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"Jeymes Samuel isn’t much more imaginative than white Hollywood writers and directors. He can’t imagine Stagecoach Mary looking how she did- a beautiful fat, tall, dark-skinned Black woman- and being desired. His casting choices may reflect his *gendered* colorist biases. He hand-picked dark-skinned, monoracial Black actors to play the big, strong, and tough cowboys, despite most of the real-life male characters being fair-complected and mixed-raced. The first person he chose to be Stagecoach Mary was Erykah Badu, a light-brown skinned, thin, and green-eyed Black woman in his 2013 short film They Die by Dawn. He recently chose Zazie Beatz, a light-skinned biracial actress, to play Stagecoach Mary. This infographic essay explores what could have informed these decisions. Light skinned and biracial actresses also have a responsibility to turn down these roles (see slide 9). Don't forget to support me (last slide) if you're able to! #colorism #stagecoachmary #zaziebeetz #thehardertheyfall #jeymesamuel #explorepage #explorepage"
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Ce guide vise à aider les féministes et les organisations féministes à bâtir des relations et la collaboration. Cette ressource a été façonnée par les discussions que CRIAW-ICREF a tenues avec 34 organisations de femmes à travers le pays sur ce à quoi ressemble la solidarité féministe intersectionnelle en pratique. Basé fermement dans un cadre féministe intersectionnel, le guide aborde la signification et l’importance de la solidarité féministe intersectionnelle et fournit des stratégies tangibles pour construire des relations significatives et collaboratives en s’attaquant aux inégalités systémiques et individuelles. [...] Des questions d’orientation et des exemples d’actions collaboratives pour aborder les obstacles auxquels nous confrontons actuellement à un niveau individuel, organisationnel et du mouvement sont inclus dans le guide. [Portions du résumé original]
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Work-family border theory casts individuals as protagonists who are enactive rather than reactive in shaping borders between work and personal life domains. To what extent is this the case in strongly patriarchal contexts that constrain women’s personal agency? This qualitative study conducted with 32 female lawyers, magistrates and justices in Nigeria shows how participants engage in new border management tactics in response to context-specific institutional and social factors. Faced with public harassment and physical assault in a country where violence against women is normalised, female legal professionals restructure family borders to extend no further than their homes and retain police attachés as border-keepers. When their families are reconfigured via nonconsensual polygamous marriages, women’s work borders are strengthened by co-wives performing domestic labour and family borders are strengthened by co-wives’ assistance with job tasks, thereby reducing participants’ work-family conflict. Rather than strategically enacting work-life borders within known situational constraints, Nigerian female legal professionals react to involuntary events that limit their agency to negotiate desired work and personal lives. © 2021 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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Cet article est un texte réflexif sur mon recours à une écriture auto-ethnographique dans ma recherche doctorale à propos de la migration arabe queer. En tant que chercheure arabe queer migrante, je puise dans la notion de positionnement, qui permet de considérer les expériences des groupes minorisés et racialisés comme une source pertinente de savoir. Inspirée de la tradition auto-ethnographique, je procède en incluant des fragments de récit de soi tirés de mes propres échanges de la vie, pour ainsi problématiser les identifications arabe et queer composant mon positionnement.
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Depuis une dizaine d’années, un nombre croissant d’articles et d’ouvrages publiés étudient des objets d’études en lien avec les recherches migratoires et les rapports sociaux de race. Parmi les articles qui se situent à l’intersection de ces deux domaines d’études, certainEs auteurICEs ont décidé d’explorer le versant dominant des rapports sociaux de race dans le contexte migratoire : ce qu’on nomme la blanchité. C’est l’ensemble de ces articles qui est étudié dans cette revue critique de littérature. L’angle de la blanchité dans les études migratoires permet de traiter un ensemble d’objets d’études recensés dans cette revue critique de littérature qui enrichissent aussi bien les Whiteness Studies que les études migratoires. Cette revue permet, entre autres, d’approfondir notre compréhension des mécanismes de racialisation, d’exclusion et d’inclusion de certaines populations migrantes dans des contextes géographiques spécifiques, de renseigner les logiques de constitution et de permanence des privilèges coloniaux à travers les processus migratoires, d’observer les processus de construction des identités blanches en fonction des contextes géographiques, et de considérer l’hétérogénéité de cette identité raciale. MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : études critique de la race, études de la blanchité, Whiteness Studies, racialisation, identités blanches, migrations, privilèges, domination.
