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Que sait-on des problèmes sociaux qui sont apparus ou amplifiés suite au séisme de 2010 en Haïti, et particulièrement concernant les violences faites aux femmes? La contribution de cette recherche est de décrire des pratiques sociales médiatisées des groupes de femmes Kay Fanm et SOFA dans l'espace public qu'est le web, dans le but de contrer l'injustice sociale (Fraser, 2004) que sont les violences faites aux femmes en contexte post-séisme en Haïti, à des fins de transformations sociales. L'analyse d'une cartographie des outils web répertoriés et des textes qui y sont diffusés met en évidence que les groupes à l'étude utilisent des outils du web 1.0 et 2.0 pour rendre visible un discours (à des fins de reconnaissance) et que les ressources communicationnelles doivent être disponibles et accessibles (à des fins de redistribution) pour tous. En somme, ce mémoire de recherche de maîtrise souligne la pertinence de s'intéresser aux pratiques médiatisées sur le web pour contrer des injustices sociales si des acteurs souhaitent développer et améliorer leurs pratiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Analyse du discours, cartographie web, pratiques sociales, médiatisation, actes de langages, violences faites aux femmes, post-séisme.
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Ce mémoire se veut un essai théorique analysant les situations de violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s. Cette recherche est en effet motivée par le constat de la forte propension de ces violences, notamment domestiques, dans un espace qui se définit comme « sécuritaire », un environnement qui se doit d'offrir une certaine protection et sécurité. En empruntant un angle d'analyse féministe poststructuraliste, postcoloniale et intersectionnelle, cet essai vise à relever et à dépasser les biais de genre présents au sein des cadres conceptuels et des pratiques de l'organe principal responsable de l'assistance et de la protection des personnes réfugiées, soit le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). En théorisant sur une biopolitique de l'humanitaire, ainsi que sur l'état d'exception qui caractérise la situation d'encampement, ce mémoire démontre que dans un tel cadre de rapports inégalitaires de pouvoir qui caractérisent la gestion des camps de réfugié.e.s, les politiques d'égalité entre les genres et les stratégies de lutte contre les violences sexuelles et liées au genre menées par les organisations humanitaires se heurtent à de forts obstacles. Si les camps de réfugié.e.s ne sont pas donnés à disparaître de sitôt, une transformation dans la manière de percevoir la sécurité, ou les (in)sécurités, passant inévitablement par une démocratisation de l'espace des camps, doivent figurer au premier plan parmi les changements qui devraient être effectués pour diminuer le sentiment d'insécurité et les violences qui affectent bon nombre de réfugié.e.s, surtout les femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Migration forcée, féminisme poststructuraliste, violences de genre, biopolitique, sécurité positive.