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"Le Québec s’inscrit dans un contexte particulier où la production des connaissances sur et par les femmes et les personnes non binaires noires et racisées est invisibilisée et où celles-ci sont sous-représentées dans les milieux de recherche. Partant de ce constat, le projet PARR (Promotion des Actrices Racisées en Recherche), affilié à l’organisme Relais-femmes, vise à comprendre quels sont les obstacles structurels auxquels font face les femmes et les personnes non binaires noires et racisées impliquées en recherche partenariale et quelles sont les stratégies individuelles et collectives, actuelles et envisagées, pour les surmonter et pour se préserver soi et ses communautés d’appartenance. Pour le faire, le projet PARR emploie une méthodologie qualitative par/pour/avec et s’appuie sur vingt entrevues semi-dirigées et deux groupes de discussion avec des femmes et des personnes non binaires noires et racisées ayant été impliquées dans des projets de recherche partenariale au sein de la province du Québec.
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Dévoilement des résultats de la recherche Justice pour les femmes marginalisées victimes de violences sexospécifiques : ce que la littérature et les intervenantes nous apprennent (2022).
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« Les femmes noires qui aiment les femmes : résistance aux rapports de pouvoir enchevêtrés » aborde les questions de survie d’un point de vue queer et diasporique. Cette thèse soutient que les pratiques et positionnements au quotidien des participantes se situent dans les failles d’un système qui criminalise l’existence même des personnes noir.e.s. L’analyse des conditions de vie de ces femmes permet de mieux comprendre le panorama complexe des systèmes de pouvoir à l’intersection des rapports de classe, de genre, de race et de l’hétéropatriarcat. Elle permet également de reconnaitre leur capacité à créer un espace alternatif, un univers des possibles qui s’oppose aux catégories normatives et hégémoniques. Les réalités des participantes génèrent donc des points de départ où l’altérité devient outil de pensée critique, moyen de résistance et fondement d’un futur substantiellement différent infusé par l’espoir de l’amélioration. Cette recherche se base sur l’autoethnographie, une ethnographie de la participation et des entretiens semi-dirigés de 22 personnes qui s’identifient comme femmes, noires et ayant des rapports sexo-affectifs avec d’autres femmes. Cette thèse porte donc sur le désir et s’appuie sur de multiples apports, majoritairement de théoriciennes racisées, qu’elles soient issues du milieu académique ou fassent partie de mon cercle privé. Elle est formée par de puissants récits, mais également par des silences tout aussi évocateurs, par une attention accrue au domaine du micro et à la description, par une autoethnographie de la participation et par la volonté de dépeindre sur quelques pages ne serait-ce qu’un extrait de la flamboyance de ces femmes.
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In light of global environmental crises and the need for sustainable development, the fields of public health and environmental sciences have become increasingly interrelated. Both fields require interdisciplinary thinking and global solutions, which is largely directed by scientific progress documented in peer-reviewed journals. Journal editors play a critical role in coordinating and shaping what is accepted as scientific knowledge. Previous research has demonstrated a lack of diversity in the gender and geographic representation of editors across scientific disciplines. This study aimed to explore the diversity of journal editorial boards publishing in environmental science and public health. The Clarivate Journal Citation Reports database was used to identify journals classified as Public, Environmental, and Occupational (PEO) Health, Environmental Studies, or Environmental Sciences. Current EB members were identified from each journal’s publicly available website between 1 March and 31 May 2021. Individuals’ names, editorial board roles, institutional affiliations, geographic locations (city, country), and inferred gender were collected. Binomial 95% confidence intervals were calculated for the proportions of interest. Pearson correlations with false discovery rate adjustment were used to assess the correlation between journal-based indicators and editorial board characteristics. Linear regression and logistic regression models were fitted to further assess the relationship between gender presence, low- and middle-income country (LMIC) presence and several journal and editor-based indicators. After identifying 628 unique journals and excluding discontinued or unavailable journals, 615 journal editorial boards were included. In-depth analysis was conducted on 591 journals with complete gender and geographic data for their 27,772 editors. Overall, the majority of editors were men (65.9%), followed by women (32.9%) and non-binary/other gender minorities (0.05%). 75.5% journal editorial boards (n = 446) were composed of a majority of men (>55% men), whilst only 13.2% (n = 78) demonstrated gender parity (between 45–55% women/gender minorities). Journals categorized as PEO Health had the most gender diversity. Furthermore, 84% of editors (n = 23,280) were based in high-income countries and only 2.5% of journals (n = 15) demonstrated economic parity in their editorial boards (between 45–55% editors from LMICs). Geographically, the majority of editors’ institutions were based in the United Nations (UN) Western Europe and Other region (76.9%), with 35.2% of editors (n = 9,761) coming solely from the United States and 8.6% (n = 2,373) solely from the United Kingdom. None of the editors-in-chief and only 27 editors in total were women based in low-income countries. Through the examination of journal editorial boards, this study exposes the glaring lack of diversity in editorial boards in environmental science and public health, explores the power dynamics affecting the creation and dissemination of knowledge, and proposes concrete actions to remedy these structural inequities in order to inform more equitable, just and impactful knowledge creation.
