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This groundbreaking book provides a challenging exploration of psychoanalytic ideas about lesbians and lesbianism. Based on the authors' clinical experience as psychoanalytic psychotherapists, it offers a new and thoughtful framework that does not inevitably pathologise or universalise all lesbianism. A wide range of psychoanalytic ideas are surveyed, from Freud, Deutsch and Jung to Lacan and contemporary object-relations theorists. Questions on sexual identity, sexual desire and gender identity, of transference and countertransference, and also of institutional practices in relation to training, are all critically - and stimunlatingly - addressed.
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Nous vivons à l'ère postmoderniste, poststructuraliste (et, diraient certain.e.s, postféministe), à une époque où le terme lesbienne pose problème, même lorsqu'il est utilisé de manière non péjorative par une lesbienne autoproclamée. Nous ne pouvons plus parler en tant qu'« individus », semble-t-il ; le faire est d’une naïveté et/ou d’une simplicité impardonnable. Nous ne pouvons parler qu'en tant que « sujets » romancés, nos identités individuelles n'existant que comme la création de textes (de quelqu'un) ou comme le résultat d'une signification. En cent ans, les sexologues allemand.e.s ont « apparu » les lesbiennes pour nous pathologiser et les poststructuralistes français.e.s nous ont « fait disparaître » pour déconstruire les catégories de sexe et de genre et « interroger » « le » sujet. Certains universitaires suggèrent que le féminisme et le postmodernisme ont de nombreux points communs. Les théoricien.nes du postmodernisme des deux côtés de l’Atlantique affirment de la même manière que leur mouvement partage un agenda politique avec le féminisme, dans la mesure où déstabiliser les relations narratives entre dominant.e et subordonné.e, contenant et contenu, c’est aussi déstabiliser les relations sociales et culturelles de domination et de confinement en dans lequel le masculin conventionnel subsume et enveloppe le féminin conventionnel. Dans le jargon actuel, le postmodemisme et le féminisme ont « problématisé les relations de genre », remettant en question le « caractère naturel » des relations de genre et considérant la relation entre les sexes comme le résultat de forces sociales, de langage et/ou de pouvoir (Giroux, 28). ). Ni « l'homme » ni la « femme » ne sont un objet ontologiquement stable, une catégorie invariable ; les deux sont construits dans l’histoire (Fuss, 3). Nous ne contesterons pas l’idée que le terme Lesbienne, pendant la brève période où il a été utilisé, a souvent été un terme d’opprobre et non d’approbation – qu’il a été utilisé linguistiquement pour signifier la déviance et même la monstruosité. Nous ne souhaitons pas non plus tomber dans le genre d’essentialisme qui supposerait que toutes les lesbiennes sont « simplement » des lesbiennes. Nous sommes membres de différentes races, classes, groupes ethniques ; collectivement, les lesbiennes souffrent de nombreuses formes d’oppression. En revanche, la philosophie postmoderne, du moins dans les formes qu'elle a prises au sein des instances du pouvoir (pédagogie académique, théorie esthétique et critique) nous semble menacer d'effacer le réel (ou, comme diraient les postmodernistes, « » matériel ») Lesbiennes. Si l’identité est construite par des textes, peut-être n’existe-t-il pas de personne (« objet ») comme lesbienne, aucune caractéristique (non construite) que partagent les lesbiennes. Si les textes et l'identité individuelle peuvent être déconstruits, peut-être que n'importe qui, même non-lesbienne, pourra « lire comme une lesbienne », comme certains l'ont suggéré. Mais s’il n’y a pas d’identité lesbienne en tant que telle, alors l’affirmation selon laquelle on « lit en tant que lesbienne » est un non-sens. Le discours postmoderniste cherche à déplacer les notions humanistes libérales du soi, du « sujet bourgeois » (H. Foster, 77, cité dans Waugh, 8). Mais comme le note Waugh (8-9), le moi unifié postulé par l’humanisme libéral n’était/n’est pas un moi féminin, et encore moins un moi lesbien. La subjectivité, historiquement construite et exprimée à travers l'équation phénoménologique soi/autre, repose nécessairement sur l'« altérité » féminine de l'« individuité » masculine. Le centre subjectif des discours socialement dominants (du « je » philosophique et rationnel de Descartes au phallique/symbolique psychanalytique de Lacan) en termes de pouvoir, d'action et d'autonomie a été un sujet « universel » qui