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La gravité des violences qui s’exercent contre les femmes autochtones du Canada est très élevée. Le présent rapport montre que la réaction des différents niveaux de gouvernement aux menaces qui pèsent sur les femmes des communautés autochtones est inadaptée et parcellaire. Le gouvernement canadien a le devoir indiscutable et impératif de garantir la sécurité des femmes autochtones, de en justice les auteurs de violences à leur encontre et de s’attaquer aux problèmes de fond que sont la marginalisation et la pauvreté.
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Par sa prise en compte des effets concomitants des catégories sociales de race, de classe et de genre, l’intersectionnalité s’est vue hissée au rang de plus importante contribution théorique du féminisme à ce jour. Si les premiers travaux intersectionnels (états-uniens et britanniques) ont fait sortir de l’invisibilité le locus social des femmes s’auto-identifiant comme black ou de couleur, les travaux contemporains dépassent les confins de l’aire anglophone et visent de plus en plus l’élaboration d’un instrument intersectionnel en vue de transformer les politiques de justice sociale et les dispositifs de lutte contre les discriminations. Ce projet suscite deux types de débats : l’un portant sur la production des savoirs intersectionnels et la manière de mener une recherche dans ce domaine, l’autre sur l’utilisation de ces savoirs dans les combats politiques pour l’égalité. Se limitant au premier débat, le présent article s’efforce de dégager les principaux points de tension dans les théorisations actuelles de l’intersectionnalité. Son objectif est double : montrer certaines limites du pouvoir explicatif de l’intersectionnalité, et proposer des pistes à la lumière des discussions déjà engagées. Pour ce faire, quatre points y sont abordés : l’intersectionnalité comme paradigme de recherche, la question des niveaux d’analyse, le différend théorique sur le statut ontologique des catégories de différence, et la question de l’élargissement de la portée théorique de l’intersectionnalité.
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As environmental justice concerns become more widely embedded in environmental organizations and policymaking, and increasingly the focus of academic study, the gender dimension dissolves into an exclusive focus on race/ethnicity and class/income. While grassroots campaigning activities were often dominated by women, in the more institutionalized activities of organizations dominated by salaried professionals, gender inequality is neglected as a vector of environmental injustice, and addressing this inequality is not considered a strategy for redress. This paper explores some of the reasons why this may be so, which include a lack of visibility of gendered environmental injustice; professional campaigning organizations which are themselves gender blind; institutions at a range of scales which are still structured by gender (as well as class and race) inequalities; and an intellectual academy which continues to marginalize the study of gender—and women's—inequality. The authors draw on experience of environmental activism, participant observation, and other qualitative research into the gendering of environmental activity, to first explore the constructions of scale to see how this might limit a gender-fair approach to environmental justice. Following this, the practice of “gender mainstreaming” in environmental organizations and institutions will be examined, demonstrating how this is limited in scope and fails to impact on the gendering of environmental injustice.
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La pensée féministe s'est historiquement attachée, depuis -- voire en dehors de -- la tradition matérialiste, à montrer que le rapport declasse n'épuise pas l'expérience de la domination vécue par les femmes et, plus généralement, par les minorités sexuelles. Plus encore, en élaborant des outils d'analyse tels que le mode de production domestique, les rapports sociaux de sexe ou le rapport de genre , la pensée féministe a travaillé sur l'imbrication des rapports de pouvoir, dénaturalisant la catégorie de sexe à l'aune de ses déterminations historico-sociales. Depuis quelques années en France, la réflexion sur l'imbrication des rapports de pouvoir s'est complexifiée davantage, notamment sous l'influence des travaux nord et sud-américains, mais aussi caribéens ou indiens. Les problématiques relatives aux identités sexuelles, aux régimes de sexualité, mais aussi celles qui articulent le genre et la nation, la religion et/ou la couleur, ont permis de développer un véritable champ de réflexion. La question cruciale de l'articulation du sexisme et du racisme, notamment, a ainsi renouvelé tout autant l'agenda des mouvements féministes que la recherche universitaire. Cet ouvrage a pour mais d'interroger les différents outils critiques pour penser l'articulation des rapports de pouvoir de sexe et de race ont-elles méthodologiquement le même statut que la classe ? À quelles conditions utiliser la catégorie decourse comme une catégorie d'analyse ? L'analyse en termes de classe a t-elle été éclipsée par l'analyse croisée du sexisme et du racisme, après les avoir longtemps occultés ?...) cet ouvrage discute les différents modes de conceptualisation de ce que l'on pourrait appeler l'hydre de la domination : analogique, arithmétique, géométrique, généalogique. À partir de différentes traditions disciplinaires (sociologie, science politique, philosophie, psychologie, littérature...), les contributions ici réunies présentent un état des lieux des diverses appréhensions de l'imbrication des rapports de pouvoir -- intersectionnalité , consubstantialité , mondialité , postcolonialité , ... et, ce faisant, (re)dessinent les contours d'une véritable épistémologie de la domination.
