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« Le présent document répond donc à l’objectif 1 [de s’outiller d’un guide des bonnes pratiques en matière de recherche dans le Nord]. Afin de rencontrer le second objectif, un forum sur les besoins de recherche des Premiers Peuples a eu lieu en mars 2017 à Val-d’Or. Cet événement a donné lieu à un rapport et les enjeux soulevés ont été intégrés aux axes de recherche de l’INQ. Il est convenu que le forum de même que la liste des besoins en recherche peuvent évoluer et changer dans le temps. C’est pour cette raison que le GTPP pense tenir d’autres événements semblables dans le futur dans différentes communautés autochtones du Québec nordique.» [Extrait page 5]
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Nous proposons que le slam L’âme en tannage démontre une tentative explicite de décolonisation à travers une résistance et une résurgence culturelles, exprimées notamment par le biais d’une mise en emphase de différences identitaires nettes et assumées, contemporaines et historiques, entre la narratrice autochtone et son destinataire non-autochtone. Nous sommes d’avis que l’expression critique de relations de réciprocité et d’interdépendance reliant les notions de la territorialité, de l’oralité et de la mémoire collective sert d’assise au programme de décolonisation mis en branle par la jeune femme. Grâce à l’utilisation de l’ironie, de néologismes critiques, de déterminants antagonistes et de sonorités char- gées au plan culturel, l’auteure établit effectivement des liens de corrélation puissants entre ses projets de souveraineté orale, de souveraineté territoriale, et de souveraineté mémorielle. À travers une analyse sommaire de passages extraits du slam de Kanapé Fontaine, nous tenterons d’analyser ces quelques stratégies discursives et épistémologiques de décolonisation proposées par la jeune poète innue, témoignant vraisemblablement de la résolution de ces scissions identitaires internes évoquées par Lamy au profit d’un programme explicite et organisé de résistance et de résurgence culturelles, sociales et politiques.
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Undivided Rights captures the evolving and largely unknown activist history of women of color organizing for reproductive justice—on their own behalf.Undivided Rights presents a textured understanding of the reproductive rights movement by placing the experiences, priorities, and activism of women of color in the foreground. Using historical research, original organizational case studies, and personal interviews, the authors illuminate how women of color have led the fight to control their own bodies and reproductive destinies. Undivided Rights shows how women of color—-starting within their own Latina, African American, Native American, and Asian American communities—have resisted coercion of their reproductive abilities. Projected against the backdrop of the mainstream pro-choice movement and radical right agendas, these dynamic case studies feature the groundbreaking work being done by health and reproductive rights organizations led by women-of-color.The book details how and why these women have defined and implemented expansive reproductive health agendas that reject legalistic remedies and seek instead to address the wider needs of their communities. It stresses the urgency for innovative strategies that push beyond the traditional base and goals of the mainstream pro-choice movement—strategies that are broadly inclusive while being specific, strategies that speak to all women by speaking to each woman. While the authors raise tough questions about inclusion, identity politics, and the future of women’s organizing, they also offer a way out of the limiting focus on "choice."Undivided Rights articulates a holistic vision for reproductive freedom. It refuses to allow our human rights to be divvied up and parceled out into isolated boxes that people are then forced to pick and choose among.
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This Special Issue aims to explore the complex and contested relationship between Trauma Studies and postcolonial theory, focusing on the possibilities for creating a decolonized trauma theory that takes account of the suffering of minority groups and non-Western cultures, broadly defined as cultures beyond Western Europe and North America. The issue builds on the insights of, inter alia, Stef Craps's book, Postcolonial Witnessing, and responds to his challenge to interrogate and move beyond a Eurocentric trauma paradigm.
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The editors and contributors to Color of Violence ask: What would it take to end violence against women of color? Presenting the fierce and vital writing of organizers, lawyers, scholars, poets, and policy makers, Color of Violence radically repositions the antiviolence movement by putting women of color at its center. The contributors shift the focus from domestic violence and sexual assault and map innovative strategies of movement building and resistance used by women of color around the world. The volume's thirty pieces—which include poems, short essays, position papers, letters, and personal reflections—cover violence against women of color in its myriad forms, manifestations, and settings, while identifying the links between gender, militarism, reproductive and economic violence, prisons and policing, colonialism, and war. At a time of heightened state surveillance and repression of people of color, Color of Violence is an essential intervention.
