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This paper examines the enregisterment of white nationalist women's language as metapolitical seduction, in anti-feminist conversion videos designed both to seduce men and to restore them to their proper place—above women. First, the paper analyzes the metapragmatics of submissive femininity, then the characters this far right fairy tale invents, and finally how they come to represent a metapolitical order which aligns gender, nation, tradition, and language. Women's language contributes to the white nationalist metapolitical project of resurrecting white masculinity and re-gendering the world, also revealing mechanisms by which white supremacy is made to appear not only normal, but desirable.
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Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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« Proudhon : un anarchiste misogyne et antiféministe », avec Francis Dupuis-Déri, Université du Québec à Montréal, membre de l’IREF et du RéQEF. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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Le but de la présente recherche est d'observer la manifestation du discours et des comportements antiféministes dans les mouvements sociopolitiques d'extrême gauche en suisse-romande. Pour ce faire huit entretiens semi-dirigés ont été menés à l'été 2017 afin de collecter le matériel nécessaire à l'analyse du verbatim. La problématique soulevée se penche sur l'analyse des obstacles à l'identification des manifestations antiféministes. En effet, les militantes et politiciennes interrogées, n'ont pu nommer l'antiféminisme, bien qu'elles l'aient à plusieurs reprises dénoncé. Le champ d'analyse de l'antiféminisme ordinaire a été central dans l'analyse des discours puisque la manifestation de l'antiféminisme dans les mouvances d'extrême gauche est plus subtile et discrète comparativement à sa manifestation dans les partis de droite. C'est notamment dans cette démarche qu'apparaît l'intérêt de cette recherche. En effet, en plus de combler un manque de connaissance, le fait que l'antiféminisme à gauche apparaisse comme contre-intuitif constitue l'aspect central de ce travail. Afin de répondre à la problématique, en plus des champs de savoir liés à l'antiféminisme, d'autres champs d'analyse ont été abordés entre autres, la socialisation genrée, l'intériorisation des normes sexistes et le contexte politique spécifique à la Suisse. Ces derniers ont été articulés avec d'autres champs d'expertise en études féministes tels que l'analyse des mouvements sociaux (ex: le masculinisme), les femmes en politique, le sexisme, l'analyse du discours et les comportements misogynes, le backlash et les logiques réactionnaires. Les principaux résultats obtenus expliquent par trois grandes tendances l'absence d'identification de l'antiféminisme soit; (1) le parcours individuel et politique, (2) le manque de repères académiques ainsi que (3) l'influence de la culture de parti. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : antiféminisme, féminisme, femmes et politique suisse, extrême gauche
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7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Natasha Kanapé Fontaine, poète et slameuse. Lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause: les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur les ponts pour y déployer des banderoles, intentent des poursuites judiciaires contre des militantes, prennent la parole en commissions parlementaires, font du lobbyisme auprès d’institutions politiques, publient des livres et multiplient les attaques sur le web. Certains vont même jusqu’à harceler des groupes de femmes. La première édition de cet ouvrage pionnier paru en 2008 a reçu des échos très enthousiastes jusqu’en Europe. Actualisée et bonifiée, la réédition s’intéresse au nouveau souffle de ce courant résolument antiféministe, qui tend à se cristalliser autour des réseaux sociaux. En plus de documenter le mouvement masculiniste québécois et d’expliquer comment il nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes, ce livre expose une facette peu connue du sexisme contemporain et recense plusieurs stratégies de résistance féministe. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie Saint-Pierre et Marie-Eve Surprenant.
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Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause: les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur les ponts pour y déployer des banderoles, intentent des poursuites judiciaires contre des militantes, prennent la parole en commissions parlementaires, font du lobbyisme auprès d’institutions politiques, publient des livres et multiplient les attaques sur le web. Certains vont même jusqu’à harceler des groupes de femmes. La première édition de cet ouvrage pionnier paru en 2008 a reçu des échos très enthousiastes jusqu’en Europe. Actualisée et bonifiée, la réédition s’intéresse au nouveau souffle de ce courant résolument antiféministe, qui tend à se cristalliser autour des réseaux sociaux. En plus de documenter le mouvement masculiniste québécois et d’expliquer comment il nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes, ce livre expose une facette peu connue du sexisme contemporain et recense plusieurs stratégies de résistance féministe. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie Saint-Pierre et Marie-Eve Surprenant.
