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This book addresses the question of gender and feminism in western political theory and practise. It provides students with both the theoretical and historical underpinnings of women's exclusion from politics, and the feminist response to this exclusion.
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Difficile de remettre en question ladomination masculin tellement elle est ancrée dans nos inconscients et accordée à nos attentes. Partant d'une description ethnographique de la société kabyle, Pierre Bourdieu explore les structures symboliques de cet inconscient et rocentrique qui survit chez les hommes et les femmes d'aujourd'hui
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La lesbienne telle qu'on la connaît aujourd'hui est entrée dans le roman français avec La Religieuse de Diderot (pub. 1796), et jusqu'en 1926 elle est créée et recréée presqu'exclusivement par les écrivains hommes qui modèlent leurs personnages sur Margarita de La Fille aux yeux d'or de Balzac et Mademoiselle de Maupin de Gautier, pour en faire des femmes menaçantes pour la virilité collective. A partir de 1930 les expériences littéraires lesbiennes sont prises en charge par des auteures femmes qui en explorent les secrets, les misères et les oppressions d'abord, et ensuite — à partir de l'oeuvre de Monique Wittig et de Jocelyne François — la vie quotidienne dans sa variété. Cet article est un compte rendu d'unprojet de recherche en cours — projet qui étudie un territoire littéraire jusqu'ici totalement ignoré dans l'histoire du roman.
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Voici la première histoire de l'amour entre les femmes qui, sur cinq siècles, de la Renaissance à nos jours, tienne compte à la fois du regard extérieur des hommes et de l'approche des lesbiennes elles-mêmes. Pour la première fois, aussi, une analyse à long terme est proposée qui dégage une évolution des moeurs, des mentalités et de la place des femmes dans la société. Jusqu'à présent, en effet, l'histoire des femmes occultait l'amour entre femmes, alors que les lesbiennes ont joué un rôle prépondérant dans les mouvements progressistes politiques et artistiques. Unique en son genre par son érudition, son approche pluridisciplinaire, ses mises en perspective originales et la période considérée, cet essai s'impose déjà comme un ouvrage de référence.
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Freud devant l'énigme de la femme. Ombres et mystères. Questions et suggestions. A partir d'une minutieuse exploration de l'ensemble des textes freudiens, Sarah Kofman souligne les ambiguïtés du fondateur de la psychanalyse quand il aborde le problème de la féminité. Et notamment l'étrangeté de son attitude, faite d'atermoiements et de résistances, où l'embarras et l'inquiétude semblent finalement l'emporter sur l'esprit de rigueur dont il se réclamait. Au bout du compte, explique Sarah Kofman, les réponses données par Freud relèvent de la spéculation. Plus que des réponses, même, ce sont des solutions-écran qui servent de couverture à ce qui ne saurait être regardé en face : le sexe de la femme, de la mère. La fameuse envie du pénis, cette " idée fixe " de Freud, est l'une des pseudo-solutions, destinée à fixer la femme dans une position immuable, à maîtriser son caractère, son instabilité, sa mobilité qui la rendent inaccessible, effrayante, énigmatique : " criminelle " aux yeux des hommes. L'Enigme de la femme ou la psychanalyse revisitée.
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Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la patrie et pour le peuple. Ses ennemis, sous le spécieux masque du républicanisme, m'ont conduite sans remords à l'échafaud..." Ainsi commence la dernière lettre qu'Olympe de Gouges adressa à son fils alors qu'elle était enfermée à la Conciergerie dans la cellule des condamnées à mort. A cause de la pluie qui ne cessa pas de la matinée, l'exécution eut lieu dans l'après-midi du 3 novembre 1793.Š Avec des documents inédits à l'appui, Olivier Blanc nous fait revivre, dans sa préface, l'engrenage de l'arrestation et du procès d'Olympe de Gouges, l'auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
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L'absence des femmes dans les instances de direction politiques révèle un dysfonctionnement du système représentatif. Des historiennes, politologues, sociologues et différents acteurs sociaux se sont retrouvés pour examiner rapports de domination, exclusion, modèles, contraintes...
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L´écrivain britannique John Stuart Mill était l´un des premiers écrivains masculins à se positionner pour l´égalité des sexes et à défendre la libération des femmes. Il se pencha sur la liberté économique des femmes et était de l´avis que le rôle d´une femme dans le mariage devait évoluer. Le livre « De l’assujettissement des femmes » est un classique de la littérature féministe. Le philosophe et politicien britannique John Stuart Mill (1806+1873) est un des penseurs libéraux les plus importants du 19e siècle. Il est particulièrement connu pour ses théories d´utilitarisme. Il s´est occupé de divers sujets politiques et philosophiques, dont les concepts de liberté et d´égalité des sexes.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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En 1622, Marie de Gournay réfute la thèse de la soi-disant infériorité ou supériorité d'un sexe par rapport à l'autre. Ses prises de position dans l'Egalité des hommes et des femmes et Grief des dames, déchaînèrent contre elle la fureur de ses contemporains qui défendaient depuis des siècles que la différence naturelle des sexes justifiait le statut d'infériorité des femmes.
