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Conférence intitulée « Discours anti-genre au Brésil : antiféminismes et nécropolitique dans l'État brésilien » donnée par Danielle Coenga-Oliveira, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause: les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur les ponts pour y déployer des banderoles, intentent des poursuites judiciaires contre des militantes, prennent la parole en commissions parlementaires, font du lobbyisme auprès d’institutions politiques, publient des livres et multiplient les attaques sur le web. Certains vont même jusqu’à harceler des groupes de femmes. La première édition de cet ouvrage pionnier paru en 2008 a reçu des échos très enthousiastes jusqu’en Europe. Actualisée et bonifiée, la réédition s’intéresse au nouveau souffle de ce courant résolument antiféministe, qui tend à se cristalliser autour des réseaux sociaux. En plus de documenter le mouvement masculiniste québécois et d’expliquer comment il nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes, ce livre expose une facette peu connue du sexisme contemporain et recense plusieurs stratégies de résistance féministe. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie Saint-Pierre et Marie-Eve Surprenant.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)