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En 1622, Marie de Gournay réfute la thèse de la soi-disant infériorité ou supériorité d'un sexe par rapport à l'autre. Ses prises de position dans l'Egalité des hommes et des femmes et Grief des dames, déchaînèrent contre elle la fureur de ses contemporains qui défendaient depuis des siècles que la différence naturelle des sexes justifiait le statut d'infériorité des femmes.
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Un essai sur la répression des femmes dans la société vietnamienne. Le film est centré sur la culture vietnamienne vue au travers de l'histoire de résistance des femmes, la tradition orale, les images encouragées par les medias ainsi que la vie et les regards des femmes vietnamiennes.
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« Vous prendrez garde, mon lecteur, qu'encore que la Morale et la Politique ne soient pas traitées en ce livre selon la méthode ordinaire des Philosophes et des Théoriciens, l'on peut néanmoins y reconnaître les principales matières de ces deux grands sujets. » Voici présenté par Gabrielle Suchon elle-même, son Traité de Morale et de Politique, publié à Lyon en 1693. Le présent ouvrage est la réédition de la première partie, la Liberté, cette « qualité savoureuse ». Avec Gabrielle Suchon, le sexe - ou, comme elle l'écrit : le Sexe - fait son entrée en philosophie. Sous sa plume, la liberté perd la figure abstraite d'un concept métaphysique pour se transformer en une question brûlante, née d'une douloureuse privation : quelle liberté pour le Sexe ? Comme le souligne Séverine Auffret, Gabrielle Suchon ne se situe pourtant pas dans une lignée féministe. Nourrie de Platon, d'Aristote et des Écritures, c'est bien dans le champ philosophique qu'elle se meut et qu'elle vient « fêter » quelque chose. Agrégée de philosophie, Séverine Auffret a entrepris de faire éditer l'oeuvre de Gabrielle Suchon (1632-1703).
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Un texte fondateur du féminisme transnational Depuis vingt-cinq ans, Feminism and Nationalism in the Third World est une introduction essentielle à l'histoire des mouvements de femmes en Asie et au Moyen-Orient à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans cette enquête engageante et bien documentée, Kumari Jayawardena présente le féminisme tel qu'il est né dans le Tiers-Monde, émergeant des luttes spécifiques des femmes luttant contre le pouvoir colonial, pour l'éducation ou le vote, pour la sécurité, et contre la pauvreté et les inégalités.
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Un témoignage de quelques unes des formes des interrogations théoriques féministes telles qu'elles se sont structurées au cours des trente dernières années, et telles qu'elles prolifèrent désormais dans la polysémie — ainsi se présente ce numéro spécial des Cahiers de Recherche sociologique sur la thématique «Des femmes dans les sciences et des sciences sur les femmes».
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Etude socio-historique de la condition des femmes noires aux Etats-Unis; aspect particulier de l'esclavage des femmes noires; persistance des problèmes après l'abolition de l'esclavage.
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This collection of essays, first published two decades ago, presents central feminist critiques and analyses of natural and social sciences and their philosophies. This work provides a splendid opportunity for upper-level undergraduate and graduate students in philosophy and the social sciences to explore some of the most intriguing and controversial challenges to disciplinary projects and to public policy today.
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Essai théorique et document journalistique à la fois, Pour en finir avec le patriarcat apporte une réponse sereine et engagée à vos questions de tous les jours
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How was it possible, by the later twentieth century, to have erased women as artists from art history so comprehensively that the idea of 'the artist' was exclusively masculine? Why was this erasure more radical in the twentieth century than ever before? Why is everything that compromises greatness in art coded as 'feminine'? Has the feminist critique of Art History yet effected real change? With a new Preface by Griselda Pollock, this new edition of a truly groundbreaking book offers a radical challenge to a women-free Art History. Parker and Pollock's critique of Art History's sexism leads to expanded, inclusive readings of the art of the past. They demonstrate how the changing historical social realities of gender relations and women artists' translation of gendered conditions into their works provide keys to novel understandings of why we might study the art of the past. They go further to show how such knowledge enables us to understand art by contemporary artists who are women and can contribute to the changing self-perception and creative work of artists today.
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D'Eschyle à Kissinger, de Marx à Barrès, l'Occident a tenu un discours sur l'Orient. Mais, puisque «l'Orient» n'existe pas, d'où vient ce discours et comment expliquer son étonnante stabilité à travers les âges et les idéologies? «L'Orient» est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit. À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. Le portrait que nous prétendons faire de l'Autre est, en réalité, tantôt une caricature, tantôt un complément de notre propre image. L'idéologie orientaliste s'est échappée depuis longtemps déjà du cabinet des savants pour précéder Napoléon dans sa conquête de l'Égypte ou suivre la guerre du Liban. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie, augmentée de la préface que l'auteur rédigea en 2003 pour le vingt-cinquième anniversaire de la publication originale de l'ouvrage.