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Demi-journée d'études organisée par l'IREF, 30 mai 2019 - L’injustice épistémique : un concept pertinent pour les études féministes. Conférence de la professeure de sociologie Janik Bastien Charlebois - Les apports de la théorisation de l'injustice épistémique à l'analyse des expériences intersexes.
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La figure de la lesbienne a hanté la littérature érotique et pornographique bien avant que l'homosexualité ne soit « inventée » (Foucault) par la médecine psychiatrique dans le troisième quart du XIXe siècle. Cet article traite de la représentation de la « lesbienne » dans la littérature portugaise. littérature de siècle. Ces lesbiennes, créées par et destinées à un public masculin, sont le résultat et le produit d'un « esprit droit » (Wittig) qui fantasme les relations entre femmes tout en effaçant la réalité : la possibilité d'un véritable amour entre femmes. Néanmoins, au tournant du siècle, certaines d'entre elles sortiront du placard, plus ou moins forcées, donnant un « visage » à la lesbienne portugaise invisible
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L'humoriste australienne Hannah Gadsby redéfinit l'humour standard en combinant lignes assassines et révélations troublantes sur les genres, la sexualité et l'enfance.
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Même si la visibilité et l’acceptation des femmes trans ont augmenté à l’échelle mondiale ces dernières années, ces progrès s’inscrivent principalement dans un récit traditionnel et hétéronormatif. Mais un nombre croissant de femmes trans s’identifient comme lesbiennes butch et remettent en question ce récit hétéronormatif. L’existence des femmes trans butch a suscité un débat sur leur place au sein des communautés queer et lesbiennes et sur la manière dont leurs performances de genre s’inscrivent dans la compréhension traditionnelle butch/femme des relations lesbiennes ou queer. Cet article cherche à explorer les intersections de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle que vivent les femmes trans butch lorsqu’elles s’engagent dans les communautés lesbiennes et trans.
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Literature that explored female homosexuality flourished in late nineteenth-century France. Poets, novelists, and pornographers, whether Symbolists, Realists, or Decadents, were all part of this literary moment. In Sapphic Fathers, Gretchen Schultz explores how these male writers and their readers took lesbianism as a cipher for apprehensions about sex and gender during a time of social and political upheaval. Tracing this phenomenon through poetry (Baudelaire, Verlaine), erotica and the popular novel (Belot), and literary fiction (Zola, Maupassant, Péladan, Mendès), and into scientific treatises, Schultz demonstrates that the literary discourse on lesbianism became the basis for the scientific and medical understanding of female same-sex desire in France. She also shows that the cumulative impact of this discourse left tangible traces that lasted well beyond nineteenth-century France, persisting into twentieth-century America to become the basis of lesbian pulp fiction after the Second World War.
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Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d’un vêtement, d’une courbe, d’une teinte de cheveux. Les filles en série créent l’illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l’usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu’elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l’identité qu’on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir. Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu’aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s’attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d’agressions et Beyoncé.
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Cet article s'appuie sur les résultats d'une enquête qualitative menée auprès de 65 jeunes lesbiennes, gais, bisexuels et en questionnement (LGBQ) québécois qui ont témoigné de leurs expériences scolaires en lien avec l'homosexualité. Les entrevues visaient à rendre compte de la place de la diversité sexuelle dans les cours, à relever les façons dont est abordée cette thématique en classe, ainsi qu'à examiner les perceptions qu'ont les participants de ces moments de visibilité. Les jeunes LGBQ rapportent que les sujets relatifs à la diversité sexuelle sont rarement abordés à l'école, mais se souviennent avec force détails de chacune des mentions de ces sujets. Nombre d'entre eux rapportent une vive crainte d'être étiqueté comme homosexuel à l'occasion de telles séances, ou encore de faire l'objet de railleries homophobes par la suite.