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Vous trouverez dans cette publication des conférences […] ainsi qu’un partage des idées ayant émergé [lors d’un séminaire tenu à l’UQAT]. Nous espérons que ces différents textes pourront nourrir la réflexion et servir de référence aux communautés autochtones, ainsi qu’aux professeurs et étudiants qui font ou ont l’intention de faire de la recherche avec les Peuples autochtones. [Extrait page 5]
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Malgré le fait que le concept d’homophobie ait été critiqué pour sa portée limitée et sa tendance à la psychologisation, il demeure plus populaire que l’hétérosexisme et l’hétéronormativité dans la littérature scientifique ainsi que dans les sphères de l’activisme et de l’intervention sociale. En examinant les modes d’infériorisation que chacun de ces concepts est en mesure de recenser ainsi que les pistes d’intervention qu’« homophobie » et « hétérosexisme » rendent respectivement possibles, il est plus facile de mettre en lumière les limites de l’homophobie. Sans nécessairement proscrire le concept, il convient de le subordonner clairement à un cadre d’analyse rendant compte du caractère politique de l’infériorisation des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans* et queer.
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"Ce livre est une imagination." Ainsi commence cette collection examinant les approches critiques centrées sur les Autochtones pour comprendre la vie et les communautés gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2) et les implications créatives de la théorie queer dans les études autochtones. Ce livre n’est pas tant un manifeste qu’un dialogue – une « écriture dans une conversation » – entre un groupe lumineux d’universitaires-activistes revisitant l’histoire des études gaies et lesbiennes dans les communautés autochtones tout en ouvrant la voie à des théories et méthodologies centrées sur les Autochtones. L’ouverture audacieuse aux études autochtones queer invite à de nouveaux dialogues dans les études autochtones sur les orientations et les implications des études autochtones queer. La collection engage notamment les mouvements autochtones GLBTQ2 comme des alliances qui appellent également des allié.e.s au-delà de leurs frontières, que les coéditeurices et contributeurices modèlent en croisant leurs identités variées, notamment autochtone, trans, hétérosexuelle, non-autochtone, féministe, bispirituelle, mixte. du sang et des homosexuels, pour n'en nommer que quelques-uns. Enraciné.e.s dans les Amériques autochtones et le Pacifique, et s’appuyant sur des disciplines allant de la littérature à l’anthropologie, les contributeurices de Queer Indigenous Studies appellent les mouvements autochtones GLBTQ2 et leurs allié.e.s à centrer une analyse qui critique la relation entre le colonialisme et l’hétéropatriarcat. En répondant aux tournants critiques de la recherche autochtone qui centrent les épistémologies et les méthodologies autochtones, les contributeurices se joignent à la refonte des études autochtones, des études queer, des études transgenres et des féminismes autochtones. Basé sur la réalité selon laquelle les peuples autochtones queer « subissent une oppression à plusieurs niveaux qui a un impact profond sur notre sécurité, notre santé et notre survie », ce livre est à la fois une imagination et une invitation au/la lecteurice à se joindre à la discussion sur la décolonisation de la recherche, de la théorie et de la théorie des peuples queer autochtones. , ce faisant, de participer à la résistance alliée œuvrant en faveur d’un changement positif.
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Les personnes bispirituelles, identifiées par de nombreux noms et positions tribales spécifiques au sein de leurs communautés, vivent, aiment et créent de l'art depuis des temps immémoriaux. Ce n’est cependant que dans les années 1970 que la littérature autochtone queer contemporaine a attiré l’attention du public. Même aujourd’hui, seule une poignée de livres en parlent spécifiquement, notamment la collection de 1988 Living the Spirit: A Gay American Indian Anthology. Depuis la publication de ce livre il y a vingt-trois ans, aucune autre collection n'a été publiée se concentrant explicitement sur l'écriture et l'art des peuples autochtones bispirituels et queer. Cette collection historique s'efforce de refléter la complexité des identités au sein des communautés autochtones gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2). Rassemblant le travail d'écrivains confirmés et de nouvelles voix talentueuses, cette anthologie couvre les genres (fiction, non-fiction, poésie et essai) et les thèmes (mémoire, histoire, sexualité, indigénéité, amitié, famille, amour et perte) et représente un tournant décisif. moment dans les littératures amérindiennes et autochtones, les études queer et les intersections entre les deux. En collaboration, les pièces de Sovereign Erotics démontrent non seulement la diversité radicale des voix des écrivains autochtones GLBTQ2 d'aujourd'hui, mais également la beauté, la force et la résilience des personnes autochtones GLBTQ2 au XXIe siècle. Contributeurs : Indira Allegra, Louise Esme Cruz, Paula Gunn Allen, Qwo-Li Driskill, Laura Furlan, Janice Gould, Carrie House, Daniel Heath Justice, Maurice Kenny, Michael Koby, M. Carmen Lane, Jaynie Lara, Chip Livingston, Luna Maia , Janet McAdams, Deborah Miranda, Daniel David Moses, DM O'Brien, Malea Powell, Cheryl Savageau, Kim Shuck, Sarah Tsigeyu Sharp, James Thomas Stevens, Dan Taulapapa McMullin, William Raymond Taylor, Joel Waters et Craig Womack
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Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.