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Cette recherche-création s’intéresse à l’expression artistique des femmes survivantes d’agression.s sexuelle.s (A.S.) sur leur vécu traumatique. Ancrée dans une démarche d’arts communautaires, cette étude a pour objectifs principaux l’accessibilité et l’appropriation de certains médiums artistiques par le groupe de femmes victimes d’A.S. participantes, s’affirmant ici comme des femmes créatrices. Pour répondre à cette envie, j’ai mis en place un processus de création en collectif d’environ trois mois, constitué d’ateliers de théâtre, d’écriture et d’arts visuels à destination de huit femmes membres du Centre d’Aide et de Lutte contre les Agressions à Caractère Sexuel Trêve Pour Elles (CALACS TPE). Ces ateliers ont abouti à la présentation publique d’une installation immersive et participative intitulée « Libère ta parole. Crier avec l’art ». Cette dernière, grâce à sa forme interactive, aura permis aux spectateur.rice.s d’expérimenter la position d’allié.e, en lien avec le sujet. Ces dix ateliers de création ont été l’occasion de mélanger les théories et les méthodologies des arts communautaires avec celles de l’intervention féministe intersectionnelle. J’ai alors procédé à une étude qualitative s’appuyant sur l’observation active et sur trois questionnaires diffusés aux femmes à différents moments du projet. Ma démarche a naturellement été inspirée par des pratiques artistiques et des pratiques sociales qui placent au coeur de leurs approches les personnes directement concernées par le sujet, soit les femmes survivantes d’A.S. dans mon cas. J’ai par conséquent dialogué avec des artistes tel.le.s qu’Augusto Boal et son théâtre de l’Opprimé, l’autrice Sonia Chiambretto concernant son rapport à l’écriture spontanée et le plasticien Alain Alberganti au sujet de sa vision de l’installation. Je me suis également intéressée à l’intervention féministe telle qu’explicitée par Francine Ouellet afin de traiter les participantes comme des collaboratrices en action, qui parviennent à s’approprier les moyens d’expression explorés ici. Ce processus de création a été l’occasion pour elles de voir et de porter autrement leur vécu d’A.S., souvent avec plus de légèreté. Il a également été facteur d’’empouvoirement, de reprise de confiance en elles et d’une meilleure connaissance de leurs capacités personnelles. Ces acquis ont permis aux participantes de s’affirmer et d’asseoir leur légitimité à parler artistiquement de leurs vécus d’A.S. dans l’espace public et ce, afin d’aspirer à certains changements sociaux. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression.s sexuelle.s, processus de création, arts communautaires, féminisme intersectionnel
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Organisé par l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique et le Centre des musiciens du monde, le colloque Femmes musiciennes du monde visait à explorer les parcours professionnels de musiciennes migrantes. Des conférences et tables rondes ont fait intervenir des chercheuses en sociologie, anthropologie, musicologie et ethnomusicologie ainsi que des musiciennes ayant immigré à Montréal. De la combinaison de ces savoirs scientifique et expérientiel s’est dégagée une série de difficultés et défis récurrents pour les femmes en musique : invisibilisation du travail, différenciations et discriminations genrées dans un milieu majoritairement masculin, enjeux liés au corps féminin ainsi qu’à la mobilité géographique. Or, il s’est aussi affirmé des spécificités d’expériences, de profils et de stratégies selon les parcours migratoires. Cette note de terrain synthétise les principaux constats, mais aussi les limites des discussions de ce colloque avant d’identifier quelques-uns des nombreux efforts qu’il reste à déployer pour mieux comprendre les réalités de telles artistes.
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Le Comité Leclerc (CL) du Centre des femmes de Laval (CFL) est devenu au fil des trois dernières années un réel groupe d’action sociale pour favoriser la solidarité auprès des femmes détenues et contrer la détention des femmes. Dans le but d’améliorer ses pratiques féministes intersectionnelles et de les faire connaître, le CFL a réalisé une recherche avec une équipe de chercheures de l’UQAM pour décrire et documenter les pratiques de groupe et d’action collective du CL.
