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À la House of Shades, Matt, un philosophe de bar, tente de donner un sens aux vies disparates qui se croisent ici : de Judy qui réserve elle-même et ses plus beaux atouts pour un amant du samedi soir, de Steve le professeur de gym qui redoute une chance. rencontre avec une élève dans cet environnement crépusculaire, et avec Matt elle-même, qui a besoin de ces échanges indirects malgré la sécurité de sa relation avec Rae et son sentiment que ce sanctuaire lesbien est aussi une prison, renforçant la culpabilité et l'éloignement des rues de la ville au-delà. Ailleurs, il y a des femmes comme Marie, prisonnière d'un mariage non désiré et incapable d'admettre sa sexualité, et Cathy, pour qui découvrir qu'elle n'est pas « la seule au monde » est une affirmation de son existence. Avec sa structure et son style innovants, reflétant parfaitement les voix et les expériences des femmes contraintes par la société à vivre en marge, The Microcosm reste aussi puissant aujourd'hui que lors de sa première publication en 1966.
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En 1622, Marie de Gournay réfute la thèse de la soi-disant infériorité ou supériorité d'un sexe par rapport à l'autre. Ses prises de position dans l'Egalité des hommes et des femmes et Grief des dames, déchaînèrent contre elle la fureur de ses contemporains qui défendaient depuis des siècles que la différence naturelle des sexes justifiait le statut d'infériorité des femmes.
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« Vous prendrez garde, mon lecteur, qu'encore que la Morale et la Politique ne soient pas traitées en ce livre selon la méthode ordinaire des Philosophes et des Théoriciens, l'on peut néanmoins y reconnaître les principales matières de ces deux grands sujets. » Voici présenté par Gabrielle Suchon elle-même, son Traité de Morale et de Politique, publié à Lyon en 1693. Le présent ouvrage est la réédition de la première partie, la Liberté, cette « qualité savoureuse ». Avec Gabrielle Suchon, le sexe - ou, comme elle l'écrit : le Sexe - fait son entrée en philosophie. Sous sa plume, la liberté perd la figure abstraite d'un concept métaphysique pour se transformer en une question brûlante, née d'une douloureuse privation : quelle liberté pour le Sexe ? Comme le souligne Séverine Auffret, Gabrielle Suchon ne se situe pourtant pas dans une lignée féministe. Nourrie de Platon, d'Aristote et des Écritures, c'est bien dans le champ philosophique qu'elle se meut et qu'elle vient « fêter » quelque chose. Agrégée de philosophie, Séverine Auffret a entrepris de faire éditer l'oeuvre de Gabrielle Suchon (1632-1703).
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This is a revolutionary and powerfully argued feminist analysis of modern economics, revealing how woman's housework, caring of the young, sick and the old is automatically excluded from value in economic theory. An example of this pervasive and powerful process is the United Nation System of National Accounts which is used for wars and determining balance of payments and loan requirements.
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Il s'agit d'un remarquable recueil d'essais qui rassemble pour la première fois l'œuvre d'un groupe d'écrivain.e.s bien connu dans la tradition marxiste-féministe. Les essais vont de Marx à Foucault et vont au-delà pour offrir de véritables avancées dans la manière dont la vie sociale et politique peut être reconceptualisée à la lumière de la critique féministe
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Qualifié à sa parution en 1987 de « roman du troisième œil » par Gloria F. Orenstein, ce livre raconte un moment dans la vie de Jeanne – depuis sa retraite des Appalaches, au sein d’une petite communauté d’esprits nouveaux –, alors que se meurt sa compagne, Noria. Aviatrice, cette dernière sauve des laboratoires les bêtes torturées à des fins de recherches expérimentales. Sur le seuil de sa vie revient son père, le Lion de Bangor, avec qui elle s’était réconciliée. Ce médecin, qui étudie les cellules souches du cancer, lève enfin pour Jeanne l’écrivaine les derniers voiles sur la vie de Noria : sa naissance, son enfance au sein du Ku Klux Klan, ce fils qu’elle a perdu, et cet amour infini que le Lion lui porte, un amour « comme ces ponts miraculeux sur lesquels nous avançons les uns vers les autres. » « Ce dernier volet de la trilogie Comme une enfant de la terre met en scène Noria, une aviatrice qui, telle une chamane, vole à travers le ciel nocturne de l’Amérique du Nord pour livrer au monde un message de salut et un espoir de guérison, et Jeanne, l’écrivaine qui pratique son propre art magique de la guérison : l’art de la littérature. » — GLORIA F. ORENSTEIN
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Un texte fondateur du féminisme transnational Depuis vingt-cinq ans, Feminism and Nationalism in the Third World est une introduction essentielle à l'histoire des mouvements de femmes en Asie et au Moyen-Orient à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans cette enquête engageante et bien documentée, Kumari Jayawardena présente le féminisme tel qu'il est né dans le Tiers-Monde, émergeant des luttes spécifiques des femmes luttant contre le pouvoir colonial, pour l'éducation ou le vote, pour la sécurité, et contre la pauvreté et les inégalités.