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A intersecção de gênero, raça e classe marca os territórios de exclusão social, especialmente em um país que carrega cicatrizes da colonialidade patriarcal e capitalista em suas estruturas, como é o caso do Brasil. O objetivo deste trabalho é compreender o cuidado em um desses territórios: a cidade de Cubatão/SP. A investigação, feita entre 2017 e 2020, incluiu a pandemia da covid-19, que sobrecarregou o cuidado no território. O método foi a pesquisa qualitativa, com oficinas, observação participante e entrevistas de profundidade. O cuidado era majoritariamente oferecido por mulheres, líderes comunitárias e profissionais da atenção primária do Sistema Único de Saúde. Para analisar os dados, utilizou-se a hermenêutica de profundidade. O referencial teórico foi a costura das teorias feministas da ética do cuidado, ecofeministas e interseccionais. A pesquisa revelou diversos desafios e potencialidades, como o cuidado ético-político, eixo da busca por justiça socioambiental. , Abstract The intersection of gender, race and class marks the territories of social exclusion, especially in a country that carries scars of a patriarchal and capitalist colonialism in its structures, as is the case in Brazil. The objective was to understand care in this territory of exclusion in Cubatão, São Paulo, Brazil. The research, conducted between 2017 and 2020, included the pandemic of COVID-19, which overloaded care in this territory. The method was qualitative research, with workshops, participant observation and in-depth interviews. The care delivered by community leaders and primary health care professionals from the Brazilian National Health System was mostly performed by women. For data analysis, depth hermeneutics was used. The theoretical reference was the perspective of feminists: ecofeminist, intersectional and Care Ethics. The study showed several challenges and the ethical-political care as an axis in the search for social and environmental justice.
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Dans cet article fondateur, K. Crenshaw introduit le concept d’« intersectionnalité », pour penser le caractère composé des effets de subordination liés à des facteurs comme la race, le genre, l’âge, la sexualité, etc. Elle analyse d’abord trois affaires juridiques qui ont traité des questions de discrimination raciale et sexuelle pour montrer les limites des « analyses à enjeu unique » : DeGraffenreid v. General Motors, Moore v. Hughes Helicopter, Inc. et Payne v. Travenol. Dans aucune de ces affaires, les tribunaux n’ont permis aux plaignantes d’alléguer une discrimination fondée à la fois sur la race et le sexe. K. Crenshaw montre qu’il faut penser l’intersectionnalité des discriminations pour saisir et corriger la situation particulière des femmes noires. Dans un second temps, elle élargit la réflexion vers le cadre sociopolitique et suggère que la condition des femmes noires doit être mieux prise en compte tant par les mouvements féministes que par les mouvements anti-racistes.
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Les rapports sociaux de race, de genre, de sexe sont inextricablement mêlés : telle est une idée centrale du féminisme décolonial tel qu’il se déploie depuis Abya Yala, du nom que le peuple kuna donnait au continent américain. L’article situe l’importance de renommer les femmes et féministes d’origine autochtone, une manière de défaire les discours coloniaux (parfois tenus par des universitaires féministes) sur les pratiques de genre avant la colonialité/modernité. Ochy Curiel illustre cette idée à partir de l’expérience du GLEFAS (Groupe latino-américain de formation et d’action féministe) : le décolonial n’y est pas seulement une critique du savoir académique, il est profondément ancré dans des pratiques autogestionnaires de luttes anticapitalistes, dans le lesbianisme politique, dans la rue, dans les associations, dans les organisations communautaires.
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Cet article examine l’histoire de vie de sept immigrants ou immigrantes LGBTQ, originaires du Nord et du Sud global, qui habitent à Montréal. Les recherches sur l’immigration ont longtemps été réalisées selon un cadrage hétéronormatif, ce qui met à l’écart toute une série de questions relatives à l’impact de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre non normative sur l’expérience migratoire. Les sociétés imposent des contraintes distinctes vis-à-vis des personnes LGBTQ. Une fois installées dans la société d’accueil, ces sujets peuvent expérimenter plus de possibilités sur le plan sexuel ; néanmoins leur origine peut devenir un marqueur qui les place à l’intérieur d’un rapport de pouvoir avec le groupe majoritaire. Notre article vise à mettre en lumière la manière dont les immigrants LGBTQ construisent leurs histoires de vie dans un contexte où leur vécu est traversé par l’imbrication de plusieurs aspects identitaires comme l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’ethnicité et la religion, pour n’en nommer que quelques-uns. L’approche intersectionnelle rend possible l’identification des systèmes de pouvoirs contraignants auxquels les participants font face quotidiennement. L’analyse thématique nous a permis d’être à l’écoute des individus afin de connaître les catégories de pouvoir et les systèmes d’oppression dont ils parlent — le but étant de positionner les répondants comme des sujets connaissants, et non de simples objets d’étude. L’analyse des entrevues montre que les individus LGBTQ qui expriment une combinaison variée d’identités affrontent des défis spécifiques liés au parcours migratoire.