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« Ce site se veut à la fois le récit de Kaianishkat, un projet de formation à la recherche destinée à des femmes autochtones en communauté, et un espace de partage des outils d’accompagnement à la recherche qui ont été codéveloppés tout au long de ce projet, [...] sous forme de courtes fiches explicatives des principaux éléments à considérer dans le cadre de la réalisation d’une recherche. Ces fiches, destinées en premier lieu à des femmes autochtones souhaitant réaliser des projets de recherche en communauté, peuvent, en revanche, être utiles à quiconque veut amorcer un processus de recherche » [Portion du résumé original]
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Conférence de Paola Bacchetta, Université de Californie à Berkeley à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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L’enfant grandit avec son grand-père qui, avant sa mort, lui apprend tout de la vie et de la Terre. Tels des vautours, des Polichinelles (Blancs) débarquent, pillent le territoire, la culture et la langue. En cinq tableaux, Qu’as-tu fait de mon pays ? • Tanite nene etutamin nitassi ? raconte l’histoire de la dépossession des peuples autochtones et les abus du système colonial. Née en 1926 dans le Grand Nord, An Antane Kapesh, gardienne de la mémoire de son peuple, est la première auteure innue. Mère de huit enfants, elle décède en 2004. Sa parole demeure fondamentale pour l’histoire.
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Composés de collectifs, de groupes et de réseaux mobilisés autour d’enjeux de lutte divers, le mouvement antiautoritaire qui s’est consolidé au Québec dans la foulée des mobilisations altermondialistes est guidé par des valeurs qui s’inspirent d’une « boussole éthique » commune. Cette dernière est fondée sur une vision de l’anarchisme en tant que processus qui se réalise par la préfiguration, ici et maintenant, d’une société fondée sur l’autonomie collective. Trois microcohortes de militantes et de militants (pro)féministes ont alimenté le développement de pratiques en ce sens, par la promotion de l’autoorganisation et de l’autodétermination. Les microcohortes des féministes radicales et (pro)féministes, des radical queers et, enfin, des féministes et des (pro)féministes qui s’engagent dans la lutte anticoloniale et antiraciste ont contribué à l’atteinte de cet objectif par l’entremise d’une démarche de pollinisation qui permet la diffusion de ces pratiques dans différents espaces du mouvement et à l’extérieur de celui-ci. L’analyse présentée dans cet article est le fruit d’un travail de recherche-action participative réalisé au sein du Collectif de recherche sur l’autonomie collective (CRAC), groupe d’affinité (pro)féministe et antiautoritaire dont l’objectif était de documenter les initiatives de son propre mouvement.
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Sœurs volées, femmes disparues, féminicides ignorés… Alors que Harper refuse toujours de voir les crimes contre les femmes autochtones comme un phénomène de société, des voix s’élèvent pour décrire et dénoncer une culture d’impunité et d’aveuglement. Le problème, criant au Canada, est présent partout dans le monde.
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« Ce protocole de recherche est en premier lieu un instrument collectif pour les chefs et les gestionnaires des communautés qui sont invités à participer à des projets de recherche ou à collaborer à ceux-ci. Cet instrument sert de guide aux Premières Nations, aux communautés et aux organisations régionales des Premières Nations, mais aussi indirectement à la communauté scientifique, afin de réglementer et encadrer les activités de recherche qui se déroulent sur le territoire des Premières Nations ou auprès de leur peuple respectif. […] [C]et instrument n’est pas un substitut aux outils, politiques ou guides existant au sein des Premières Nations, des communautés et des organisations des Premières Nations. Nous réitérons le fait que les Premières Nations doivent exercer leur gouvernance en matière de gestion de l’information et des connaissances collectives et qu’elles ont la responsabilité de protéger et de conserver leur patrimoine informationnel. Cet instrument est donc un outil supplémentaire pour poursuivre les actions entreprises dans ce secteur ». [Résumé original]
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« Les présentes lignes directrices en matière de recherche ont été élaborées pour les femmes autochtones, membres et employées de FAQ [Femmes Autochtones du Québec], pour les décideurs et les gestionnaires des communautés autochtones ainsi que pour les chercheurs qui désirent entreprendre un projet de recherche impliquant les femmes autochtones. Elles ont pour but d’aider les principales intéressées à mieux gérer les multiples propositions de projet de recherche reçues ainsi qu’à prendre des décisions éclairées sur leur éventuelle implication ou non dans les projets proposés. Ces lignes directrices proposent également une démarche à suivre afin d’arriver à l’établissement d’une relation égalitaire, transparente et mutuellement respectueuse entre les femmes autochtones et les chercheurs. Le présent document propose une mise en contexte de la recherche impliquant les Peuples autochtones et plus particulièrement celle qui concerne les femmes autochtones. Il propose également un bref aperçu d’outils existants ainsi que des principes (tels que les principes PCAP pour propriété, contrôle, accès et possession des informations) et des modalités (étapes de recherche et méthodologie) devant être respectés. Enfin, une liste de vérification à effectuer lors de l’analyse d’un projet de recherche ainsi qu’une liste de références bibliographiques complètent le présent document qui se veut évolutif et inclusif » (pp. 3-4)