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À chaque mouvement de libération, sa réplique contre-révolutionnaire: c’est ce que nous enseigne l’histoire. Les luttes féministes n’y font pas exception. Décrié à droite comme un réel péril pour la stabilité sociale et l’avenir de la nation, à gauche comme une lutte secondaire à inscrire dans un bien plus vaste programme, le féminisme a toujours dérangé ceux qui trouvent intérêt à préserver le régime patriarcal. Tant sur le plan des idées que de l’action, l’antiféminisme se déploie suivant une logique réactionnaire, dont la visée, consciente ou pas, serait de revaloriser une condition masculine mise à mal. Pour arriver à leurs fins, les antiféministes usent de stratégies discursives comme la désinformation ou le recours à la nostalgie du «bon vieux temps» et à l’ordre naturel. Ce sont précisément ces discours revanchards, présents sur toutes les scènes, de celle de l’humour à celle du militantisme, que cet ouvrage entend décortiquer. «L’antiféminisme a accompagné toute l’histoire du féminisme, en dénonçant ses excès ou en s’empressant d’en dresser le constat de décès. Il couvre un spectre très large, mais il comprend toujours une dénonciation de la liberté et de l’égalité que revendiquent les féministes pour toutes les femmes.» — Francis Dupuis-Déri et Diane Lamoureux, extrait de l’introduction Des textes de Julie Abbou, Jérôme Cotte, Francine Descarries, Francis Dupuis-Déri, Sara Garbagnoli, Diane Lamoureux, France Théoret et Sidonie Verhaeghe.
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Conférence d’ouverture présentée dans le cadre du colloque «Féminismes et luttes contre l’homophobie: zones de convergence» de la Chaire de recherche sur l’homophobie et de l’Institut de recherches et d’études féministes au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) 2014. Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine, Université d’Anger, Directrice du programme de recherche, projet de recherche Genre et discriminations (GEDI).
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Le « féminisme d’État » est un concept qui désigne l’intégration de féministes et d’enjeux féministes dans l’appareil étatique. Or si le mouvement féministe fait régulièrement face à un contre-mouvement antiféministe, il est possible de se demander s’il n’y a pas un « antiféminisme d’État ». C’est l’objectif premier de l’article, qui se divise en quatre sections : 1) les gouvernements ou les partis antiféministes ; 2) les fonctionnaires antiféministes ; 3) les institutions féministes sous l’influence antiféministe ; 4) l’influence auprès de l’État des mouvements antiféministes. La réflexion porte principalement sur les États occidentaux, et s’inspire de plus d’une vingtaine d’entrevues réalisées auprès de féministes en Belgique et au Québec.
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S’appuyant sur la recherche Les attaques antiféministes, menée en partenariat avec L’R des centres de femmes du Québec, l’auteure documente les actions antiféministes et analyse leurs effets sur le mouvement féministe québécois. Inspirée par l’hypothèse de L’R des centres de femmes, selon laquelle les féministes réagissent à la violence antiféministe comme les femmes violentées en contexte conjugal et postconjugal, l’auteure se demande s’il existe un « cycle de la violence antiféministe ». À l’aide de la théorie du « cycle de la violence conjugale » et des études féministes sur les violences masculines contre les femmes, elle observe les similitudes entre les effets de la violence conjugale et les effets de la violence antiféministe, mais aussi les limites de l’analogie inhérentes aux dimensions collectives des attaques antiféministes.
