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Ce livre est l'histoire de douze textes survivants, rescapés, qui, faute de ressources, auraient pu ne jamais voir le jour. Traversés par le thème de la pauvreté, ces récits troublent le rapport à la famille, à l'éducation, au corps, à la mode, à la nourriture, à la mémoire, à la dette ; les voix, éloquentes et poignantes, s'y font écho autant qu'elles adressent les silences qui persistent.
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« À quel âge ai-je commencé à me sentir flouée d’être une fille? » C’est autour de cette interrogation initiale que s’articule Moi aussi je voulais l’emporter, réflexion personnelle sur le genre qui devient au fil des pages un véritable récit d’apprentissage féministe. Inspirée par la figure de Tove Jansson, créatrice des Moomins à laquelle devait d’abord être consacré l’ouvrage, Julie Delporte se remet ici en question en tant que femme, tout en s’interrogeant sur la place qu’occupent celles-ci dans le monde. Avec une sincérité désarmante, elle expose ses doutes et ses craintes et tente de leur donner un sens. Moi aussi je voulais l’emporter est un essai autobiographique où l’intime entre en résonance avec le social. Porté par le dessin lumineux de Delporte, le livre trouve son équilibre quelque part entre la douceur et la douleur.--[Pow Pow].
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Sur l'écran, sous les feux de la rampe, la souffrance est divine pour la foule. La même souffrance dans la rue et dans les chambres closes, cela s'appelle du déshonneur. [...] Il y a quelque chose de plus fort que le courage, la tendresse, le dévouement, le sacrifice; il y a plus fort que toi, l'Amour, et toi, la Mort ; plus fort que tout, plus fort que vous tous, il y a la Vie.
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"Explorant les enjeux du corps, du texte et de l'identité dans l'écriture des femmes, cet essai traverse l'histoire sociale, culturelle, esthétique et littéraire du sujet féminin à l'ère de la modernité. Solidaire des héroïnes de papier de Claire de Duras, Claude Cahun, Leonora Carrington, Unica Zürn et Élise Turcotte, l'auteure accompagne ces femmes écrivaines et artistes de ses analyses, mais aussi de ses propres images et textes de fiction. L'entrelacement des voix, la résonance des points de vue, le décloisonnement des frontières génériques et l'ouverture de l'espace livresque au jeu des regards d'autrui permettent de concevoir le recueil comme un livre de dialogue, toujours à renouer."
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Fine analyste de discours idéologiques et libre flâneuse de parcours urbanistiques, Régine Robin, historienne, sociologue, écrivain, s’est toujours préoccupée, en lisant, en écrivant et en marchant, des questions politiques d’identité, de culture et de mémoire. Arrivée à Montréal en 1977, professeur et citoyenne, pugnace républicaine devenant Canadienne et prêtant serment d’allégeance à la reine d’Angleterre (elle aurait préféré le faire sur la bible de Proust), l’auteur de La Québécoite, au bout de trente ans de résidence première, évoque, convoque et disloque tout ce qui fait qu’elle est « devenue d’ici » même si, comme elle l’écrit, « je ne me suis jamais sentie chez moi ». Dans ce livre qui inaugure la collection « Liberté grande », on trouve une indéniable et cinglante analyse du nationalisme québécois et un questionnement inquiet sur la transculture et l’écriture migrante. Bilan d’une « allophone d’origine française ».
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« Romancière avant tout, Ying Chen a tout de même rédigé, au fil des ans, des textes dans lesquels elle tente de réfléchir simplement, modestement, en adoptant le mode de l’interrogation, du souvenir et de la lettre familière plutôt que celui de l’analyse ou de la théorie, à ce que sont pour elle - et peut-être pour ses lecteurs - la portée et la signification de son art, le sens de son itinéraire personnel de femme, d’exilée et d’écrivain, ou la place de la littérature dans le monde éclaté d’aujourd’hui. Il en résulte une série d’essais brefs, écrits dans une prose aussi sobre que directe, qui constituent d’une certaine manière l’accompagnement ou l’écho méditatif de cette parole qui se fait entendre dans ses romans et à travers la voix des personnages auxquels elle a donné vie. »