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« Le pétrole, c’est un style de vie, une culture et des récits qui structurent nos sociétés patriarcales. Les énergies fossiles conditionnent nos systèmes économiques et politiques. Et elles servent depuis toujours les intérêts d’une minorité. Aussi ont-elles toujours suscité des résistances. Aux marges et dans les interstices du monde capitaliste, il existe une myriade de systèmes énergétiques alternatifs, aptes à inspirer espoir et imagination. Une vision écologique et féministe des enjeux d’énergie. »--Quatrième de couverture.
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Et s'il y avait plusieurs écoféminismes ? Mouvement en vogue, porté notamment par des figures politiques et médiatiques, "l'écoféminisme" suscite curiosités et interrogations, tant ses représentations peuvent prendre des formes diverses, incarnées par des idéologies différentes. C'est le constat de Myriam Bahaffou, écoféministe, chercheuse en philosophie féministe et autrice de l'essai "des paillettes sur le compost, écoféminismes au quotidien", invitée par Le Média. Son livre aborde une écologie et un féminisme aux intersections du véganisme, des luttes décoloniales, queer et anti-validistes, mais aussi loin des jeux de pouvoir institutionnels. 🔴 Le Média TV est LE média des luttes et des combats. Pour fonctionner, il ne peut compter que sur ses abonné.e.s et ses donateurs. Faites un don ou abonnez-vous à partir de 5€/mois ➡️ https://lemediatv.fr/soutien
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La journaliste Vanessa Destiné explique ce qu’est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. Face à la crise climatique, on n’est pas tous égaux et ce n’est pas par hasard. 💰 Au Canada et à l’étranger, un nombre disproportionné de personnes autochtones et racisées sont touchées par des questions environnementales. 🚱 Dans cet épisode de l’ABC, la journaliste Vanessa Destiné explique ce qu'est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. 💪🏾💪🏻💪🏿 On souhaite remercier Lourdenie Jean de l'organisme « L'environnement c'est intersectionnel ».
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Il existe plusieurs formes de sorcellerie. L’une agit dans le sens de la destruction de la santé des êtres vivants et des milieux ; une autre, dans le sens de son amélioration. Ce livre se range résolument du côté de cette dernière. La lumière des sorcières y brille comme la lumière de vies affranchies, en porte-à-faux avec les normes hétérocis et l’ordre patriarco-colonial. Pourtant, ce n’est pas sur la figure de la sorcière que porte cet essai, mais sur une grande variété de textes littéraires en tant que contributions à une sorcellerie anti-oppressive appelée ici sorcellerie de l’émancipation. Plus d’une cinquantaine de récits, de pièces de théâtre, d’essais, de poèmes, de chansons – de Maya Angelou à Édouard Louis en passant par Bikini Kill – sont ici examinées sous un nouvel éclairage non pas en tant que paroles de sorcières, mais en tant que paroles sorcières en elles-mêmes. Sorcières parce qu’elles produisent, activent, mettent en circulation des agencements qui donnent la vie ou la libèrent là où elle est séquestrée, comprimée, oblitérée. « La sorcellerie de l’émancipation n’envoûte pas, ne sidère pas, n’emprisonne pas. Ses opérations sensibles et intelligibles consistent plutôt à canaliser, à amplifier l’énergie vitale et le pouvoir-du-dedans, de là à orienter le sens des événements vers un surcroît de vie plurielle et autodéterminée. »
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Quatrième et dernière conférence du Cycle «Penser les coalitions (éco)féministes» présentée dans le cours FEM300G Introductions aux écoféminismes le 13 avril 2021. Avec Maude Prud’homme et Elsa Beaulieu-Bastien, militantes. Ce cycle de conférences est chapeauté par l’IREF en collaboration avec le RéQEF, le comité bien-vivre de la FFQ et la Chaire du Canada en éthique féministe sur la vulnérabilité, les inégalités relationnelles et les injustices structurelles.
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3e conférence du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes » offert à l’hiver 2021 dans le cadre du cours FEM 300G – Introduction aux écoféminismes et ouvert au public. Dalila Awada, M. Sc sociologie, U de M. était la conférencière invitée pour la séance du 6 avril 2021 : « Les mécaniques imbriquées du racisme et du spécisme ».
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Première conférence du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes », présentée dans le cours FEM300G Introductions aux écoféminismes le 16 mars 2021. Avec Viviane Michel, présidente de Femmes autochtones du Québec
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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Tout à la fois voyage, enquête, cheminement personnel, réflexion politique sur l’articulation des luttes contemporaines, ce livre de Cy Lecerf Maulpoix, journaliste engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, nous entraîne dans les jardins anglais de l’artiste Derek Jarman, de l’écrivain socialiste Edward Carpenter, du Bloomsbury Group, sur les traces des Radical Faeries de l’Arizona à San Francisco jusqu’aux zones de cruising des lisières des grandes villes. Parce qu’il met au jour des généalogies oubliées, ce texte permet de reconnaître la dette de l’écologie politique à ces précurseurEUSEs déviantEs. À l’heure où chacunE est concernéE par les enjeux écologiques planétaires, ce livre nécessaire propose de nouvelles pistes militantes et trace une ligne de crête sur laquelle construire, à partir de perspectives minoritaires, un mouvement réellement inclusif.