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"Ce recueil d'entretiens est conçu comme une série de conversations avec une vingtaine d'activistes, universitaires féministes en majorité d'Afrique et de sa diaspora. Ces dialogues, conçus dans le but de décentrer la production de connaissance sur les féminismes en Afrique dans une perspective décoloniale, portent sur leurs pratiques, philosophies, aspirations, défis et joies féministes. Il en ressort des interviews qui, au fur et à mesure qu'elles se disent, esquissent une mosaïque fascinante de jeunes hommes et de femmes aux profils, âge, genre, orientation sexuelle, classe, nationalité et parcours professionnels certes variés, mais unis par la passion d'une Afrique où règne davantage d'équité et de justice sociale !"--Page 4 de la couverture.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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« Les recherches scientifiques (principalement les recherches des féministes noires, les recherches autochtones, les études critiques des handicaps et les travaux des chercheur.e.x.s queer) ont montré qu’il fallait changer la façon de mobiliser les ressources afin de diriger notre attention sur les manières dont les systèmes d’oppressions multiples, et qui se chevauchent, impactent les expériences genrées dans la participation sportive et le leadership.» [Début de l'introduction] Cet outil contient un lexique, une liste d'éléments à considérer et un schéma visant à faciliter l'intégration des perspectives intersectionnelles dans des processus de recherche. [Résumé équipe ORPCC]
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Icône du Black Power et de la Révolution dans les années 1970, Angela Davis est une figure incontournable de l’activisme et du féminisme, toujours engagée dans la lutte pour la justice sociale. Cet article vise à cerner la place de cette intellectuelle militante au sein du féminisme noir américain. Effectivement, Angela Davis s’est plutôt définie comme révolutionnaire ou communiste noire que comme « féministe noire ». Néanmoins, ses écrits, indissociables de ses combats, ont indéniablement participé à l’affirmation du féminisme noir : nous le montrons en analysant son autobiographie et ses recherches sur les femmes noires. Angela Davis a inspiré le féminisme noir et y a contribué par son activisme révolutionnaire et par sa praxis pionnière de l’intersectionnalité, concept et approche qu’elle continue de défendre contre un féminisme qualifié de « bourgeois ». Toutefois, elle dépasse aussi le féminisme noir dans une certaine mesure, en se plaçant à l’avant-poste d’un féminisme révolutionnaire internationaliste et radical qui se dit « abolitionniste » (du système carcéral).
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Un article de la revue Études littéraires africaines, diffusée par la plateforme Érudit.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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La réflexion du féminisme noir et la complexité des enjeux concernés nous invitent à relire les oeuvres de certaines auteures noires africaines de la troisième vague, comme La Parole aux Négresses de l’anthropologue sénégalaise Awa Thiam, une oeuvre pionnière du féminisme noir africain. Cet ouvrage montre l’importance de la prise de parole par les femmes africaines en vue de faire entendre les réalités de leur vécu et de mettre au jour les maux dont elles souffrent. En incitant ses soeurs africaines à une prise de conscience, l’auteure lève l’interdit et exprime son féminisme qu’elle situe dans un contexte africain largement influencé par le Black feminism. Paru en 1978, La Parole aux Négresses suscite des axes de réflexion et ouvre des perspectives de libération de la femme noire. Il pose des questions essentielles concernant l’avenir du féminisme en Afrique ; le relire aujourd’hui permet de le situer avec plus de recul, ainsi que d’autres textes féministes africains et noirs américains, dans le contexte africain et mondial de sa parution.