a établi son identité à travers la marginalisation ou l'exclusion invisible de ce qu'elle a également défini comme la « féminité » (qu'il s'agisse du non-rationnel, du corps, des émotions ou du pré-symbolique). Le « féminin » devient ainsi ce qui ne peut s'exprimer parce qu'il existe en dehors du domaine de la signification symbolique. Constitué à travers un regard masculin et donc doté du mystère de celui dont le statut objectif est perçu comme absolu et définitif. Un . . . devient une femme... Dans la relation dialectique entre l'humanisme traditionnel et l'antihumanisme postmoderne apparu dans les années 1960, les femmes continuent d'être déplacées. Comment peuvent-ils aspirer, rejeter ou synthétiser un nouveau mode d’être à partir d’une thèse qui n’a jamais contenu ou exprimé ce qu’ils ont ressenti comme étant leur expérience historique ?
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This is sex fiction that gets under the covers and rolls them back, sex fiction that inscribes lesbian erotics poignantly, playfully and powerfully.
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The overtly lesbian story, "Beebo Brinker," by Ann Bannon offers the heterosexual male reader an opportunity to engage in nonheterosexual imaginings. Bannon's story is examined for its subcultural appropriation and subversion as a crossover novel in reverse.
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« L’androlecte est en effet un soliloque. C’est la production mentale, disons la pathologie langagière, de l’Andros qui, victime d’une faille principielle, n’a pas su, pas pu, pas voulu accéder au chiffre deux et qui, s’étant érigé en seul locuteur, n’a pas eu d’autre interlocuteur que lui-même. Avant même de parler, une femme en "Androlecte est inter-loquée". Soit au sens propre "interdite-interrompue". Le dictionnaire – depôt sacré des mots de l’androlecte – ne donne-t-il pas comme exemple cette phrase, ô combien illuminante: "Faute d’interlocuteur, elle se parlait à elle-même". (Petit Robert, Léon Bloy). Bécassine ayant cru sans doute dans le langage comme communication. » p.15 éditions Trois, 1990
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Comme l'écrit Lillian Faderman, il n'y a « pas de constante en matière de lesbiennes », si ce n'est que les lesbiennes préfèrent les femmes. Dans ce livre révolutionnaire, elle récupère l’histoire de la vie lesbienne dans l’Amérique du XXe siècle, retraçant l’évolution de l’identité et des sous-cultures lesbiennes depuis les premiers réseaux jusqu’aux modes de vie divers plus récents. Elle puise dans des journaux, des manuscrits inédits, des chansons, des comptes rendus médiatiques, des romans, de la littérature médicale, des artefacts de la culture pop et des histoires orales de lesbiennes de tous âges et de tous horizons, découvrant un récit d'une profondeur et d'une originalité hors du commun.
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Lesbianism in literature has been dealt with rather indirectly in the past. Editors have led readers to the "artistry" of a work containing lesbianism, emphasizing instead the literary history and historical context of the work rather than the representations of lesbianism. The editor for Colette's The Pure and the Impure, for instance, affirms that Colette has a knowledge of a "strange sisterhood," but assures readers she has never strayed from the "normal." In the groundbreaking A Lure of Knowledge, Judith Roof demonstrates that representations of lesbian sexuality occupy specific locations or positions in the arguments, subject matter, and rhetoric of Western European and American literary criticism. She examines the political context of representations: how lesbian sexuality is used as a signifier an why it appears when and where it does. Roof argues that attempts to depict or explain lesbian sexuality spur anxieties about knowledge and identity. In reaction to and denial of these anxieties, lesbian sexuality is represented in film, literature, theory, and criticism as foreplay, as simulated heterosexuality, as erotic excess, as joking inauthenticity, as artful compromise, or as masculine mask in a specific repertoire of neutralization and evasion. Challenging the heterosexism of film theory and feminist theory, this book analyzes the rhetorical use of lesbian sexuality. Roof explores a range of discourses, from the woks of such authors as Anais Nin, Olga Broumas, Julia Kristeva, Jane Rule, Luce Iriguray, and Sigmund Freud, to films such as Emmanuelle, Desert Hearts, Entre Nous, and I've Heard the Mermaids Singing, to professional tennis.