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This dissertation examines African and African Diaspora concert dance in Montreal in relation to Canadian multicultural policies and Québec nationalism. The multiple layers of colonization and various waves of immigration to Québec have made the province a unique nation with its own complex history of racial construction, quite unlike the racial histories of the U.S. or the rest of Canada (though still greatly informed by these racial paradigms). In the debates that arise in Québec over multiculturalism, language is often seen as the main cultural component in need of preservation. However, this focus on language often masks other elements at play in these cultural debates, in particular, how "race" informs notions of cultural belonging in Québec. A focus on African Diaspora dance in Montreal (Québec's largest and most demographically varied city) helps bring racial construction to the fore for two reasons. First, language differences do not distinguish Québec's Black community from the white French-Canadian majority as Québec's Black population is comprised mainly of French-speakers, and accordingly, studying Montreal's African Diaspora reduces the significance of linguistic difference. Second, concentrating on dance practices helps identify how the Montreal public interprets bodies and their cultural meanings. By analyzing the public support and critical reception of African Diaspora dance practices in Montreal, this dissertation examines how racial difference is constructed through multicultural rhetoric, policies, and debates about dance; it also suggests that dance practitioners have the ability to change and inform these constructed identities and the social landscape that frames them. To conduct this research, I use archival material along with personal interviews and participant-observer ethnography to examine: the early visits of Les Ballets Africains to North America (with a particular focus on Montreal); the Montreal-based company Les Ballets Jazz; the 1999 Montreal festival Afrique: Aller/Retour; and the work of Contemporary African dance choreographer Zab Maboungou. With these subjects, my projects contributes a partial history of African Diaspora dance in Montreal and analyzes the effectiveness and the shortcomings of Canadian Multiculturalism on this community.
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Vous trouverez dans cette publication des conférences […] ainsi qu’un partage des idées ayant émergé [lors d’un séminaire tenu à l’UQAT]. Nous espérons que ces différents textes pourront nourrir la réflexion et servir de référence aux communautés autochtones, ainsi qu’aux professeurs et étudiants qui font ou ont l’intention de faire de la recherche avec les Peuples autochtones. [Extrait page 5]
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"Ce livre est une imagination." Ainsi commence cette collection examinant les approches critiques centrées sur les Autochtones pour comprendre la vie et les communautés gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2) et les implications créatives de la théorie queer dans les études autochtones. Ce livre n’est pas tant un manifeste qu’un dialogue – une « écriture dans une conversation » – entre un groupe lumineux d’universitaires-activistes revisitant l’histoire des études gaies et lesbiennes dans les communautés autochtones tout en ouvrant la voie à des théories et méthodologies centrées sur les Autochtones. L’ouverture audacieuse aux études autochtones queer invite à de nouveaux dialogues dans les études autochtones sur les orientations et les implications des études autochtones queer. La collection engage notamment les mouvements autochtones GLBTQ2 comme des alliances qui appellent également des allié.e.s au-delà de leurs frontières, que les coéditeurices et contributeurices modèlent en croisant leurs identités variées, notamment autochtone, trans, hétérosexuelle, non-autochtone, féministe, bispirituelle, mixte. du sang et des homosexuels, pour n'en nommer que quelques-uns. Enraciné.e.s dans les Amériques autochtones et le Pacifique, et s’appuyant sur des disciplines allant de la littérature à l’anthropologie, les contributeurices de Queer Indigenous Studies appellent les mouvements autochtones GLBTQ2 et leurs allié.e.s à centrer une analyse qui critique la relation entre le colonialisme et l’hétéropatriarcat. En répondant aux tournants critiques de la recherche autochtone qui centrent les épistémologies et les méthodologies autochtones, les contributeurices se joignent à la refonte des études autochtones, des études queer, des études transgenres et des féminismes autochtones. Basé sur la réalité selon laquelle les peuples autochtones queer « subissent une oppression à plusieurs niveaux qui a un impact profond sur notre sécurité, notre santé et notre survie », ce livre est à la fois une imagination et une invitation au/la lecteurice à se joindre à la discussion sur la décolonisation de la recherche, de la théorie et de la théorie des peuples queer autochtones. , ce faisant, de participer à la résistance alliée œuvrant en faveur d’un changement positif.
