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C’est là un ouvrage de référence qui présente la recherche sur la musique, les genres et les sexualités, et plus largement la vie musicale non dominante au Québec depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Issu des travaux réalisés en 202-2022 par le pôle universitaire DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec (D!G), un réseau interdisciplinaire et intersectoriel qui réunit les chercheur·ses, publics, artistes et autres professionnel·les de la musique qui s’intéressent à cette thématique, l’ouvrage comprend une revue de la littérature et une bibliographie de plus de 800 ressources scientifiques.
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Capsules produites dans le cadre de la recherche partenariale : « Si t’es féministe, c’est pour tout le monde »… même en prison ! L’intervention féministe intersectionnelle au Centre des femmes de Laval. Le Comité Leclerc (CL) du Centre des femmes de Laval (CFL) est devenu au fil des trois dernières années un réel groupe d’action sociale pour favoriser la solidarité auprès des femmes détenues et contrer la détention des femmes. Dans le but d’améliorer ses pratiques féministes intersectionnelles et de les faire connaître, le CFL a réalisé une recherche avec une équipe de chercheures de l’UQAM pour décrire et documenter les pratiques de groupe et d’action collective du CL.
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Cet article se penche sur la place des arts et de la culture au sein du féminisme de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1980 au Québec. Il met en lumière le fait que les arts et la culture occupent des espaces à l’intérieur des mouvements politiques qui ne sont pas statiques. Au cours de la première partie de cette période, les mouvements féministes/mouvements des femmes avaient créé un nombre incalculable d’instruments culturels qu’ils ont mis au service des luttes politiques contre l’oppression et l’exploitation des femmes. À l’époque, les militantes féministes avaient la conscience que les arts et la culture constituaient des aires d’expression radicale et rebelle ; des lieux où il était possible de contester la contrainte à l’hétérosexualité, la morale des institutions religieuses ; des espaces où se discutaient les idées marxistes, anticapitalistes ou anticoloniales. Le présent article réserve une attention spéciale à la production littéraire et dramatique de Jovette Marchessault.
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« After years of consultation, advising, positive and negative experiences of collaborating, and many conversations with colleagues and peers, we created this document as a starting point to reflect on how to best collaborate with Indigenous communities. In this document, you will find our perspectives, and the points of view of Indigenous collaborators on what constitutes and feels like good collaboration. To summarize, our goal is to: • Centre Indigenous perspectives on community engagement • Encourage a reflection on the motivation for soliciting Indigenous communities • Provide guidance on ways to move from reflection to action » (p. 5)
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« Ce guide propose aux personnes intéressées une introduction aux conditions nécessaires à la réalisation de projets de recherche participative. Les personnes tentées par l’expérience de ce type de recherche pourront ainsi s’approprier les conditions essentielles pour s’assurer d’un processus efficace et surtout respectueux pour toutes et tous » (p. 1)
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Ferdulis Zita Odome Angone, enseignante chercheure à l’UCAD au Sénégal et autrice du livre « Femmes noires francophones: Une réflexion sur le patriarcat et le racisme aux XX-XXIe siècles » était présente dans le cours FEM-7000-31, le 12 octobre 2022, afin d’échanger avec les personnes étudiantes et le public.
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Ferdulis Zita Odome Angone, enseignante chercheure à l’UCAD au Sénégal et autrice du livre « Femmes noires francophones: Une réflexion sur le patriarcat et le racisme aux XX-XXIe siècles » était présente dans le cours FEM-7000-31, le 12 octobre 2022, afin d’échanger avec les personnes étudiantes et le public.
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Natacha Chetcuti-Osorovitz anime une séance du Séminaire multidisciplinaire en études féministes "Savoirs, perspectives, approches "(FEM9000, Groupe 041) des professeures Rachel Chagnon et Djemila Carron. 21 février 2022 Dans le cadre de ce séminaire, Natacha Chetcuti-Osorovitz parlera de son rapport aux savoirs minoritaires et de l’enquête dans une visée d’une sociologie de l’émancipation.
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Voici enfin traduit en français Borderlands/La Frontera, le chef-d’œuvre de la féministe chicana Gloria Anzaldúa, le livre fondateur de la pensée queer décoloniale étatsunienne. Ce livre hybride mêle les genres (essai et poésie) et les langues (anglais, différentes formes d’espagnol et quelques touches de langue indigène aztèque), pour mieux évoquer l’existence méconnue et précaire de celleux qui vivent entre deux mondes, à la frontière entre les cultures et les langues : les Chicanx dans la culture anglo-saxonne, les femmes dans la culture hispanique, les lesbiennes dans le monde hétéronormé, etc. Pour Anzaldúa, la frontière ne délimite pas des espaces, géographiques ou symboliques. Au contraire, elle crée de nouveaux territoires, les Borderlands. Dans ces « Terres frontalières » se construit une identité autre, « la nouvelle mestiza », qui rend possibles des façons inédites d’être au monde.