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La collection Corvallis Lesbian Avengers documente les activités du chapitre Corvallis des Lesbian Avengers tout au long des années 1990. Les Corvallis Lesbian Avengers étaient une section locale de l'organisation nationale Lesbian Avengers. Créés à l'origine en 1992 à New York, les Lesbian Avengers étaient un groupe d'action directe axé sur des questions vitales pour la survie et la visibilité des lesbiennes. La majeure partie de la collection est constituée d'albums photo et d'albums contenant des photographies, des coupures de presse, des dépliants, des œuvres d'art, de la poésie et d'autres documents papier. La collection comprend également une petite collection d'artefacts, un calendrier annoté et 3 numéros du zine Necessary Friction produit par les Corvallis Lesbian Avengers. L'ensemble de la collection est numérique et entièrement disponible sur demande du client ou pour une utilisation dans la salle de lecture du SCARC. Des entretiens d'histoire orale de plusieurs membres fondateurs des Corvallis Lesbian Avengers contenant des informations supplémentaires peuvent être trouvés dans la collection d'histoire orale des archives Queer de l'OSU (OH 034) . Ceux-ci incluent des entretiens avec DJ Travers , Julie Derrick et Brian Parks .
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Lesbian writers include some of the most innovative and adventurous writers of this century, but only recently have they been given their due attention in terms of critical study. This book is the first anthology to discuss the subject of lesbianism as it relates to the critical interaction among readers, writers, and literary critics. It explores lesbian texts in terms of identification, meaning, and interpretation, and examines the complex entanglements of identity, voice, intersubjectivity, textualities, and sexualities.
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JoAnn Loulan explore ce qui se passe lorsque toutes les lesbiennes essaient de faire pareil et ce que nous pouvons apprendre en explorant les différences. La danse érotique lesbienne s'ouvre sur ce tango séculaire : butch et femme. Ensuite, JoAnn Loulan commence à créer un nouveau langage érotique qui contribuera à mettre fin aux silences, en décrivant "d'autres rythmes" de la sexualité à la fois inclusifs et diversifiés. Ce livre a pour but de se réapproprier l'érotisme lesbien, notre histoire et toutes nos possibilités
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Essays discuss feminism, reform, lesbianism, education, the media, and the status of women around the world
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Lieu d’invention, laboratoire où s’élaborent une pensée originale et la recherche d’un langage inédit, La lettre aérienne rassemble douze essais de Nicole Brossard écrits entre 1975 et 1985. Ces textes témoignent de la quête individuelle de l’écrivaine, ancrée dans l’histoire, dans l’affirmation de la modernité québécoise et l’émergence d’une culture affranchie de la norme patriarcale.
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Imaginez l'espace d'un film de Cocteau quand les personnages remontent le temps et se déplacent au ralenti, à cause de la force du vent. C'est dans un tel univers visuel que l'auteure de ce livre, devenue personnage à son tour, va et vient. Le lieu imaginé cependant n'a pas pour référence l'antiquité et les vieux murs mais le San Francisco moderne. C'est un San Francisco rendu utopique par la projection systématique d'un nulle part qui est soit l'enfer, soit les limbes, soit le paradis. Dans l'enfer souffle le vent et il est difficile d'avancer. Dans le paradis on tombe sans crier gare. Quant aux limbes c'est là où on va boire un coup. On, c'est-à-dire Wittig et Manastabal, un guide qui est loin d'avoir la douceur du Virgile de Dante, protagonistes d'un opéra des gueuses à la fois féroce et gai et qui comme la comédie de Dante finit bien. Il y a une providence, il y a des anges en chair et en os, il y a des monstres, il y a l'Achéron, il y a les horreurs de l'enfer et les délices du paradis. Ce texte est paru en 1985.
