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Bien que l’oppression des femmes soit antérieure au capitalisme, il n’en reste pas moins que ce mode de production lui a imprimé des spécificités. En outre, les femmes sont touchées de manière différente des hommes par la mondialisation néolibérale. Les rapports sociaux de sexe font partie des fondations et de l’agencement de ce capitalisme financiarisé, lequel a exacerbé la division sexuelle du travail. Ces rapports nous permettent de comprendre des phénomènes internationaux aussi important que la marchandisation du vivant (entre autres, du corps et du sexe), les mouvements migratoires, qui se sont féminisés, les nouvelles pauvretés, les hiérarchies sociales (caste, classe, groupes racialisés et ethnicisés), les violences, etc. Les femmes sont à la fois une main-d’oeuvre capitale tant pour le travail salarié que pour celui qui est non rémunéré, une source formidable de profits pour les entreprises et de travail gratuit pour la société dans son ensemble et pour les hommes en particulier. En même temps, grâce à cette position subordonnée dans la société et à la surexploitation qui en découle, les femmes constituent un groupe très actif tant dans l’analyse du monde actuel que dans les luttes et dans la mise en place d’alternatives. Sans cette perspective analytique, tout reste obscur. Pour les Nouveaux Cahiers du socialisme, les questions de l’oppression des femmes et du féminisme sont fondamentales. On ne peut imaginer penser et construire une alternative au capitalisme sans s’attaquer au patriarcat. Notre dossier est divisé en quatre parties. La première se penche sur différents enjeux politiques et théoriques, tant par rapport au socialisme marxiste qu’à l’intérieur du féminisme. La deuxième concerne quelques questions québécoises, dont la lutte du Front commun intersyndical, l’impact des politiques néolibérales sur la main-d’oeuvre féminine, les effets de ces politiques dans les domaines de la santé et de l’éducation en rapport avec la dégradation de la condition des femmes et la question des différences salariales et la lutte pour l’équité salariale. La troisième examine la masculinité, ses violences, son hégémonie. La quatrième fait état des luttes tant par les organisations autonomes des femmes que par celles qui sont mixtes et discute du Nous féministe.
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Les courants féministes sont divers. Dans cette étude, nous tentons de comprendre les enjeux du débat féministe, les revendications pour lesquelles les femmes se battent et les stratégies d’actions mises en place pour changer la vie des femmes.
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La crise environnementale est la conséquence rigoureuse de la détermination rationaliste de toute chose comme objet dont l’essence est d’être à la disposition d’un sujet, qui s’assure de son propre statut de maître et de possesseur de la nature au moyen d’une batterie de schémas de pensée dualistes qui ravalent les êtres naturels inanimés, les animaux, les femmes, etc., à un rang hiérarchique inférieur. L’urgence est donc, pour l’auteure, de déconstruire les multiples « cadres conceptuels oppressifs » qui structurent la pensée occidentale, en soumettant à l’analyse le mode de pensée qui procède de façon systématique à une hiérarchie et à un dualisme des valeurs, qui multiplie les paires disjonctives, qui se réalise pleinement enfin sous la forme d’une « logique de la domination ».
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Comme il se doit au Québec, tout ça a commencé sur les Plaines d’Abraham, en avril 2001, dans une mobilisation sans précédent contre le Sommet des Amériques. Depuis, les mouvements sociaux de gauche affichent un dynamisme étonnant : manifestations contre la guerre en Irak en 2003, immense grève étudiante du printemps 2005, mobilisations contre la « réingénierie » du gouvernement libéral de Jean Charest… Québec 2001, c’est en quelque sorte le révélateur spectaculaire d’une vague de fond qui trouve son impulsion de départ dans la marche Du pain et des roses en 1995, et qui témoigne d’un renouvellement des idées et des pratiques des mouvements sociaux dont on tarde à prendre la pleine mesure. Québec en mouvements comble ce vide avec un rigoureux inventaire et une analyse fine de ce renouveau, regroupés en 12 études savantes mais limpides sur le féminisme, le syndicalisme ouvrier et paysan, le mouvement étudiant, les mouvements autochtones, les revues de gauche, le pacifisme, les anarchistes, la solidarité internationale ainsi que sur l’activisme social et politique.
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"Féminisme(s) en Afrique et dans la Diaspora" est le fruit d'un appel à contributions lancé en mai 2008 sur internet, dans les universités et cercles féministes de France, d'Angleterre, d'Afrique et d'Amérique du Nord. Témoignage de l'intérêt que lui ont porté les lecteurs et chercheurs, ce numéro d'Africultures propose une coupe transversale de l'histoire, de l'état des recherches, et des débats actuels sur la condition féminine africaine et diasporique. La cause des femmes est-elle universelle ? Le féminisme pourrait-il s'affranchir de l'histoire, de la culture, des hiérarchies sociales ainsi que des facteurs économiques et politiques ? Quels sont les enjeux des mouvements féministes du XXIe siècle ?