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Cela fait soixante-six ans que le Maroc connaît de nombreuses réformes de son système d’enseignement supérieur. Les femmes ont été au cœur de cette préoccupation afin d’atteindre la parité. Malgré le progrès positif du taux de féminisation, les femmes sont confrontées à plusieurs entraves à l’université. Cet article vise à discuter des résultats de l’étude sur l’état des lieux de la représentation féminine, notamment les étudiantes et les enseignantes-chercheuses dans les établissements d’enseignement supérieur au Maroc. Quels sont les gains dont bénéficient les femmes et les obstacles auxquels elles sont confrontées à l’université marocaine ? Dans quelles circonstances universitaire ces femmes étudient-elles et travaillent-elles ? Pour répondre à ces questions, les statistiques relatives aux disciplines, aux diplômes et aux niveaux d’études des étudiantes, ainsi que les données portant sur les domaines de spécialité, les grades et les postes de décision des enseignantes-chercheuses ont été examinées. En outre, ces données ont été analysées en tenant compte du statut et de la qualité du système d’enseignement supérieur et de plusieurs questions socioculturelles affectant les femmes. Les résultats montrent que la présence et la participation des femmes sont affaiblies dans divers aspects de leur parcours à l’université. Les facteurs infrastructurels, institutionnels, économiques et socioculturels constituent de nombreux obstacles à surmonter dans le cadre des orientations du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
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Le présent cahier de données identifie les principales mesures (politiques, comités, services, outils) en matière d’égalité femmes -hommes et de développement inclusif au sein des universités du Québec et des autres régions francophones du Canada depuis les années 1960. Il souligne l’existence de deux générations de mesures, dont une première de 1960 à 2000 et une deuxième depuis 2000. À partir des années 2000, les politiques d’égalité femmes-hommes prennent un caractère plus générique. De plus, elles sont labellisées « équité, diversité et inclusion » à la suite de la publication du programme des Chaires de recherche du Canada (CRC) en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du gouvernement canadien en 2017. Le cahier de données montre qu’il existe des périodes de convergence importantes sur le plan des mesures adoptées par les universités, en raison de l’adoption de politiques gouvernementales favorables à l’égalité femmes-hommes et au développement inclusif. En conclusion il soulève un certain nombre de questions à approfondir pour de futures recherches et plaidoyers.
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« Ce répertoire d'outils de référence est particulièrement intéressant pour travailler en équipe partenariale avec des personnes en situation de pauvreté. "Bien entendu, les pratiques d’inclusion ne concernent pas qu’exclusivement ces personnes, mais bien avec toutes celles vivant de l’exclusion. Les propositions présentées dans ce guide s’appliquent donc dans des contextes variés » [Portion du résumé original].
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Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes concernées d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·n.e.s et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu' en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse délicate, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propositions tenues par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.
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Ce cahier de recherche s’inscrit dans le cadre de la problématique de l'égalité entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, et du développement inclusif par le genre. Il vise à analyser les effets des transformations des politiques (législatives, juridiques et institutionnelles) liées aux engagements internationaux, régionaux et sous-régionaux pris par nos différends états d’Afrique francophones à travers le cas de la Côte d’Ivoire. Ces effets sont analysés dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Sur la base des données primaires et secondaires de la CEDEAO, de la Commission de l’union africaine des ministères de la femme, de l’éducation nationale, du secteur privé, etc.), les résultats de la Côte d’Ivoire ont montré que la mise en œuvre conjointe des résolutions a abouti à une réduction conséquente des inégalités filles-garçons au niveau de l’éducation. En ce qui concerne l’enseignement supérieur, malgré les avancées observées, de nombreux défis restent encore à relever