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We utilized the emotional labor triangle to understand how 16 Black women students who attended Historically white colleges and universities (HWCUs) navigated gendered-racialized oppressive environments that mattered to their academic success. This study contributes to a gap in the literature, as much of the research focused on students of color without disaggregating for gender or other social identities. In addition, the literature is scant on experiences of Black women students use of emotional labor. Emotional labor has largely been studied from a management perspective. Through qualitative semi-structured interviews, we examined the emotional labor Black women expended while pursuing their undergraduate degree. We employed a qualitative, intersectional, methodological approach to foreground historically marginalized voices and situated the study in the hypervisibility Black women participants described feeling as space invaders on their historically White undergraduate campus and at the same time the invisibleness of their voice and masking of their feelings as they encountered gendered racism. Further, we emphasized the emotional toll and stress that may occur for Black women when they do not utilize engaged coping mechanisms while expending their emotional labor. The study holds implications for educators to address emotional labor inequities within HWCUs. (PsycInfo Database Record (c) 2021 APA, all rights reserved) © 2019 National Association of Diversity Officers in Higher Education
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« Pour progresser, le travail féministe doit réexaminer et évaluer en permanence les façons dont le pouvoir et les privilèges sont répartis dans les systèmes, les sociétés, les groupes et les organisations. Cette ressource founit une trousse à outills pour mener une analyse intersectionnelle et de l'égalité des genres (AIEG) abréviée qui met l'accent, et tient compte, de la nature interconnectée et croisée des systèmes, en particulier les systèmes de pouvoir et d'oppression » [Résumé original]. Des tableaux sont proposés afin de construire des recherches à caractère instersectionnel. [Résumé équipe ORPCC]
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Ce mémoire dresse un portrait collectif de l’itinérance de jeunes femmes au centre-ville de Montréal selon une perspective féministe intersectionnelle. S’inscrivant dans une méthodologie qualitative et féministe, celui-ci se penche sur les stratégies de survie employées par de jeunes femmes itinérantes. Ces stratégies répondent à plusieurs formes de violences invisibles également documentées au sein de cette recherche. C’est à l’aide d’un portrait collectif fait à partir de focus groupes et d’observation participante que cette problématique est adressée. Cette recherche s’est effectuée en collaboration avec l’organisme En Marge 12-17 où le recrutement de cinq jeunes femmes a eu lieu. Les résultats semblent indiquer que les jeunes femmes en situation d’itinérance déploient de multiples stratégies de survie, dont celle de la création d’un réseau social d’entraide. D’autres stratégies de survie ont également été abordées par les participantes comme l’utilisation des ressources communautaires, demeurer éveiller pendant la nuit afin de rester en sécurité, l’utilisation de leur position de femmes, etc. Ces stratégies se sont présentées comme une réponse aux violences invisibles vécues par ces jeunes femmes. L’expérience de l’itinérance et des rapports de pouvoir qui en découlent serait donc teintée de violences invisibles (violence structurelle, violence normalisée et violence symbolique) qui varient selon le genre et l’âge ainsi que selon d’autres catégories d’appartenance. Les jeunes femmes du milieu de la rue vivraient d’ailleurs une expérience spécifique et paradoxale des espaces publics urbains où elles peuvent être considérées comme des objets. À travers les résultats, les participantes expriment aussi une responsabilisation de leur situation, révélant des valeurs du néolibéralisme globalisé. C’est donc dans la mise en lumière des multiples stratégies de survie que cette recherche documente les nombreuses violences invisibles qui s’incorporent dans le parcours de ces jeunes femmes en situation d’itinérance à Montréal. Un portrait collectif de jeunes femmes qui font tout en leur pouvoir pour assurer leur survie, leur sécurité, mais aussi pour vivre. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégies de survie, itinérance, jeunes femmes, jeunes femmes en situation d’itinérance, violences invisibles, intersectionnalité, focus groupe, réseau social, collectivisme.
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Cet article, basé sur une enquête de terrain menée en 2011, à Montréal, porte sur les enjeux qui traversent la question de la présentation physique des rappeuses dans l’espace public. Au cours des entretiens, les rappeuses soulignent que les activités de médiatisation et de représentation sur scène impliquent de devoir composer avec des représentations situées de la féminité dans un contexte où les industries musicales et médiatiques favorisent leur visibilité d’abord en tant que femmes, ce qui a des effets sur leur reconnaissance/légitimité en tant qu’artiste. Cette étude jette un regard sur les processus qui s’organisent dans une activité rap majoritairement masculine, elle-même durablement évincée des espaces dominants de production et de médiatisation de la musique au Québec.
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