, puissant et joyeux. C'est une lecture incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'éducation aujourd'hui.
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L'une des originalités de cet ouvrage est d'offrir au public francophone une pensée féministe critique, encore peu connue en France, des institutions internationales (Nations Unies, Banque mondiale, Fonds monétaire international) et de la dangereuse récupération des pauvres et des femmes à laquelle elles se livrent. Quels que soient leur faiblesse et leur dénuement, tous devraient devenir des consommateurs et tous les moyens, parés de l'infinie bonne conscience du capitalisme, sont bons pour arriver à ce résultat convoité. Dégradante convoitise qui se cache, trop souvent avec l'aide des Nations Unies, sous le vocable de l'aide au " développement ". C'est là un des redoutables aspects de la mondialisation ; il réside dans un paradoxe tout aussi redoutable : la prolifération d'un discours multiforme mais univoque, diffusé sans répit selon de multiples modalités de communication, ce qui efface son sens et le lisse jusqu'à le rendre translucide. Autosatisfaction sémantique; mithridatisation par la monotonie. D'autres contributions montrent en contrepoint l'inscription factuelle des dénonciations générales. Les exemples fournis auraient pu être plus nombreux mais il nous a semblé suffisant de marquer quelques liens parmi d'autres.
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Au XVIIe siècle, quatre philosophes, à quelques décennies d'intervalle, formulent en des styles très différents la thèse selon laquelle l'égalité entre les hommes et les femmes est une évidence, une vérité indiscutable. Marie de Gournay, Anna Maria Van Schurman, François Poullain de la Barre et Gabrielle Suchon, estiment que si les interdictions et les discriminations frappant les femmes perdurent, c'est que la querelle entre les défenseurs et les pourfendeurs du " Beau Sexe " est biaisée : les présupposés de la différence sexuelle rendent la question de l'égalité ou de l'inégalité des sexes indécidable.
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Nothing Mat(t)ers est une critique féministe des théories de Foucault, Derrida et Lacan, entre autres. Somer Brodribb analyse les textes et les arguments que le poststructuralisme a désignés comme centraux, exposant ainsi la misogynie en leur cœur. Brodribb fournit une histoire des définitions du structuralisme, du poststructuralisme, de la déconstruction et du postmodernisme
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Lorsque naît l'Islam en 622, l'intention du Prophète est d'instaurer une communauté religieuse et démocratique où hommes et femmes discuteront les lois de la cité. Quels méandres ont mené jusqu'à cette figure prégnante de la femme voilée, mise à l'écart de la vie politique, confinée dans l'espace privé au nom de la foi religieuse? Avec l'aide des autorités religieuses de l'université Qarawiyine de Fès, l'autrice a mené une véritable enquête à travers l'abondante littérature religieuse. Elle dresse l'état des lieux dans la Médine du VIIe siècle, lorsque les épouses du Prophète discutaient politique et guerroyaient.
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En 1622, Marie de Gournay réfute la thèse de la soi-disant infériorité ou supériorité d'un sexe par rapport à l'autre. Ses prises de position dans l'Egalité des hommes et des femmes et Grief des dames, déchaînèrent contre elle la fureur de ses contemporains qui défendaient depuis des siècles que la différence naturelle des sexes justifiait le statut d'infériorité des femmes.