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Dans ce chapitre extrait de son ouvrage Black Sexual Politics (2004), Patricia Hill Collins s’intéresse à la nouvelle configuration de la question raciale aux États-Unis, qu’elle nomme le « Nouveau Racisme ». Il s’agit d’une logique discriminante, dans une Amérique post mouvement des Droits civiques, qui ne place plus uniquement le biologique comme facteur explicatif d’une prétendue déviance des Noir.e.s mais qui justifie davantage l’exclusion et le contrôle d’une large partie de celles-ci en arguant et en se basant sur des facteurs culturels. La culture populaire noire constitue alors un espace stratégique de lutte pour la définition de l’identité noire. En examinant notamment les représentations de genre racisées (black gender ideology) produites dans la musique rap, en lien avec les médias de masse, la sociologue américaine interroge plus généralement la compréhension de l’identité noire par la société américaine, qui reste toujours hantée par l’histoire de l’esclavage.
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George Sand et Colette sont connues pour avoir publié des ouvrages dévoilant un grand modernisme et un engagement sur la question des relations entre les sexes. Cet ouvrage dévoile qu'alors que le XIXe et le début du XXe siècle se focalisaient surtout sur des revendications féministes visant la libération des femmes, ces deux auteures cherchaient aussi à dénoncer les codes traditionnellement imposés à tous les individus et à leur identité. Alors que le concept d'identité de genre n'était pas clairement théorisé à l'époque, leurs écrits suggèrent que Sand et Colette avaient déjà l'intuition que les hommes comme les femmes pouvaient être victimes des lois sociales fondées sur la différence sexuelle. Elles dénonçaient les limites que la société imposait aux sujets selon leur sexe et subvertissaient les schémas traditionnels de la formation identitaire. Pour cela, elles présentaient souvent la bipolarité des structures patriarcales comme une construction artificielle, elles mettaient en scène de nouveaux modèles de "féminité", de "masculinité" et de sexualité et elles démontraient une indéniable volonté de rupture et de remise en cause des traditions. Cette étude met aussi en évidence comment ces subversions successives peuvent être lues comme des présentations très modernes d'une identité de genre perçue comme une structure en constante mutation qui désavoue les inscriptions traditionnelles et normalisées. De manière étonnante, les illustrations d'expressions identitaires individuelles et plurielles chez Sand et l'élaboration d'un nouvel ordre des identités chez Colette rapprochent leurs écrits de théorisations contemporaines du genre.
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« Presque vingt ans plus tard, la situation des réalisatrices demeure préoccupante. En février 2008, Réalisatrices Équitables (RÉ) et l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) publient une étude sur la place des réalisatrices dans le financement public du cinéma et de la télévi- sion au Québec (Garneau, Descarries et Réalisatrices Équitables, 2008). À partir de différentes données statistiques, cette étude met au jour la marginalisation persistante des réalisatrices québécoises, particulièrement dans le domaine du long métrage de fiction. Alors que les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes à occuper les bancs des trois principales écoles québécoises de cinéma (43 % à 45 % des diplômés), elles sont en effet toujours beaucoup moins nombreuses que leurs camarades masculins à investir le métier et leurs projets sont moins sou- vent soumis aux différentes institutions subventionnaires que ceux des hommes. Toutes propor- tions gardées, le taux de succès de leurs demandes est par ailleurs inférieur à celui des réalisa- teurs, et les budgets qu’elles reçoivent sont, en moyenne, beaucoup plus bas que ceux qui sont octroyés aux hommes. Cette première recherche a en outre permis de constater que les réali- satrices déposent davantage de demandes auprès des institutions qui s’adressent directement aux cinéastes (Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), Conseil des arts du Canada (CAC), Office national du film du Canada (ONF), qu’elles y ont un taux de succès supérieur à celui qu’el- les obtiennent dans les institutions qui d’adressent aux entreprises culturelles (Téléfilm Canada, SODEC), et qu’elles y reçoivent une plus importante part des budgets. » (2011, 11)
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Depuis 1973, des travailleuses et travailleurs du sexe aux quatre coins de la planète se regroupent et se mobilisent. Qui sont ces personnes, comment s’organisent-elles et pourquoi revendiquent-elles la décriminalisation de leur travail? Qu’ont-elles à dire à propos du syndicalisme, du féminisme, de la lutte contre le sida, de la violence ou des phénomènes migratoires? Tout en situant le mouvement des travailleuses du sexe dans son contexte historique et international, cette anthologie unique propose une sélection de documents inédits ou traduits en français pour la première fois. Luttes XXX nous invite à la rencontre d’un mouvement social méconnu. Ici, les voix des travailleuses et travailleurs du sexe, longtemps réduites au silence, s’élèvent, réclament justice.