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Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant. Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.
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Comme beaucoup de gens, j’ai fait mes débuts d’environnementaliste à travers les «petits gestes»: ramener mes déchets recyclables à la maison, ne pas prendre de sacs de plastique au magasin, acheter bio, etc. Mais avec le temps, j’étais devenue de plus en plus critique des approches individuelles au changement social, en particulier des comportements de consommation qui visent à sauver la planète. C’est pourquoi, malgré sa proximité dans mon quartier, je refusais d’aller à l’épicerie zéro déchet, préférant investir mon temps et mon énergie dans des projets que je jugeais réellement collectifs. Or, au mois de décembre dernier, j’ai eu une discussion intéressante avec un adepte du zéro déchet qui m’a convaincue de tenter l’expérience. Si, après un mois dans les bocaux, je vis moins de dissonance cognitive par rapport à mes valeurs environnementales grâce à la réduction de mes déchets, j’ai l’impression d’en vivre davantage par rapport à mes valeurs féministes. Voici pourquoi.
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Qu'elles soient du Sud ou du Nord, les femmes subissent le changement climatique ou les injonctions qui en découlent. C'est à se demander si féminisme et écologie sont compatibles.
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Dans l’ouvrage pionnier de Françoise d’Eaubonne, Écologie/féminisme. Révolution ou mutation, publié en 1978, la barre oblique entre « écologie » et « féminisme » permet de figurer l’étendue des combinatoires possibles : féminisme écologique, écologie féministe, féminisme environnementaliste, écoféminisme. C’est ce néologisme qui est finalement diffusé dans les pays anglo-saxons au point d’en faire un mouvement. S’opère alors un chassé-croisé : tandis que les ouvrages de Françoise d’Eaubonne sont oubliés en France, elle devient une référence internationale dans les années 1980 et 1990 – période durant laquelle aux États-Unis, en Angleterre, en Australie, en Inde, en Amérique latine, en Afrique, des courants féministes, issus de luttes grassroots (de la base), écologistes, anarchistes, marxistes des années 1970, prennent à bras-le-corps la question de la domination croisée des femmes et des ressources naturelles.
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À travers l’analyse de la bande dessinée Deer Woman créée en 2015 par Elizabeth LaPensée (Anishinaabe, Canada), notre article a pour objectif principal d’interroger la notion de « super-héroïne » à l’aune de représentations autochtones engagées. Il s’agit de voir en quoi cette revitalisation du mythe traditionnel de la Femme Cerf (Deer Woman) interroge l’identité en termes de sexe et de genre, la culture et la place des femmes autochtones, en prenant une position radicale face au problème sociétal des féminicides en Amérique du Nord. Nous postulons que la figure de Deer Woman peut aussi être vue aujourd’hui comme une allégorie mettant en garde contre la domination masculine sur les femmes et sur toutes autres formes de vie. Tout d’abord, nous étudierons les caractéristiques formelles de Deer Woman et les mythes fondateurs autochtones qui en sont à l’origine. Nous montrerons ensuite en quoi cette super-héroïne dont les pouvoirs apparaissent après qu’elle a été sexuellement agressée, tend à dénoncer et lutter contre les féminicides touchant les femmes autochtones. Enfin, nous nous demanderons comment cette bande dessinée pourrait laisser entrevoir l’émergence d’une super-héroïne autochtone éco-féministe.
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Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.
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À partir de l’ethnographie de trois lieux ruraux (deux fermes et un gîte) tenus par des femmes lesbiennes et/ou queer qui s’inscrivent dans une critique écologiste et anticapitaliste de la société tout en questionnant les normes de genre et de sexualité, nous interrogerons la signification de ces choix de vie alternatifs au regard de l’identité des actrices et de la manière dont ils enrichissent la compréhension de la constellation des mouvements écoféministes. Nous observerons qu’avec le déplacement de la ville vers la campagne, et du monde salarié vers l’agriculture de subsistance, elles doivent mettre en place de nouvelles stratégies pour lutter contre l’isolement et s’intégrer localement. Simultanément, ce retour à la terre leur offre de nouvelles possibilités d’émancipation, d’engagement et de soutien aux femmes et aux minorités. Le travail agricole, l’engagement féministe et la politisation du quotidien constituent les différentes facettes d’un même projet : celui de chercher une voie plus juste et plus durable pour notre société.
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A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".
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Gynoïdes, sorcières, vampires, chiennes et souris de laboratoire : toutes sont liées à la cyborg de Donna Haraway. Reprenant la liste d'auteurs et autrices de science-fiction féministe citées à la fin du Manifeste cyborg, Ïan Larue redéfinit cette figure fondatrice dans la pensée de la philosophe :"La cyborg, c'est l'esclave noire qui apprend à lire dans un roman d'Octavia Butler ; la jeune fille encapsulée qui, loin de se sentir handicapée, connaît des milliers de connexions ; la fille-orque transportée dans les étoiles. La cyborg est l'hybride suprême, hybride entre une femme réelle et un personnage de roman qui se superpose à elle pour la doter de mille nouvelles possibilités dont celle, fondamentale, de faire éclater capitalisme, famille et patriarcat."