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REVENUE est une thèse sur le récit de voyage au féminin soutenue par un récit de voyage au féminin. Il y a donc deux récits de voyage au féminin : celui, vécu en 2018, relaté au fil des pages et celui, publié au Québec entre 2003 et 2018, réfléchi et approfondi en parallèle. Le premier est singulier. Le deuxième est pluriel, car un corpus de vingt-huit ouvrages le constitue dans le cadre de ce travail doctoral. La ligne directrice de cette œuvre, c’est l’expérience personnelle d’une écrivaine-voyageuse. Une expérience d’observation et d’analyse, littéraire et féministe. Une expérience écrite et dessinée de recherche-création. Le voyage est vrai et le féminin, affirmé. Le vivant devance tout le reste. Chaque mot, chaque geste, chaque trait est incarné. C’est bourré d’affect. Et l’écoféminisme y est découvert, embrassé, pleinement célébré. Il y a du silence et des iles à la tonne pour que se déploient paroles et mobilités. Enfin il y a des points. Beaucoup, beaucoup de points. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : récit de voyage au féminin, recherche-création, thèse graphique, écoféminisme.
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« Le pétrole, c’est un style de vie, une culture et des récits qui structurent nos sociétés patriarcales. Les énergies fossiles conditionnent nos systèmes économiques et politiques. Et elles servent depuis toujours les intérêts d’une minorité. Aussi ont-elles toujours suscité des résistances. Aux marges et dans les interstices du monde capitaliste, il existe une myriade de systèmes énergétiques alternatifs, aptes à inspirer espoir et imagination. Une vision écologique et féministe des enjeux d’énergie. »--Quatrième de couverture.
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Et s'il y avait plusieurs écoféminismes ? Mouvement en vogue, porté notamment par des figures politiques et médiatiques, "l'écoféminisme" suscite curiosités et interrogations, tant ses représentations peuvent prendre des formes diverses, incarnées par des idéologies différentes. C'est le constat de Myriam Bahaffou, écoféministe, chercheuse en philosophie féministe et autrice de l'essai "des paillettes sur le compost, écoféminismes au quotidien", invitée par Le Média. Son livre aborde une écologie et un féminisme aux intersections du véganisme, des luttes décoloniales, queer et anti-validistes, mais aussi loin des jeux de pouvoir institutionnels. 🔴 Le Média TV est LE média des luttes et des combats. Pour fonctionner, il ne peut compter que sur ses abonné.e.s et ses donateurs. Faites un don ou abonnez-vous à partir de 5€/mois ➡️ https://lemediatv.fr/soutien
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La journaliste Vanessa Destiné explique ce qu’est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. Face à la crise climatique, on n’est pas tous égaux et ce n’est pas par hasard. 💰 Au Canada et à l’étranger, un nombre disproportionné de personnes autochtones et racisées sont touchées par des questions environnementales. 🚱 Dans cet épisode de l’ABC, la journaliste Vanessa Destiné explique ce qu'est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. 💪🏾💪🏻💪🏿 On souhaite remercier Lourdenie Jean de l'organisme « L'environnement c'est intersectionnel ».
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Il existe plusieurs formes de sorcellerie. L’une agit dans le sens de la destruction de la santé des êtres vivants et des milieux ; une autre, dans le sens de son amélioration. Ce livre se range résolument du côté de cette dernière. La lumière des sorcières y brille comme la lumière de vies affranchies, en porte-à-faux avec les normes hétérocis et l’ordre patriarco-colonial. Pourtant, ce n’est pas sur la figure de la sorcière que porte cet essai, mais sur une grande variété de textes littéraires en tant que contributions à une sorcellerie anti-oppressive appelée ici sorcellerie de l’émancipation. Plus d’une cinquantaine de récits, de pièces de théâtre, d’essais, de poèmes, de chansons – de Maya Angelou à Édouard Louis en passant par Bikini Kill – sont ici examinées sous un nouvel éclairage non pas en tant que paroles de sorcières, mais en tant que paroles sorcières en elles-mêmes. Sorcières parce qu’elles produisent, activent, mettent en circulation des agencements qui donnent la vie ou la libèrent là où elle est séquestrée, comprimée, oblitérée. « La sorcellerie de l’émancipation n’envoûte pas, ne sidère pas, n’emprisonne pas. Ses opérations sensibles et intelligibles consistent plutôt à canaliser, à amplifier l’énergie vitale et le pouvoir-du-dedans, de là à orienter le sens des événements vers un surcroît de vie plurielle et autodéterminée. »
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Quatrième et dernière conférence du Cycle «Penser les coalitions (éco)féministes» présentée dans le cours FEM300G Introductions aux écoféminismes le 13 avril 2021. Avec Maude Prud’homme et Elsa Beaulieu-Bastien, militantes. Ce cycle de conférences est chapeauté par l’IREF en collaboration avec le RéQEF, le comité bien-vivre de la FFQ et la Chaire du Canada en éthique féministe sur la vulnérabilité, les inégalités relationnelles et les injustices structurelles.