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Cette première grande étude de la théorie féministe aborde la question fondamentale, "Qu'est-ce que le féminisme?" en esquissant les différents courants de la théorie féministe: libérale, culturelle, marxiste-socialiste, freudienne et radicale.
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Imaginez l'espace d'un film de Cocteau quand les personnages remontent le temps et se déplacent au ralenti, à cause de la force du vent. C'est dans un tel univers visuel que l'auteure de ce livre, devenue personnage à son tour, va et vient. Le lieu imaginé cependant n'a pas pour référence l'antiquité et les vieux murs mais le San Francisco moderne. C'est un San Francisco rendu utopique par la projection systématique d'un nulle part qui est soit l'enfer, soit les limbes, soit le paradis. Dans l'enfer souffle le vent et il est difficile d'avancer. Dans le paradis on tombe sans crier gare. Quant aux limbes c'est là où on va boire un coup. On, c'est-à-dire Wittig et Manastabal, un guide qui est loin d'avoir la douceur du Virgile de Dante, protagonistes d'un opéra des gueuses à la fois féroce et gai et qui comme la comédie de Dante finit bien. Il y a une providence, il y a des anges en chair et en os, il y a des monstres, il y a l'Achéron, il y a les horreurs de l'enfer et les délices du paradis. Ce texte est paru en 1985.
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Two serious ladies who want to live outside of themselves, Christina Goering and Frieda Copperfield embark on separate quests of salvation. Mrs. Copperfield visits Panama with her husband, where she finds solace among the women who live and work in its brothels. Miss Goering becomes involved with various men. At the end the two women meet again, each transformed by her experience.
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Avec intelligence et humour, Susan Brownmiller explore l'histoire et les règles tacites du fardeau de la « perfection féminine ». Qu'est-ce que la féminité ? Comment est-il mesuré ? Quelles sont ses revendications ? Comment les femmes sont-elles censées s'habiller, paraître, penser, agir, ressentir et être, selon les mœurs de la société ? Susan Brownmiller propose une critique pleine d'esprit et souvent pointue du concept de féminité dans la culture contemporaine et à travers l'histoire. Elle explore les exigences imposées aux femmes pour s'adapter à un moule établi, examine les stéréotypes féminins et célèbre les progrès durement gagnés dans le mode de vie et la tenue vestimentaire des femmes. À la fois profonde, révolutionnaire, stimulante et divertissante, Feminity défie la norme féminine acceptée tout en appréciant les femmes à travers l'histoire qui se sont courageusement libérées de ses contraintes.
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This collection of essays, first published two decades ago, presents central feminist critiques and analyses of natural and social sciences and their philosophies. This work provides a splendid opportunity for upper-level undergraduate and graduate students in philosophy and the social sciences to explore some of the most intriguing and controversial challenges to disciplinary projects and to public policy today.
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Essai théorique et document journalistique à la fois, Pour en finir avec le patriarcat apporte une réponse sereine et engagée à vos questions de tous les jours
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Pornography: Men Possessing Women est un livre de 1981 sur la pornographie dans lequel Andrea Dworkin analyse (et cite abondamment des exemples tirés de) la pornographie contemporaine et historique comme une industrie qui déteste et déshumanise les femmes. Dworkin soutient que l'industrie est impliquée dans la violence contre les femmes, à la fois dans sa production (à travers l'abus des femmes qui y jouent le rôle principal) et dans les conséquences sociales de sa consommation en encourageant les hommes à érotiser la domination, l'humiliation et l'abus. des femmes.
