Votre recherche
Résultats 3 ressources
-
Cet article traite des apports théoriques et politiques du féminisme antiraciste, en particulier le black feminism et le féminisme chicano aux États-Unis, de la pensée des afro-féministes et des indígenas en Amérique latine et dans les Caraïbes, pour une nouvelle compréhension de la « colonialité du pouvoir » à partir de l’imbrication de catégories comme la race, la classe, le sexe et la sexualité.
-
Ce texte propose d’utiliser le féminisme postcolonial comme point d’appui pour explorer les discours identitaires à l’oeuvre dans le féminisme québécois. La première partie du texte aborde la génèse du féminisme postcolonial à partir des écrits de Gayatri Spivak, Chandra Talpade Mohanty et Uma Narayan. Dans la seconde partie, l’auteure discute de la figure centrale à l’oeuvre dans le féminisme québécois, marqué au cours des années 60 par le récit politique de l’oppression nationale. Selon son analyse, cet héritage a permis au féminisme québécois d’occulter le difficile exercice d’identifier les rapports de pouvoir entre les femmes de la majorité et les autres femmes.
-
Dans ce texte, tiré du premier chapitre de son livre Differencing the Canon (1999) [1], Griselda Pollock propose un véritable programme de recherche pour repenser l’histoire de l’art comme discipline. En s’appuyant notamment sur les travaux de la philosophe et psychanalyste Sarah Kofman et sur les recherches menées par les théoriciennes féministes de l’art depuis trente ans, elle s’interroge sur le rôle que le féminisme, le genre et les études postcoloniales ont pu et peuvent encore avoir dans la redéfinition du ‘canon’ à la fois andro et ethnocentré qui structure toujours notre appréhension de la création et de la figure ‘du’ créateur, via les disciplines artistiques et les institutions culturelles.[1] Traduction française pour les Cahiers du Genre du chapitre 1 de Differencing the Canon: Feminist Desire and the Writing of Art’s Histories (London & New York, Routledge, 1999, p. 3-21), publiée avec l’aimable autorisation de Griselda Pollock et de son éditeur. Pour des raisons de place, certains passages, indiqués par des […], ont été coupés.