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Pendant mon travail de justice sociale, j'ai découvert que le handicap est quelque chose que la plupart des gens connaissent très peu - et cela inclut des organisateurs et des militants communautaires chevronnés, féroces et très respectés. Les gens considèrent généralement le handicap comme un défaut ou un problème individuel, plutôt que comme quelque chose en partie créé par le monde dans lequel nous vivons. Il est rare que les gens pensent au handicap comme une expérience politique ou comme englobant une communauté pleine d'histoires, de cultures et d'héritages riches. .
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*Femmes Of Color Symposium Keynote Speech, Oakland, CA (8/21/11)
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Trois années sont passées et j’essaie de m’imaginer à quoi ressemble la nouvelle lectrice ou le nouveau lecteur de Bridge. Qu’avez-vous besoin de savoir ? J’ai entendu à travers des lettres et lors de mes voyages, que le livre avait aidé à changer l’esprit de certaines personnes (et, je l’espère, également leur cœur), mais personne n’aura été plus transformé par ce livre que les femmes ayant contribué à son existence. Il a provoqué un changement tellement fondamental dans ma vie qu’aujourd’hu...
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Trois personnages emblématiques caractérisent la guerre contre le terrorisme : le « dangereux » Musulman, la Musulmane « en péril » et l’Européen « civilisé ». Le présent ouvrage étudie la manière dont ces trois figures sont utilisées pour créer une véritable fable, celle d’une grande famille de nations occidentales qui s’estiment contraintes d’employer la force, tant militaire que politique et juridique, pour se protéger contre la « menace » des populations du tiers-monde. Sherene Razack montre qu’on entretient délibérément cette fable pour justifier l’expulsion des Musulman.e.s de l’espace politique, en les stigmatisant d’abord, puis en les plaçant sous surveillance, en les emprisonnant, en les torturant, ou en larguant des bombes sur leurs pays. Dans cet essai d’une grande actualité, Sherene Razack explique de quelle façon la « pensée raciale » – logique qui divise le monde entre cielles qui méritent d’être protégés par les lois et cielles qui ne le méritent pas – nous habitue à l’idée qu’il est nécessaire et légitime, pour des raisons de sécurité nationale, de suspendre les droits de certains groupes racialisés. L’autrice montre aussi que le refus de reconnaître une même nature humaine chez les peuples d’ascendance européenne et ceux qui ne le sont pas a favorisé l’implantation et la prolifération de « camps », au sens propre et figuré, c’est-à-dire de lieux où les libertés fondamentales sont bafouées et les lois ignorées.
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Voyant une supercherie dans la distinction sexe-genre, Monique Wittig préconisa de reprendre la notion de sexe, qui est toujours, puisque défini par la société, un sexe social. À travers les œuvres de fiction et théoriques de cette écrivaine et militante, l’article repense le masculin comme universel et analyse comment opère la hiérarchie sexuée, notamment par la langue. Le « chantier littéraire » si cher à Wittig sert à dépasser les limites du connu, du dicible, afin d’engager d’autres paradigmes d’abord dans l’imaginaire, puis dans le réel. La base de l’utopie wittigienne est l’abolition des sexes, et par extension d’une pensée dichotomique, que ce soit les genres grammaticaux, les étiquettes « mâle/femelle », voire le choix de partenaire en fonction de catégories préétablies... Revenir sur le sexe à la place du genre comme catégorie d’analyse facilite son abolition comme obligation sociale défavorable aux femmes. Selon Wittig, tant qu’existent les sexes, l’inégalité persistera. Par la littérature, elle expérimente des solutions pour aller au-delà de la construction sexuée, en faveur d’une pluralité d’identités humaines.
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Cet article traite du contexte intellectuel et social qui génère le questionnement sur les alternatives aux épistémologies occidentales. À cet égard, l'auteur énumère les défis qui attendent la tradition critique occidentale : l'ancien et le nouveau ; la perte des termes critiques ; la relation fantomatique entre la théorie critique et la transformation sociale ; la fin du capitalisme sans fin ; la fin du colonialisme sans fin. Il oppose « la sociologie des émergences » , c'est-à-dire l'accroissement des connaissances, des pratiques et des agents, à « la sociologie des absences » , c'est-à-dire les formes de non-existence (« l'ignoré » , « le résiduel » , « l'inférieur » , « le local » , « l'improductif »). Enfin, à propos des nouvelles orientations épistémologiques, il suggère que les épistémologies du Sud sont fondées sur « l'écologie des savoirs » et sur « la traduction interculturelle ».