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Comment reprendre corps? Comment nous rapporter au corps, cet objet éminemment historique, domestiqué, violenté, pathologisé? Silvia Federici répond: écoutons le langage du corps, sa fragilité et ses imperfections, afin de retrouver, par-delà ses frontières, la continuité magique qui nous relie aux autres êtres vivants qui peuplent la Terre. Mais surtout, identifions la plaie: les rapports sociaux de genre, de classe et de race. Dans cet ouvrage accessible et personnel, en dialogue avec les mouvements féministes contemporains, Silvia Federici entreprend d’extirper nos corps des pouvoirs et des dispositifs technologiques qui les aliènent et les transforment. Politiques de l’identité, chirurgie de transformation des corps, nouvelles technologies reproductives, ce livre examine avec lucidité ces questions brûlantes qui traversent le champ féministe.
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La vérité a souvent un goût amer. Nous ne savons comment accepter nos histoires. Faut-il s’en tenir aux faits et dire la vérité ? Cet ouvrage monumental si richement documenté est précieux, il nous tire de l’oubli et du silence. Que savons-nous de l’esclavage au Canada ? Que savons-nous de la répression exercée sur les femmes et les hommes noirs ? Que savons-nous du racisme systémique ? Que savons-nous de la détresse des Autochtones, des sans-papiers, des personnes réfugiées ? Enfin fort peu… Parce que l’État construit et déconstruit les récits à travers les institutions. Les citoyen.ne.s sont ainsi condamné.e.s à reproduire une histoire qui nous échappe.
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Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d’elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n’en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d’oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l’histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l’expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
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In this exploration of new territory between ethics and epistemology, Miranda Fricker argues that there is a distinctively epistemic type of injustice, in which someone is wronged specifically in their capacity as a knower. Justice is one of the oldest and most central themes in philosophy, but in order to reveal the ethical dimension of our epistemic practices the focus must shift to injustice. Fricker adjusts the philosophical lens so that we see through to the negative space that is epistemic injustice. The book explores two different types of epistemic injustice, each driven by a form of prejudice, and from this exploration comes a positive account of two corrective ethical-intellectual virtues. The characterization of these phenomena casts light on many issues, such as social power, prejudice, virtue, and the genealogy of knowledge, and it proposes a virtue epistemological account of testimony. In this ground-breaking book, the entanglements of reason and social power are traced in a new way, to reveal the different forms of epistemic injustice and their place in the broad pattern of social injustice."--Book cover. Justice is one of the oldest and most central themes of philosophy, but sometimes we would do well to focus instead on injustice. This book argues that there is a distinctively epistemic genus of injustice, in which someone is wronged specifically in their capacity as a knower
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The aim of the article is to further assess and develop feminist standpoint theory by introducing the notion of the ‘situated imagination’ as constituting an important part of this theory as well as that of ‘situated knowledge’. The article argues that the faculty of the imagination constructs as well as transforms, challenges and supersedes both existing knowledge and social reality. However, like knowledge, it is crucial to theorize the imagination as situated, that is, as shaped and conditioned (although not determined) by social positioning.
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La recherche féministe repose-t-elle sur une éthique de la recherche qui lui est propre, Est-elle mieux servi par les méthodes qualitatives que quantitatives ? Comment arrive-t-elle à concilier engagement politique et effort d'élaboration d'un discours vrai sur le monde ? Cet ouvrage présente quelques éléments essentiels de la réflexion féministe actuelle sur la méthodologie de la recherche en sciences humaines et sociales.
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En situant les rapports de genre au cœur de leur élaboration conceptuelle et en inscrivant leur transformation comme un enjeu stratégique, les études féministes se sont progressivement imposées dans l'univers des sciences humaines comme une approche critique et comme une problématique du changement. Après une revue des trois grands courants de pensée qui se sont développés au sein et en marge du mouvement féministe au cours des dernières décennies, l'auteure se demande si la pensée féministe, ou plutôt les différents courants de la pensée féministe actuelle sont encore engagés dans ces mêmes fins. Sont-elles encore capables de contribuer au renouvellement des savoirs, de proposer un projet de société original, et d'imaginer les termes d'un nouveau contrat entre les genres ? Sont-elles capables de nourrir une lutte féministe unie, une politique de coalition ouverte à la diversité et à la différence, mais qui ne perd rien de sa cohésion et de sa force de ralliement ? Ces questions servent de pistes thématiques pour la discussion de l'auteur.
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Feminism was not born in 1968. Yet the work of three centuries of feminist thinkers has been dismissed, distorted or forgotten. Even the names of many of them remain unfamiliar, and few have so much as a mention in history books. Feminist Theorists demonstrates once and for all that we can no longer be content with received ideas about 'progress', which may explain the world for men, but which fail to make sense of the historical experience of women. It shows too that contemporary women have a rich intellectual tradition on which to draw for stimulus, inspiration and enjoyment.