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Le discours de la « crise de la masculinité » est aujourd’hui un lieu commun. Or cette prétendue crise de la masculinité survient alors que les hommes ont encore, en général, plus de pouvoir et de privilèges que les femmes. Il importe donc d’étudier, dans une perspective critique, la rhétorique de la « crise de la masculinité » pour évaluer le sens politique de ce discours. Ainsi, un retour dans l’histoire permet de constater qu’en Occident les hommes se prétendent en crise depuis au moins les cinq derniers siècles. Après avoir discuté plus précisément de trois périodes (le xvii e siècle en Angleterre, la Révolution de 1789 en France et la fin du xix e siècle et le début du xx e siècle en Occident), l’auteur accorde une attention particulière au discours contemporain. Son analyse permet de confirmer que ce discours est porteur d’une critique du féminisme et d’un refus de l’égalité entre les sexes. Ce discours sert aussi à justifier la (ré)affirmation d’une masculinité conventionnelle.
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Cet ouvrage présente quelques-unes des communications prononcées en décembre 2009 à Montréal lors du colloque international La tuerie de l’École Polytechnique 20 ans plus tard: Les violences masculines contre les femmes et les féministes. Ces textes proposent des réflexions sur le sens politique de cet attentat, ses représentations dans les médias et dans la culture, ainsi que sur ses liens avec l’antiféminisme du passé et d’aujourd’hui. Un chapitre est également consacré aux pistes de réflexion élaborées par des groupes de femmes d’ici et d’ailleurs, qui aspirent à contrer l’antiféminisme et les violences faites aux femmes. Dans la foulée des événements commémoratifs organisés sous la bannière Se souvenir pour agir, cet ouvrage et le film DVD qui l’accompagne offrent des traces de cette mobilisation sans précédent. Y sont rappelés le rassemblement public du 6 décembre 2009 auquel ont pris part plus de 1 000 personnes, l’exposition des Guerrilla Girls ainsi que l’exposition thématique Parler ou se taire?, et l’événement Bleu silence qui réunissait Pol Pelletier, le duo Lambert-Chan et Sylvie Tremblay. Ce livre regroupe les textes de Mélissa Blais, Mélanie Boucher, Yanick Dulong, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Lyne Kurtzman, Diane Lamoureux, Florence Montreynaud, Dominique Payette, Francine Pelletier, Julianne Pidduck, Richard Poulin, Judy Rebick, Sandrine Ricci et Gilbert Turp.
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Cette recherche vise à identifier la place qu'occupent les idées antiféministes et masculinistes dans la presse féminine. Une analyse de corpus du magazine Châtelaine représentant près de 30 % de l'ensemble des numéros publiés depuis sa fondation en 1960 jusqu'en 2009, permet de démontrer que la transformation du contenu en ce qui concerne le féminisme et les hommes correspond à la montée en puissance d’un ressac antiféministe dans les années 1980 et à l'émergence d'un mouvement masculiniste au Québec et ailleurs en Occident durant la même période. Les discours antiféministes et masculinistes trouvent à s'exprimer dans les chroniques mensuelles tenues par des hommes; dans les reportages portant spécifiquement sur l'activisme des groupes d'hommes et de masculinistes; dans les dossiers spéciaux ou des éditions spéciales s'intéressant à la « condition des hommes »; et, finalement, dans les commentaires publiés dans l'espace du courrier d'opinion. En parallèle, Châtelaine met de l'avant un discours néotraditionnaliste (re)valorisant les femmes-mères à la maison en opposition à la « superwoman », une image associée à la féministe malheureuse, parce que célibataire et sans enfants. Cette étude permet de conclure que Châtelaine constitue un espace important de production et de diffusion de discours critiques du féminisme à la fois sympathiques et empathiques aux revendications masculinistes, dont le lectorat est majoritairement féminin. (Résumé tiré du document)
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Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire."--Couverture.
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Cette publication porte sur la nécessité d’être féministe en 1995 et sur l’histoire de l’antiféminisme à la fin du XXe siècle. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Une anthologie au sous-titre explicite qui regroupe des textes écrits essentiellement entre 1980 et 1990, "choisis à cause de leur perspective féministe et" de "leur vision particulière de la symbolique patriarcale" (selon l'auteure, la société patriarcale est "meurtrière, hypocrite et mensongère"). Le regroupement des textes a été réalisé selon divers thèmes couvergents : l'écriture, la langue, la critique (p. 199-221), les nouvelles techniques de reproduction, la mémoire du futur, etc. Quelques textes inédits. Extraits de ##L'Euguélionne##, p. 66-91.
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Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/