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In this groundbreaking work, Sara Ahmed demonstrates how queer studies can put phenomenology to productive use. Focusing on the “orientation” aspect of “sexual orientation” and the “orient” in “orientalism,” Ahmed examines what it means for bodies to be situated in space and time. Bodies take shape as they move through the world directing themselves toward or away from objects and others. Being “orientated” means feeling at home, knowing where one stands, or having certain objects within reach. Orientations affect what is proximate to the body or what can be reached. A queer phenomenology, Ahmed contends, reveals how social relations are arranged spatially, how queerness disrupts and reorders these relations by not following the accepted paths, and how a politics of disorientation puts other objects within reach, those that might, at first glance, seem awry. Ahmed proposes that a queer phenomenology might investigate not only how the concept of orientation is informed by phenomenology but also the orientation of phenomenology itself. Thus she reflects on the significance of the objects that appear—and those that do not—as signs of orientation in classic phenomenological texts such as Husserl’s Ideas. In developing a queer model of orientations, she combines readings of phenomenological texts—by Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, and Fanon—with insights drawn from queer studies, feminist theory, critical race theory, Marxism, and psychoanalysis. Queer Phenomenology points queer theory in bold new directions. https://www.saranahmed.com/
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Devon Abbott Mihesuah, spécialiste de l'Oklahoma Choctaw, offre un regard franc et captivant sur les identités complexes et évolutives des femmes autochtones américaines d'aujourd'hui, leurs luttes en cours contre un héritage séculaire de déresponsabilisation coloniale et la façon dont elles sont vues et représentées par elles-mêmes et par les autres. Mihesuah examine d'abord comment les femmes autochtones américaines ont été perçues et représentées par les non-autochtones, y compris les universitaires, et par elles-mêmes. Elle met ensuite en lumière l'impact omniprésent du colonialisme et de la pensée patriarcale sur les rôles tribaux traditionnels des femmes autochtones et sur leur participation au milieu universitaire. Mihesuah examine comment les relations entre les femmes et les hommes autochtones à travers l'Amérique du Nord continuent d'être modifiées par le christianisme et les idéologies euro-américaines. Le sexisme et la violence contre les femmes autochtones se sont intensifiés; les disparités économiques et le factionnalisme intratribal et le « culturalisme » menacent les liens entre les femmes et avec les hommes ; et de nombreuses femmes souffrent de stress psychologique parce que leurs positions économiques, religieuses, politiques et sociales sont dévalorisées. Dans la dernière section, Mihesuah explore comment les femmes autochtones américaines modernes se sont autonomisées sur le plan tribal, national ou académique. De plus, elle examine le rôle négligé que les femmes autochtones ont joué dans le mouvement Red Power ainsi que certaines différences clés entre les femmes autochtones « féministes » et « activistes ».
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Cette publication analyse les formes et discours des identités et altérités de genres. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.