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Mélissa Blais est doctorante en sociologie à l'UQAM. Militante féministe et professionnelle de recherche à l'IREF, elle a étudié les réceptions du discours féministe à la suite de la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Selon ce qu'on lit dans son livre, l'état psychologique de Marc Lépine était loin d'être la clé qui permet de comprendre les 14 meurtres qu'il a commis cette journée-là. Son geste était un message politique : mort au féminisme. La planification et la volonté derrière l'acte sont du registre de l'attentat. L'entrevue de la fin, pour commencer un livre. Janick Bastien Charlebois est professeure de sociologie à l'UQAM. Dans La virilité en jeu (Septentrion, 2011), elle souligne que de parler uniquement d'homophobie tend à nier la dimension culturelle de la discrimination dont sont victimes les jeunes gais. Les problèmes d'intégration des homosexuels ne sont pas qu'une question d'attitude individuelle, ils sont aussi le fruit d'un hétérosexisme dispersé dans la réalité sociale.
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De la cuisine au studio explore les parcours de douze artistes issues de trois générations différentes : femmes signataires du manifeste Refus global en 1948, premières cinéastes qui ont œuvré à l’ONF dans les années 1970 et artistes médiatiques impliquées au Studio XX. À partir d’entrevues avec les artistes, Anna Lupien pose un regard sociologique sur l’expérience de créatrices qui ont investi l’art en tant qu’espace d’expression dans la sphère publique. De quelle façon ont-elles élaboré des stratégies créatives et par le fait même donné corps à des transformations sociales engendrées par le mouvement féministe, notamment en ce qui a trait à la conciliation travail-famille ? Comment ont-elles intégré des milieux artistiques qui ne leur étaient pas ouverts d’emblée ? Comment se sont-elles engagées pour le bien commun à travers leur parcours artistique ? Les histoires de ces artistes – Madeleine Arbour, Christine Brault, Mireille Dansereau, Dorothy Todd Hénaut, Stéphanie Lagueux, Bérengère Marin-Dubuard, Helena Martin Franco, Terre Nash, Anne-Claire Poirier, Françoise Riopelle, Bonnie Sherr Klein et Françoise Sullivan – témoignent des luttes inachevées du mouvement féministe et des brèches qu’elles ont pratiquées dans l’ordre des choses, suscitant des rencontres originales entre l’art et le politiqu
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Qu'est-ce qui dans l'expérience des femmes produit une perspective spécifique sur la réalité sociale? Comment émergent une vision et une interprétation de la vie propres au groupe des femmes ? Qu'arrive-t-il de particulier aux femmes pour qu'elles aient des intérêts en commun, au principe d'une conscience commune ? Comment les qualités que nous nommons « masculines » ou « féminines » sont-elles socialement créées et imposées au quotidien ? Les réponses sont dans le traitement des femmes comme objets sexuels dans la société, puis dans les esprits, de l'appropriation par le regard aux rapports sexuels forcés, pour finir par les meurtres sexuels.
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Cet article porte sur les constructions télévisuelles de l’homosexualité féminine depuis 1995, moment marquant une augmentation de la visibilité des gays et lesbiennes sur le petit écran. A partir de Tous les papas ne font pas pipi debout (1999) et La surprise (2007) , je repérerai les tendances dominantes des fictions montrant en prime-time sur une chaîne de service public, des modes de vie supposément alternatifs afin d'analyser comment se construit la transgression (s’il en est) de ces héroïnes différentes (ou pas ?) à la télévision française depuis la fin du siècle dernier (après le Pacs donc). Le rôle de la maternité et le statut de mère des protagonistes seront également envisagés.
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This novel—based on the author's real-life experiences—is credited as the first candidly lesbian novel, originally published in 1950, that “scandalized mid-century America” (The New York Times).As the Blitz rains down over London, taboos are broken, affairs start and stop, and hearts are won and lost. This account of life among female Free French soldiers in a London barracks during World War II sold four million copies in the United States alone and many more worldwide. Women’s Barracks was banned for obscenity in several states and denounced by the House Select Committee on Current Pornographic Materials in 1952 as an example of how the paperback industry was “promoting moral degeneracy.” In spite of such efforts—or perhaps, in part, because of them—the novel became a record-breaking bestseller and inspired a whole new genre: lesbian pulp.Femmes Fatales restores to print the best of women’s writing in the classic pulp genres of the mid-20th century. From mystery to hard-boiled noir to taboo lesbian romance, these rediscovered queens of pulp offer subversive perspectives on a turbulent era.