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Cette publication rend compte des réflexions féministes, théoriques et pratiques majoritaires dans une perspective décoloniale. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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In Post-Queer Politics, Ruffolo looks at the work of Foucault, Butler, Bakhtin, Deleuze, Guattari and others in his creative refocus on the queer/heteronormative dyad that has largely consumed queer studies and contemporary politics. His radical and intersectional new way of thinking will appeal to readers across a range of subjects, including gender and sexuality studies, philosophy, cultural studies, political science and education.
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Caucasian-, Hispanic-, and Asian-American male and female students (n = 764) attending a California (USA) public university reported their perceptions of sexual assault. After reading a rape vignette, participants gave their impressions of the victim; estimated time needed for recovery and treatment; and recommended a sentence for the assailant. Half of the sample received information regarding state sentencing guidelines. Relative to female participants, males perceived the victim as more responsible. Caucasian-American males had stronger reservation about the victim’s judgment. Males were less inclined to assign blame than were females. Ethnicity was the only factor influencing perceptions of recovery. Ethnicity and sentencing guidelines, but not gender, impacted imprisonment decisions. Issues impeding a unified theoretical understanding of perceptions of rape victims were considered.
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« Les sujets abordés découlent de suggestions et d’échanges ayant eu lieu durant les ateliers de CRIAW-ICREF sur l’intersectionnalité. Ils reflètent une perspective intersectionnelle sur les politiques, les services et programmes, la recherche et l’éducation communautaire. Cette trousse n’est pas un document de réflexion critique. Elle est plutôt destinée à servir d’outil pratique et accessible à plusieurs organisations sans but lucratif ayant des missions et des mandats variés. Même s’il peut être ardu d’appliquer l’intersectionnalité pour bien des organisations sans but lucratif qui fonctionnent avec peu de personnel, de bénévoles et de moyens financiers, cette trousse propose des suggestions et des outils concrets et pratiques aux organisations intéressées à ouvrir plus grandes leurs portes aux communautés qu’elles desservent. Un monde pour tout le monde figure aussi la Roue de l’intersectionnalité de CRIAW-ICREF, un outil visuel populaire, utilisé par les militantes et chercheures pour illustrer le concept de l’intersectionnalité. » [Résumé original]
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Les intersections entre la culture, le genre et la sexualité retiennent aujourd’hui l’attention des chercheurs qui travaillent sur la diversité sexuelle, une tendance que l’on rencontre dans l’espace québécois et canadien. Plusieurs études ont ainsi porté sur ces enjeux parmi les autochtones et les groupes ethnoculturels. Cet ouvrage collectif, réalisé par des chercheurs, anglophones et francophones, de l’équipe pancanadienne Sexualités, Vulnérabilités et Résilience, présente ainsi un ensemble de travaux qui font le point sur ces questions. Les dimensions théoriques et méthodologiques sont ainsi cernées et des études empiriques, faisant appel à des approches quantitatives et qualitatives, traitent des trajectoires et des identités parmi différentes populations, des problèmes de santé auxquels elles peuvent être confrontées et des variations dans les usages sociosexuels d’Internet. Ce tour d’horizon aide à mieux comprendre la complexité des intersections touchant les identités sexuelles et les dimensions culturelles et suggère des pistes de recherche et d’intervention à développer.
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« Les textes présentés dans ce recueil du Black feminism - le premier en France - explorent sur une période de trente ans les thèmes de l'identité, de l'expérience singulière, de la sororité, de la sexualité, comme la place dans les institutions, les coalitions nécessaires et les alliances possibles, les formes culturelles de rébellion et de lutte, le passage de témoin entre générations. Pourquoi, en France, ex-puissance coloniale, l'équivalent d'un féminisme noir n'a-t-il pas existé? Ces textes, par leur vitalité et leur perspicacité politiques, invitent à poser cette question et à s'interroger autrement sur les faux-semblants de l'universalisme républicain comme sur les points aveugles du féminisme français. »-- Quatrième de couverture.
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Black women are generally displaced as victims of rape. The police response to the sexual assault of black women in general and lower-class black women in particular is illustrative of how sexual ideologies help construct complex social hierarchies that in turn structure rights. How the law currently deals with rape places black women outside of the narrative frames that legitimate entitlement. Rape continues to stand in for, and effectively obscure, other social, political, and economic concerns. Unpublished and often ignored, the rape narrative is a ripe site to supply oppositional interpretations of national experience and transmit some of the structural problems in the criminal justice system. Pulling from over two thousand “real” rape cases of low-income black women ignored and not investigated in Philadelphia between 1995 and 2000, this article reads black female rape narratives as case studies in order to discuss the way personal narratives of rape victims are structured by competing and overwhelming sociolegal narratives that undercut their reception. As the fastest growing prison population, the presence of the law to punish black women stands in stark contrast to the absence of the law to protect them.
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In my article, I suggest that indigenous women are among the hardest hit by economic globalization – the expansion of markets, trade liberalization and cheapening of labour – and that globalization represents a multifaceted violence against indigenous women. I consider this with the help of two examples. First, I discuss the largely ignored case of missing and murdered Aboriginal women in Canada and how the interlocking systems of oppression (colonization, patriarchy and capitalism) are further intensified by globalization. Second, I examine the death of a Hopi woman, Private Piestewa, in the context of militarization, history of colonization and globalization. I analyse these examples in an intersectional framework that reveals the links between colonization, patriarchy and capitalism all of which inform the current processes of globalization.