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3e conférence du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes » offert à l’hiver 2021 dans le cadre du cours FEM 300G – Introduction aux écoféminismes et ouvert au public. Dalila Awada, M. Sc sociologie, U de M. était la conférencière invitée pour la séance du 6 avril 2021 : « Les mécaniques imbriquées du racisme et du spécisme ».
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Conférence présentée le 30 mars 2021 dans le cadre du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes », offert dans le cadre du cours FEM 300G- Introduction aux écoféminismes et ouvert au public. Conférencière : Danielle Coenga, candidate au doctorat en science politique à l’UQAM avec concentration en études féministes.
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Première conférence du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes », présentée dans le cours FEM300G Introductions aux écoféminismes le 16 mars 2021. Avec Viviane Michel, présidente de Femmes autochtones du Québec
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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Ce mémoire explore les liens conceptuels entre les pensées écoféministes et religieuses de Rosemary Radford Ruether et Starhawk, deux autrices marquantes du 20e siècle dans les débats sur les spiritualités féministes aux États-Unis. À partir de l’analyse d’un corpus raisonné d’ouvrages et d’articles publiés entre 1975 et 2015, je réponds à la question suivante : dans une perspective de divergences solidaires, comment les travaux thé(a)ologiques et fictionnels de Ruether et Starhawk, compris comme des généalogies féministes et religieuses, permettent de nourrir des convergences écoféministes ? Cette question est traitée dans une démarche en deux temps. Dans un premier temps, guidée par le concept de généalogie, je m’intéresse à la manière dont les deux autrices marquent des filiations dans leur pensée respective. Je délimite la manière dont elles dialoguent avec certains héritages religieux et séculiers pour construire leurs réflexions intellectuelles et pour se situer dans l’histoire à travers la création de nouvelles narrations. Dans un deuxième temps, je fais une analyse conjointe des pensées des deux autrices à partir de concepts structurant leurs visions de l’écoféminisme. Cette analyse se divise en différents thèmes qui reprennent des préoccupations communes aux deux écoféministes, ainsi que celles des mouvements politiques et religieux auxquelles elles prennent part. L’ensemble de l’analyse permet de faire émerger des convergences entre les pensées des autrices qui avaient été peu réfléchies dans le champ des sciences des religions, probablement en raison de leurs confessions religieuses différentes et d’une polarisation de leurs positionnements dans l’historisation des débats des féministes religieuses aux États-Unis. Cette recherche vise un dialogue interconfessionnel pour une lutte écoféministe solidaire. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écoféminisme, généalogie, féminisme religieux, Rosemary Radford Ruether, Starhawk
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A intersecção de gênero, raça e classe marca os territórios de exclusão social, especialmente em um país que carrega cicatrizes da colonialidade patriarcal e capitalista em suas estruturas, como é o caso do Brasil. O objetivo deste trabalho é compreender o cuidado em um desses territórios: a cidade de Cubatão/SP. A investigação, feita entre 2017 e 2020, incluiu a pandemia da covid-19, que sobrecarregou o cuidado no território. O método foi a pesquisa qualitativa, com oficinas, observação participante e entrevistas de profundidade. O cuidado era majoritariamente oferecido por mulheres, líderes comunitárias e profissionais da atenção primária do Sistema Único de Saúde. Para analisar os dados, utilizou-se a hermenêutica de profundidade. O referencial teórico foi a costura das teorias feministas da ética do cuidado, ecofeministas e interseccionais. A pesquisa revelou diversos desafios e potencialidades, como o cuidado ético-político, eixo da busca por justiça socioambiental. , Abstract The intersection of gender, race and class marks the territories of social exclusion, especially in a country that carries scars of a patriarchal and capitalist colonialism in its structures, as is the case in Brazil. The objective was to understand care in this territory of exclusion in Cubatão, São Paulo, Brazil. The research, conducted between 2017 and 2020, included the pandemic of COVID-19, which overloaded care in this territory. The method was qualitative research, with workshops, participant observation and in-depth interviews. The care delivered by community leaders and primary health care professionals from the Brazilian National Health System was mostly performed by women. For data analysis, depth hermeneutics was used. The theoretical reference was the perspective of feminists: ecofeminist, intersectional and Care Ethics. The study showed several challenges and the ethical-political care as an axis in the search for social and environmental justice.