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Il existe plusieurs formes de sorcellerie. L’une agit dans le sens de la destruction de la santé des êtres vivants et des milieux ; une autre, dans le sens de son amélioration. Ce livre se range résolument du côté de cette dernière. La lumière des sorcières y brille comme la lumière de vies affranchies, en porte-à-faux avec les normes hétérocis et l’ordre patriarco-colonial. Pourtant, ce n’est pas sur la figure de la sorcière que porte cet essai, mais sur une grande variété de textes littéraires en tant que contributions à une sorcellerie anti-oppressive appelée ici sorcellerie de l’émancipation. Plus d’une cinquantaine de récits, de pièces de théâtre, d’essais, de poèmes, de chansons – de Maya Angelou à Édouard Louis en passant par Bikini Kill – sont ici examinées sous un nouvel éclairage non pas en tant que paroles de sorcières, mais en tant que paroles sorcières en elles-mêmes. Sorcières parce qu’elles produisent, activent, mettent en circulation des agencements qui donnent la vie ou la libèrent là où elle est séquestrée, comprimée, oblitérée. « La sorcellerie de l’émancipation n’envoûte pas, ne sidère pas, n’emprisonne pas. Ses opérations sensibles et intelligibles consistent plutôt à canaliser, à amplifier l’énergie vitale et le pouvoir-du-dedans, de là à orienter le sens des événements vers un surcroît de vie plurielle et autodéterminée. »
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À qui appartient la ville? Sûrement pas aux femmes. Souvent le théâtre des violences ordinaires ou frontales, la ville repose sur des fondations sexistes. Kern s'attarde à la manière dont les relations de genre, de classe, de race, d'âge se déploient dans la ville. Elle nous invite à redéfinir et à nous réapproprier les espaces urbains. Comment rendre nos villes plus féministes? Partant de son expérience quotidienne de citadine à différentes époques de sa vie (enfant, adolescente, étudiante, travailleuse, militante et mère), elle s'appuie sur les théories d'urbanisme, des travaux de géographes féministes et des références à la culture pop pour montrer comment une ville genrée qui s'embourgeoise exclut les populations marginalisées, mais également pour évoquer les possibles configurations d'une ville plus inclusive.
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Ce cahier présente un premier état des lieux du développement inclusif par le genre (DIG) et brosse le portrait des sources de données internationales et institutionnelles existantes et accessibles au sujet du développement inclusif afin d’outiller l’Observatoire et de soutenir ses partenaires dans leur volonté de se saisir de cette problématique de l’égalité et de participer concrètement aux défis qui en découlent. En répertoriant les sources de données existantes, en analysant leurs caractéristiques et leurs lacunes ainsi qu’en identifiant les angles morts dans la couverture des dimensions inégalitaires persistantes au sein des secteurs clés du DIG (milieux économiques, systèmes éducatifs, domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ), nous cernons des enjeux qui sont au cœur de la mission de l’Observatoire.
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Dans Le potentiel transformateur des livres d'images pour enfants LGBTQ+, Jennifer Miller identifie une archive de plus de 150 livres d'images pour enfants en anglais qui représentent explicitement Identités, expressions et enjeux LGBTQ+. Ces archives sont ensuite analysées pour explorer l’évolution des personnages et contenus LGBTQ+ des années 1970 à nos jours. Miller décrit les tropes dominants qui émergent dans le domaine pour analyser les changements historiques dans les pratiques de représentation, qu'elle suggère parallèlement à des changements socioculturels plus larges dans la visibilité des identités LGBTQ+. De plus, Miller considère les contraintes et possibilités matérielles affectant la production, la distribution et la consommation de livres d’images pour enfants LGBTQ+ des années 1970 à nos jours. Ce travail fondateur définit le domaine des livres d'images pour enfants LGBTQ+ de manière approfondie, mais accessible. En plus de jeter les bases de recherches plus approfondies, Le potentiel transformateur des livres d'images pour enfants LGBTQ+ présente une optique de lecture, un optimisme critique, utilisé analyser le potentiel de transformation des livres d'images pour enfants LGBTQ+. De nombreux textes restent attachés à des formes familiales hétéronormatives et à des modèles de réussite racisés et classés. Cependant, en considérant ce que ces livres apportent au monde, ainsi que les aspects problématiques du monde qui y sont reproduits, Miller soutient que les livres d'images pour enfants LGBTQ+ sont un projet essentiel de création du monde et cherchent à inaugurer un monde transformé ainsi que d'importantes archives historiques qui reflètent les changements matériels et représentationnels dans les compréhensions dominantes et sous-culturelles du genre et de la sexualité.
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With the enactment of anti-homosexuality laws in the 1960s, Cameroon's government officially endorsed heterosexualist ideologies which legitimize the alienation and criminalization of minority and nonconforming sexual and gender identities. One group, the so-called garçons manqués, embodies the stigmatized masculine or "butch" lesbian identity. The political management of lesbianism in Cameroon is ambivalent, however, with respect to sport, and particularly regarding the national pastime, football. Whereas masculine lesbians are routinely branded as "butches" or "sexual predators" who threaten African hetero-patriarchy, "strong women"" (femmes fortes) are celebrated as pivotal to the national ambition. Cameroon's government strategically amalgamates both heteronationalism and homonationalism in the interest of national pride.