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Qu'ont en commun des intellectuelles féministes radicales, des groupes de soutien aux femmes victimes de la guerre, des associations de mères ou d''ouvrières? Peu de choses, à première vue. Or, depuis quelques décennies, des femmes de partout travaillent à tisser des liens, organiser des échanges et donner à leurs luttes une structure cohérente. Alors que plusieurs ignorent même son existence, le mouvement des femmes peut aujourd''hui compter sur une expérience, un pouvoir et des réseaux extraordinaires.Ce livre, fruit de décennies de rencontres, de négociations, d'écoute et de réflexion, retrace les origines du mouvement mondial des femmes, l'étudié dans son extrême diversité et invite toutes les citoyennes engagées à dialoguer les unes avec les autres. C'est le message d''une pionnière aux nouvelles générations de militantes. Antrobus redonne au mouvement mondial des femmes la place qui lui revient dans la mouvance altermondialiste et resitue l'action des femmes dans le monde et dans l'histoire. Le mouvement des femmes se trouve aujourd'hui à un carrefour entre la protection de gains acquis de haute lutte et la submersion par la vague de la globalisation.
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In this exploration of new territory between ethics and epistemology, Miranda Fricker argues that there is a distinctively epistemic type of injustice, in which someone is wronged specifically in their capacity as a knower. Justice is one of the oldest and most central themes in philosophy, but in order to reveal the ethical dimension of our epistemic practices the focus must shift to injustice. Fricker adjusts the philosophical lens so that we see through to the negative space that is epistemic injustice. The book explores two different types of epistemic injustice, each driven by a form of prejudice, and from this exploration comes a positive account of two corrective ethical-intellectual virtues. The characterization of these phenomena casts light on many issues, such as social power, prejudice, virtue, and the genealogy of knowledge, and it proposes a virtue epistemological account of testimony. In this ground-breaking book, the entanglements of reason and social power are traced in a new way, to reveal the different forms of epistemic injustice and their place in the broad pattern of social injustice."--Book cover. Justice is one of the oldest and most central themes of philosophy, but sometimes we would do well to focus instead on injustice. This book argues that there is a distinctively epistemic genus of injustice, in which someone is wronged specifically in their capacity as a knower
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The aim of the article is to further assess and develop feminist standpoint theory by introducing the notion of the ‘situated imagination’ as constituting an important part of this theory as well as that of ‘situated knowledge’. The article argues that the faculty of the imagination constructs as well as transforms, challenges and supersedes both existing knowledge and social reality. However, like knowledge, it is crucial to theorize the imagination as situated, that is, as shaped and conditioned (although not determined) by social positioning.
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Présentation des textes fondateurs américains et anglais des études de genre, qui traçaient les ambitions d'origine des Gender studies, approche nouvelle développée dans tous les domaines du savoir (sciences et sciences humaines) à partir du point de vue des femmes.
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La recherche féministe repose-t-elle sur une éthique de la recherche qui lui est propre, Est-elle mieux servi par les méthodes qualitatives que quantitatives ? Comment arrive-t-elle à concilier engagement politique et effort d'élaboration d'un discours vrai sur le monde ? Cet ouvrage présente quelques éléments essentiels de la réflexion féministe actuelle sur la méthodologie de la recherche en sciences humaines et sociales.
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En situant les rapports de genre au cœur de leur élaboration conceptuelle et en inscrivant leur transformation comme un enjeu stratégique, les études féministes se sont progressivement imposées dans l'univers des sciences humaines comme une approche critique et comme une problématique du changement. Après une revue des trois grands courants de pensée qui se sont développés au sein et en marge du mouvement féministe au cours des dernières décennies, l'auteure se demande si la pensée féministe, ou plutôt les différents courants de la pensée féministe actuelle sont encore engagés dans ces mêmes fins. Sont-elles encore capables de contribuer au renouvellement des savoirs, de proposer un projet de société original, et d'imaginer les termes d'un nouveau contrat entre les genres ? Sont-elles capables de nourrir une lutte féministe unie, une politique de coalition ouverte à la diversité et à la différence, mais qui ne perd rien de sa cohésion et de sa force de ralliement ? Ces questions servent de pistes thématiques pour la discussion de l'auteur.
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Feminism was not born in 1968. Yet the work of three centuries of feminist thinkers has been dismissed, distorted or forgotten. Even the names of many of them remain unfamiliar, and few have so much as a mention in history books. Feminist Theorists demonstrates once and for all that we can no longer be content with received ideas about 'progress', which may explain the world for men, but which fail to make sense of the historical experience of women. It shows too that contemporary women have a rich intellectual tradition on which to draw for stimulus, inspiration and enjoyment.
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Etude socio-historique de la condition des femmes noires aux Etats-Unis; aspect particulier de l'esclavage des femmes noires; persistance des problèmes après l'abolition de l'esclavage.
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En décembre 1971, les éditions L'Étincelle ont publié en effet le Manifeste des femmes québécoises, opuscule de 58 pages, imprimé sur papier brouillon. «Ce manifeste circule à Montréal depuis quelques mois, sous forme polycopiée à faible tirage. Nous croyons qu'il mérite une plus grande diffusion», explique l'éditeur. L'ouvrage et la préface sont signés «Un groupe de femmes de Montréal».
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