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Résumé Le Canada et le Québec, sociétés pluriethniques, possèdent des politiques et des programmes de promotion et de prévention pour contrer les violences faites aux femmes, mais reconnaissent que le défi est de taille dans le contexte migratoire. Les immigrantes, confrontées à la violence conjugale, ne disposent souvent pas d’accessibilité culturelle aux services sociaux et de santé ou n’obtiennent pas de réponse adéquate à leurs besoins. Toutefois, certains organismes ont des projets pour leur venir en aide mais ils ne sont pas systématiques. L’article présente les résultats d’une recherche exploratoire, avec approche ethnologique, qui documente la perception de 10 intervenants d’organismes communautaires et institutionnels concernant leurs activités dans le domaine et leur préoccupation pour la promotion et la prévention primaire, même si leurs pratiques concrètes sont surtout centrées sur la prévention secondaire. Maints empêchements les limitent, mais leurs perceptions des réponses promotionnelles et préventives mettent en lumière l’impact de la violence structurelle et de la violence conjugale et orientent les perspectives de renouvellement des pratiques d’intervention sociosanitaire en matière de violence conjugale.
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Les travaux actuels parus sur le féminisme et la population noire aux États-Unis insistent fréquemment sur l’attitude des Africaines-Américaines à l’égard de l’idéologie féministe (Terrelonge ; Roth). Peu d’études en revanche ont été consacrées aux prises de position des hommes et des dirigeants noirs sur la question. D’après les analyses récentes, une majorité d’Africains-Américains, hommes et femmes, redouterait que le féminisme ne divise les genres au sein du groupe, qu’il n’écarte les Noirs de leur priorité dans la lutte contre la discrimination raciale ou encore qu’il n’engendre un débat médiatique sur la sexualité des Africains-Américains. À ces raisons, Pauline Terrelonge ajoute l’héritage du nationalisme noir de la seconde moitié des années 1960 (Terrelonge 563). On constate aussitôt que les prises de positions citées précédemment sont liées à l’histoire des Noirs aux États-Unis et de leur stigmatisation dans les discours dominants. Pour les Africains-Américains, le féminisme imposerait alors une confrontation entre la race et le genre, bien que les féministes noires aient toujours envisagé de prendre en compte « l’intersectionalité » des deux notions .
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Numéro de "Nouvelles Questions Féministes" qui abordent les problématiques de la migration à travers une perspective du genre, à partir de recherches menées en Suisse.
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Dans Femmes, Race et Classe, Angela Davis, historienne et militante, développe une analyse critique des liens parfois conflictuels ayant existé au cours des XIXe et du XXe siècles entre féminisme et luttes d’émancipation du peuple noir. Elle démontre que les luttes ont porté leurs fruits à chaque fois qu’elles ont été solidaires. Se refusant à mettre en concurrence les différents éléments constitutifs de sa propre identité, elle affirme que les oppressions spécifiques doivent être articulées à égalité pour dépasser les contradictions et mener un combat global contre le système capitaliste au fondement de toutes les exploitations. Cet essai dense et fondateur, écrit en 1980, trouve aujourd’hui une actualité centrale avec les débats contemporains sur le féminisme dit « intersectionnel ».
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Cette publication met en lumières les féminismes de demain, ses oppositions, ses identités variées et ses engagements multiformes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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« Contract and Domination offers a bold challenge to contemporary contract theory, arguing that it should either be fundamentally rethought or abandoned altogether. Since the publication of John Rawls's A Theory of Justice, contract theory has once again become central to the Western political tradition. But gender justice is neglected and racial justice almost completely ignored. Carole Pateman's and Charles Mills's earlier books, The Sexual Contract (1988) and The Racial Contract (1997), offered devastating critiques of gender and racial domination and the contemporary contract tradition's silence on them. Both books have become classics of revisionist radical democratic political theory. Now Pateman and Mills are collaborating for the first time in an interdisciplinary volume, drawing on their insights from political science and philosophy. They are building on but going beyond their earlier work to bring the sexual and racial contracts together. In Contract and Domination, Pateman and Mills discuss their differences about contract theory and whether it has a useful future; excavate the (white) settler contract that created new civil societies in North America and Australia; argue via a "non-ideal" contract for reparations to black Americans; confront the evasions of contemporary contract theorists; explore the intersections of gender and race and the global sexual-racial contract; and reply to their critics. »--Page 4 de la couverture.
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Catalogue for the exhibition Global Feminisms, that took place at the Brooklyn Museum in 2007. The first international exhibition exclusively dedicated to feminist art from 1990 to the present. The show consists of work by approximately eighty women artists from around the world and includes work in all media—painting, sculpture, photography, film, video, installation, and performance. Its goal is not only to showcase a large sampling of contemporary feminist art from a global perspective but also to move beyond the specifically Western brand of feminism that has been perceived as the dominant voice of feminist and artistic practice since the early 1970s.This exhibition is arranged thematically and features the work of important emerging and mid-career artists.