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Nous sommes à Paris, à l'automne de 1939; les armées d'Hitler sont sur le point d'envahir la Pologne. Natalie Barney, amazone et salonnière, convie mystérieusement ses amies les plus intimes. Sont au rendez-vous Renée Vivien, Alice Toklas et Gertrude Stein. Survient à l'improviste un invité de la onzième heure, Ernest Hemingway... C'est une pièce qui parle de l'art, de l'inspiration et de la grande dette que nous avons les uns, les unes, envers les autres.
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This provocative anthology brings together a diverse group of well-known feminist and gay writers, historians, and activists. They are concerned not only with current sexual issues-abortion, pornography, reproductive and gay rights-but they also raise a host of new issues and questions: How, and in what ways, is sexuality political? Is the struggle for sexual freedom a complement to other struggles for liberation, or will it detract from them? Has the sexual revolution diminished or enriched the lives of women?
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C'est le fruit de recherches menées pour une thèse de doctorat de 3e cycle. Etude détaillée, même érudite, mais de lecture facile. Importante bibliographie.
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Cette article rejette la vision de l'existence lesbienne comme marginale et déviante et, renversant la question, insiste sur la nécessité de se demander ce qui pousse les femmes dans les normes hétérosexuelles, et comment l'institution politique de l'hétérosexualié féminine est maintenue. Pour l'auteur, le refus de considérer cette question, ou le fait de la négliger, bloquent actuellement la théorie féministe. La destruction sociale de l'identification première des femmes avec les femmes est la clef du maintien de la suprématie masculine. Ce fait doit être courageusement reconnu et analysé par les nonlesbiennes aussi bien que par les lesbiennes féministes si nous voulons briser le droit que s'arrogent les hommes à l'accès sexuel aux femmes et l'institution qui les soutient. This paper rejects the treatment of lesbian existence as marginal or deviant, suggesting that we ask, rather, what impels women into heterosexual patterns, and how the political institution of female heterosexuality is maintained. I see the avoidance or negleet of this question as a stumbling-block for feminist theory at present. The forcing-underground and erasure of women's primary identification with women is a key to the maintenance of male supremacism. It must be courageously recognized and analyzed by non-lesbian as well as by lesbian feminists if we are to break the presumptive right of male sexual access to women and the institutions which support this.
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Analyse de l'idéologie hétérosexuelle entreprise d'un point de vue lesbien et centrée sur les constructions intellectuelles des sciences humaines. An analysis of heterosexual ideology from a lesbian point of view, focusing upon the intellectual constructs of the social sciences.
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"Si vous manque l'imagination de ce que peuvent être les amantes dont parle ce Dictionnaire, il vous suffit d'y rechercher le terme. N'hésitez pas en recopier la définition comme je le fais ici : Les amantes sont celles qui, éprouvant un violent désir les unes pour les autres, vivent/aiment dans des peuples, suivant les vers de Sappho, "en beauté je chanterai mes amantes". Il serait difficile de faire plus clair, plus concis et plus élégant. Quelque chose pourtant vous chiffonne (vous constatez d'ailleurs que le mot "chiffon" est absent de ce dictionnaire) : la définition que vous venez de lire est subtilement circulaire et pleinement plurielle. Littré, Larousse, Robert ne procèdent pas ainsi : lexicographes positifs, ils nous enseignent entre autres choses positives, qu'une amante est une femme attachée à un homme par des sentiments tendres ; qu'au pluriel, le terme, dès lors nécessairement masculin (les amants) désigne un couple s'aimant d'amour réciproque. Or, les amantes de Wittig et Zeig vivent non en couples, mais en formation immédiatement politique (des peuples) et plurielle. Enfin, les amantes ne sont pas des femmes, et encore moins des femmes qui aiment des femmes. — Comment ça !? les amantes ne sont pas des femmes ?!