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A classic of its kind, this fascinating cultural history draws on everything from private correspondence to pornography to explore five hundred years of friendship and love between women.Surpassing the Love of Men throws a new light on shifting theories of female sexuality and the changing status of women over the centuries.
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How was it possible, by the later twentieth century, to have erased women as artists from art history so comprehensively that the idea of 'the artist' was exclusively masculine? Why was this erasure more radical in the twentieth century than ever before? Why is everything that compromises greatness in art coded as 'feminine'? Has the feminist critique of Art History yet effected real change? With a new Preface by Griselda Pollock, this new edition of a truly groundbreaking book offers a radical challenge to a women-free Art History. Parker and Pollock's critique of Art History's sexism leads to expanded, inclusive readings of the art of the past. They demonstrate how the changing historical social realities of gender relations and women artists' translation of gendered conditions into their works provide keys to novel understandings of why we might study the art of the past. They go further to show how such knowledge enables us to understand art by contemporary artists who are women and can contribute to the changing self-perception and creative work of artists today.
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Ecrire Amantes, pour Nicole Brossard, c'est, nous semble-t-il, tenter de prouver que l'approche du délire est compatible avec l'esprit (cf. p. 13). Dans cette optique, la fiction pratiquée ne peut-être qu'"excès de réalisme". L'oeuvre, comme l'indique l'autrice, ne fait pas de confidences et cependant quelque chose est confié à la compagne-lectrice privilégiée, qui représente le lecteur, sans cesser d'exister. Un lecteur masculin, implicitement exclu, peut-il rendre justice à un tel ouvrage : "entre femmes, la mémoire revient comme une conscience". Il est en tous cas frappé par la façon dont l'abstraction ("excès de réalisme"?) y exerce son pouvoir ("toute vision est en soi mathématique de l'espace"), même si l'autrice multiplie les ancrages dans le réel (banalisé) d'un temps employé, et fait appel à un implicite émotif très fort ("l'expérience infligée au corps des femmes incite à la réalité"). Entre l'essai et le poème, ce texte manifeste une ligne de pensée ferme, l'allusion étant au service exclusif de la thèse. Mais la passion ("de l'intime au politique"), figure centrale de ce livre, fait plus souvent figure de rhétorique, que d'"opéra du dedans." Il s'agit de la poésie de Nicole Brossard, qui s'est imposée comme théoricienne et écrivaine féministe lesbienne et comme figure de proue des écrivain.e.s postmodernistes québécois.e.s. Son travail brouille les frontières entre fiction et théorie, subvertissant les fictions que le discours patriarcal a tissées sur la vie des femmes en travaillant avec les « réalités » de la vie des femmes qui se situent en dehors des codes de la fiction.
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Second volet d'une trilogie romanesque intitulée Comme une enfant de la terre. Le premier volet (Le crachat solaire) a obtenu le Prix France-Québec 1976. Imprécations et transgressions. Un roman "autobiographique et épique", violent, incantatoire, poétique, révolté. L'héroïne est une petite Québécoise élevée dans une culture de violence (mâle et chrétienne) et d'intimidation, qui raconte ses expériences et ses intuitions, les instants de bonheur passés avec sa grand-mère autochtone, pianiste et guérisseuse, etc.
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D'Eschyle à Kissinger, de Marx à Barrès, l'Occident a tenu un discours sur l'Orient. Mais, puisque «l'Orient» n'existe pas, d'où vient ce discours et comment expliquer son étonnante stabilité à travers les âges et les idéologies? «L'Orient» est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit. À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. Le portrait que nous prétendons faire de l'Autre est, en réalité, tantôt une caricature, tantôt un complément de notre propre image. L'idéologie orientaliste s'est échappée depuis longtemps déjà du cabinet des savants pour précéder Napoléon dans sa conquête de l'Égypte ou suivre la guerre du Liban. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie, augmentée de la préface que l'auteur rédigea en 2003 pour le vingt-cinquième anniversaire de la publication originale de l'ouvrage.