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Les personnes bispirituelles, identifiées par de nombreux noms et positions tribales spécifiques au sein de leurs communautés, vivent, aiment et créent de l'art depuis des temps immémoriaux. Ce n’est cependant que dans les années 1970 que la littérature autochtone queer contemporaine a attiré l’attention du public. Même aujourd’hui, seule une poignée de livres en parlent spécifiquement, notamment la collection de 1988 Living the Spirit: A Gay American Indian Anthology. Depuis la publication de ce livre il y a vingt-trois ans, aucune autre collection n'a été publiée se concentrant explicitement sur l'écriture et l'art des peuples autochtones bispirituels et queer. Cette collection historique s'efforce de refléter la complexité des identités au sein des communautés autochtones gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2). Rassemblant le travail d'écrivains confirmés et de nouvelles voix talentueuses, cette anthologie couvre les genres (fiction, non-fiction, poésie et essai) et les thèmes (mémoire, histoire, sexualité, indigénéité, amitié, famille, amour et perte) et représente un tournant décisif. moment dans les littératures amérindiennes et autochtones, les études queer et les intersections entre les deux. En collaboration, les pièces de Sovereign Erotics démontrent non seulement la diversité radicale des voix des écrivains autochtones GLBTQ2 d'aujourd'hui, mais également la beauté, la force et la résilience des personnes autochtones GLBTQ2 au XXIe siècle. Contributeurs : Indira Allegra, Louise Esme Cruz, Paula Gunn Allen, Qwo-Li Driskill, Laura Furlan, Janice Gould, Carrie House, Daniel Heath Justice, Maurice Kenny, Michael Koby, M. Carmen Lane, Jaynie Lara, Chip Livingston, Luna Maia , Janet McAdams, Deborah Miranda, Daniel David Moses, DM O'Brien, Malea Powell, Cheryl Savageau, Kim Shuck, Sarah Tsigeyu Sharp, James Thomas Stevens, Dan Taulapapa McMullin, William Raymond Taylor, Joel Waters et Craig Womack
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Le sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur. Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées. Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
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« An innovative and important contribution to Indigenous research approaches, this revised second edition provides a framework for conducting Indigenous methodologies, serving as an entry point to learn more broadly about Indigenous research" (résumé de l'éditeur). Divers chapitres s'intéressent à des dimensions relatives à la recherche partenariale, participative ou collaborative » [Résumé équipe ORPCC]
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« This paper documents the process of implementing an Aboriginal-guided research approach to examining the lived experiences of Metis and First Nations peoples with diabetes in Winnipeg, Manitoba, Canada. A newly developed Aboriginal-oriented process framework for decolonizing research includes, in order of application, the six processes of rationalizing, enabling, facilitating, experiencing, accepting, and enacting decolonizing research. We review the key methodological elements of our research as a basis for discussing this decolonizing process framework that challenges traditional western ways of doing research, and requires the reformulation of underlying assumptions and methods. Aboriginal-grounded decolonizing research processes have implications for health researchers and health service providers who work with Indigenous peoples worldwide and are particularly useful for developing culturally grounded, communitybased health promotion programs for Indigenous peoples suffering from health-related problems, including diabetes » [Résumé original]. On y trouve notamment un graphique sur des modalités de décolonisation des recherches, ainsi que plusieurs arguments réitérant l'importance de développer des pratiques de recherche culturellement adaptées [Résumé équipe ORPCC]