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« Vous prendrez garde, mon lecteur, qu'encore que la Morale et la Politique ne soient pas traitées en ce livre selon la méthode ordinaire des Philosophes et des Théoriciens, l'on peut néanmoins y reconnaître les principales matières de ces deux grands sujets. » Voici présenté par Gabrielle Suchon elle-même, son Traité de Morale et de Politique, publié à Lyon en 1693. Le présent ouvrage est la réédition de la première partie, la Liberté, cette « qualité savoureuse ». Avec Gabrielle Suchon, le sexe - ou, comme elle l'écrit : le Sexe - fait son entrée en philosophie. Sous sa plume, la liberté perd la figure abstraite d'un concept métaphysique pour se transformer en une question brûlante, née d'une douloureuse privation : quelle liberté pour le Sexe ? Comme le souligne Séverine Auffret, Gabrielle Suchon ne se situe pourtant pas dans une lignée féministe. Nourrie de Platon, d'Aristote et des Écritures, c'est bien dans le champ philosophique qu'elle se meut et qu'elle vient « fêter » quelque chose. Agrégée de philosophie, Séverine Auffret a entrepris de faire éditer l'oeuvre de Gabrielle Suchon (1632-1703).
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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D'Eschyle à Kissinger, de Marx à Barrès, l'Occident a tenu un discours sur l'Orient. Mais, puisque «l'Orient» n'existe pas, d'où vient ce discours et comment expliquer son étonnante stabilité à travers les âges et les idéologies? «L'Orient» est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit. À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. Le portrait que nous prétendons faire de l'Autre est, en réalité, tantôt une caricature, tantôt un complément de notre propre image. L'idéologie orientaliste s'est échappée depuis longtemps déjà du cabinet des savants pour précéder Napoléon dans sa conquête de l'Égypte ou suivre la guerre du Liban. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie, augmentée de la préface que l'auteur rédigea en 2003 pour le vingt-cinquième anniversaire de la publication originale de l'ouvrage.
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Le fait de s'approprier c'est-à-dire d'être - dans un rapport social déterminé (sexation) - une chose (cf. Partie I, Questions Féministes n°2) a un corollaire idéologique : la classe des femmes est considérée comme totalement immergée dans la Nature, et se définit par ses caractéristiques somatiques. Ce n'est nullement le cas de la classe des hommes qui se considèrent comme ayant des rapports dialectiques et antagonistes à la Nature. Cette idéologie tend à présenter les femmes et les hommes comme deux espèces distinctes. La conscience de classe des femmes ne peut se développer qu'en opposition au discours idéologique qui nous transforme en groupement naturel.
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En tête des espèces recensées sur notre globe s'inscrit l'humaine, bien sûr, incarnée dans l'homo sapiens. De nos jours, un chœur de voix de plus en plus fortes proclame qu'il n'est pas l'unique représentant présentable de l’espèce, que sa compagne la mulier (la femme) est sapiens aussi et a le droit d'occuper une place au soleil égale à la sienne, même si par tradition il la considère comme sa « moitié ». « La tradition, voilà le mot clef qui a servi à justifier depuis des siècles la condition des femmes; une tradition établie par les hommes et renforcée par des lois, également conçues par les hommes. Il était fatal que le jour où les femmes prendraient conscience de cette injustice, elles se révolteraient contre le sort qui leur est fait, un sort que la vie quotidienne masque encore à quelques-unes d'entre elles, privilégiées, aveugles ou Ignorantes. » Le livre de Benoîte Groult vient à point dessiller les yeux de celles-ci ou renseigner celles-là et les hommes également afin que tous comprennent que le féminisme n'est pas une névrose ou une le mode mais une nécessité vitale, qu'« il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme, mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes », comme l'écrit Benoîte Groult, avant de rappeler les conditionnements de toutes sortes imposés aux femmes depuis les temps bibliques pour le seul confort et le seul bénéfice de l'autre sexe. Une documentation solide, un humour parfois corrosif mais sou-vent réjouissant font de cet exposé sobre et objectif un des meilleurs ouvrages sur la question féminine
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