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Face aux accusations de dépolitisation et d’individualisme d’un certain féminisme actuel, comment réfléchir à de nouvelles pratiques technologiques dans la perspective d’un changement culturel? Cette question sera examinée dans cet article qui propose de réfléchir à la manière dont les avancées technologiques, et plus particulièrement le cyberespace, peuvent proposer un contexte propice aux valeurs prônées par le féminisme. Comme lieu discursif décentré permettant l’ouverture de discours et d’identités divergentes, le cyberespace offre de nouvelles possibilités quant à la production et la construction de représentations identitaires. Les stratégies d’autoreprésentation des femmes participent de cette multiplication de représentations. En affirmant le pouvoir de changement culturel que possède le cyberespace, cet article se penchera plus spécifiquement sur deux textes publiés sur des blogues féministes, de façon à analyser, d’après une méthodologie issue de l’analyse de discours, les stratégies textuelles d’autoreprésentation qui y sont déployées.
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Cet article vise à démontrer les limites de l’approche de réduction des méfaits lorsqu’elle est appliquée à la prostitution. L’auteure, en mettant l’accent sur les inégalités entre les hommes et les femmes, ainsi que sur la violence inhérente au rapport prostitutionnel, critique les parallèles que certains auteurs et auteures, ainsi que certains intervenants et intervenantes, font entre la problématique de la drogue et celle de la prostitution. Alors que des chercheurs en santé (Pardasani, Rekart) tendent à occulter ces dimensions de la prostitution, la chercheure féministe Mélissa Farley démontre plutôt comment une intervention axée sur l’arrêt de la prostitution s’avère davantage cohérente avec une défense des droits humains et de l’égalité entre hommes et femmes. L’auteure de l’article considère que même si l’approche de réduction des méfaits se réclame d’une philosophie pragmatique, humaniste et libérale, elle s’avère insuffisante, voire inadéquate, comme solution à la prostitution. L’auteure considère que la prostitution devrait davantage être comparée à d’autres types de violence faite aux femmes et qu’elle nécessite une intervention similaire.