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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This article attempts to look into the fictional narrativization of women's significant and distinctive relationship with nature in Disney's Moana. Emphasizing the power and the unity of women and nature in Polynesian indigenous culture, Moana suggests that the destruction of nature results from exploitative and manipulative masculinity. Through ecofeminist perspectives, this essay observes that Moana offers critical views and promotes awareness of gender and environmental issues. These ideas are communicated through the visual and verbal depiction of power relations that defy patriarchal tradition alongside the expressions of protest against devaluation and abuse of nature and women. To put it in the context of the development of themes in Disney's princess line, Moana's presence can be a novel alternative to the typical images of women, namely a new portrayal of a female character whose primary concern is not romance but instead the sustainability of the environment where she lives. This study also confirms that Disney's animated princess films continuously adjust with the dynamics of global feminist discourse. © 2021 Penerbit Universiti Kebangsaan Malaysia. All rights reserved.
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Le présent mémoire propose une lecture écoféministe du roman La Mère des herbes de Jovette Marchessault, paru en 1980. Le premier chapitre servira d'assise théorique pour présenter les notions écoféministes. J'y fais appel à des autrices et militantes écoféministes de domaines, d'époques et de filiations variées, insistant particulièrement sur le démantèlement de systèmes de domination reposant sur des binarismes construits. Les trois suivants forment le corps de mon analyse littéraire, traitant respectivement du corps liminal, du langage revitalisé et des généalogies matrilinéaires. Je suivrai d'abord l'évolution singulière de corps se logeant en continuité directe avec leur environnement, s'établissant à la croisée des règnes (animal, minéral, végétal) et s'aventurant parfois vers une remorphologisation complète. Ce chapitre, en plus de critiquer l'anthropocentrisme, offrira l'occasion d'observer la promotion d'un savoir expérientiel corporellement situé comme riposte au primat de la rationalité. Je poursuivrai en analysant l'appel à la revitalisation du langage qu'effectue Marchessault. Tant par la forme que le fond, l'autrice fait le procès du langage patriarcal figé, violent et violant, pour promouvoir une langue vivante, arrimée à ce nouveau corps débinarisé. Surtout, la parole est réappropriée par ses personnages féminins et est reconnue chez l'autre-qu'humain. Enfin, dans le dernier chapitre, l'examen d'une généalogie mémorielle matrilinéaire permettra de mettre en valeur les relations de partage et de passation entre mères et filles, constituant le germe même du désir de résistance et de renouveau qui anime la jeune narratrice autofictionnelle. Dans ce mémoire, je considère donc l'expression artistique comme pratique contestataire et catalysatrice de changement. Les perspectives critiques écoféministes mises de l'avant encouragent à emprunter de nouvelles pistes de lecture (body that reads, trans-corporeality, etc) visant à faire ressortir les dynamiques de pouvoir et de privilège, à questionner les représentations de la nature, de l'identité et de l'altérité. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jovette Marchessault, La Mère des herbes, écoféminisme, corps, langage, généalogie, matrilinéaire, binarismes
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Tout à la fois voyage, enquête, cheminement personnel, réflexion politique sur l’articulation des luttes contemporaines, ce livre de Cy Lecerf Maulpoix, journaliste engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, nous entraîne dans les jardins anglais de l’artiste Derek Jarman, de l’écrivain socialiste Edward Carpenter, du Bloomsbury Group, sur les traces des Radical Faeries de l’Arizona à San Francisco jusqu’aux zones de cruising des lisières des grandes villes. Parce qu’il met au jour des généalogies oubliées, ce texte permet de reconnaître la dette de l’écologie politique à ces précurseurEUSEs déviantEs. À l’heure où chacunE est concernéE par les enjeux écologiques planétaires, ce livre nécessaire propose de nouvelles pistes militantes et trace une ligne de crête sur laquelle construire, à partir de perspectives minoritaires, un mouvement réellement inclusif.
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Malgré le lien direct entre le changement climatique et la pratique du travail social, l'implication des travailleurs sociaux dans la résolution des problèmes liés au changement climatique reste décourageante. Cela est attribué au manque d'exposition aux questions de changement climatique pendant la formation des travailleurs sociaux, ce qui conduit à un manque d'outils adéquats pour que les travailleurs sociaux intègrent les questions de changement climatique dans leurs interventions quotidiennes avec les clients. Cet article vise à fournir des lignes directrices pour la pratique du travail social en intégrant la participation des femmes rurales dans le discours sur le changement climatique. Les travailleurs sociaux et les femmes rurales sont absents des interventions sur le changement climatique aux niveaux professionnel, pratique et personnel. Les impacts précaires du changement climatique se manifestent par des inondations, des sécheresses, des pénuries d'eau, l'épuisement des ressources naturelles, des cyclones et des vagues de chaleur, affectent de manière disproportionnée les femmes, en particulier celles des communautés rurales. La vulnérabilité des femmes au changement climatique émane de l'exclusion dans les processus de prise de décision sur le changement climatique, des normes et modèles culturels qui les confinent aux responsabilités ménagères, du manque de capacité d'adaptation, des faibles niveaux d'alphabétisation, de la domination patriarcale et des niveaux élevés de pauvreté. Les travailleurs sociaux sont donc appelés à favoriser le changement social, en donnant aux femmes les moyens de participer aux discussions sur le changement climatique comme les hommes. Un modèle basé sur les expériences menées en Afrique australe est présenté pour fournir des orientations aux travailleurs sociaux sur la meilleure façon d’intégrer les dimensions de genre dans les interventions sur le changement climatique. Cela favoriserait la justice sociale et environnementale, la résilience sociale, la participation égale au débat sur le changement climatique, le renforcement des capacités et la capacité d’adaptation des femmes rurales.
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Capire - Portail international de communication féministe. (2021). Capire. https://capiremov.org/fr/
Des voix féministes pour changer le monde! Capire est un portail international de luttes féministes, populaires, anticapitalistes et antiracistes. Capire est un outil de communication créé en 2021 pour faire écho aux voix des femmes en mouvement, rendre visibles les luttes et les processus organisationnels dans les territoires et renforcer les références locales et internationales du féminisme populaire, anticapitaliste et antiraciste. Capire signifie « comprendre ». Par les regards et les voix des femmes, nous comprenons le monde. Avec le féminisme nous le transformons ! Le nom Capire reprend la chanson de lancement de la Marche Mondiale des Femmes, en 2000, chantée en 24 langues par des femmes de différentes parties du monde. Nous produisons et articulons des interviews, des analyses, des rapports d’expériences et d’expressions culturelles de femmes qui, aux quatre coins du monde, résistent et se transforment. Les textes et les supports multimédias de Capire sont organisés en six axes thématiques : mouvement, économie féministe, justice environnementale, souveraineté alimentaire, démilitarisation et autonomie. Ces axes guident la radicalité de notre combat politique, de notre contenu et de notre identité visuelle.
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Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant. Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.