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''Le privilège de dénoncer cherche à savoir pourquoi les femmes et les filles noires sont largement absentes du débat public lorsqu'il est question de violences sexuelles. Kharoll-Ann Souffrant explore sans détour les raisons historiques de ce constat à partir d'exemples tirés du Québec, de la France et des États-Unis. Entre les impacts actuels de la colonisation et de l'esclavage, les stéréotypes liés à la sexualité des Noir·es ainsi que les failles du système de justice criminelle, l'autrice assemble les pièces du casse-tête pour révéler les dynamiques à l'œuvre derrière la marginalisation des femmes afrodescendantes. La parole des survivantes noires serait-elle doublement invisibilisée, tant par les institutions patriarcales que par un certain féminisme blanc et libéral qui aurait accaparé le mouvement #MeToo? Une invitation à élargir sans délai notre compréhension des violences sexuelles et racistes, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble de la société. «Dans un Québec qui – comme tant de sociétés – s'élance encore d'un pas hésitant lorsqu'il s'agit de confronter le racisme systémique, la parole de Kharoll-Ann Souffrant est précieuse. Elle est une femme noire dont les racines se trouvent sur la terre où s'est érigée la première république noire au monde, à Haïti, née d'une révolution victorieuse contre la France coloniale, contre l'oppression esclavagiste. Aujourd'hui Kharoll-Ann Souffrant pose sa plume telle la digne héritière de celles et ceux qui se sont dressé·es il y a plus de deux cents ans. Avec verve, elle décrypte ce racisme conçu pour écraser ses aïeux, dont les résidus persistent à obstruer les regards qui se posent sur elle.» ''-- Site de l'éditeur.
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La pandémie a radicalement modifié l’organisation de la société, avec une augmentation du travail à domicile, de l’enseignement à domicile et de la présence en ligne, le tout avec des implications spécifiques (non)intentionnelles sur le travail de soins rémunéré et non rémunéré. Ces implications, comme celles d’autres crises, sont sexistes et se manifestent selon le sexe, l’âge, le handicap, l’origine ethnique/la race, le statut migratoire, la religion, la classe sociale et les intersections entre ces inégalités. Si de nombreuses études ont identifié ces impacts inégaux et négatifs et soulignent d’importantes inégalités liées aux soins, la contribution spécifique de cet article est différente, à savoir celle de mettre en évidence des pratiques inspirantes comme de meilleures histoires de et dans le domaine des soins pendant la pandémie. L’objectif est de rendre ces meilleures histoires visibles et de les considérer comme des moyens d’atténuer les impacts inégaux de la COVID-19 et de ses réponses politiques. Théoriquement, l’approche est basée sur les « meilleures histoires », telles que développées par Dina Georgis (2013, Better Story. Queer Affects from the Middle East , New York : State University). L'article utilise des données quantitatives et qualitatives, recueillies auprès des 27 États membres de l'UE, de l'Islande, de la Serbie, de la Turquie et du Royaume-Uni, dans le cadre du projet européen H2020 RESISTIRÉ.
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Dans ce projet, j’ai visé à (1) recenser les stratégies visuelles employées dans les campagnes de sensibilisation à la violence conjugale produites au Québec et à (2) établir les liens que ces stratégies entretiennent avec l'engagement féministe pris par le Gouvernement dans son Plan d'action gouvernemental en matière de violence conjugale de 1995. Dans un premier temps, à travers une étude visuelle multidisciplinaire, ancrée entre autres dans la rhétorique de l’image de Barthes (1964), mais aussi dans les théories du langage cinématographique (Edgar-Hunt, Rawle et Marland, 2011) et de l’art hypermédiatique (Lalonde, 2012), j’ai été amenée à constater la récurrence de stratégies visuelles visant à susciter des émotions fortes, comme la surprise, le choc, la colère ou la peur. Dans un deuxième temps, tout comme plusieurs auteur.trices de ma revue de littérature (West, 2013, Neal, 2015, Gabler, 2016, Goehring et al., 2017, Magaraggia et Cherubini, 2017, Wolf, 2018), j’ai remis en question la pertinence de ces stratégies dans le cadre d’une approche féministe de la violence conjugale. Pour ce faire, je me suis appuyée sur mon cadre théorique : les principes d’intervention féministes en violence conjugale. Il s’est dès lors avéré que beaucoup des images recensées contredisaient ces principes. Elles tendaient à retirer de l’agentivité aux victimes, à les revictimiser ou même à les culpabiliser. Je postule que cet état des lieux peut s’expliquer par le contexte sociopolitique et économique québécois des trente dernières années, contexte où les perspectives féministes n’ont jamais cessé d’être remises en question (Dupuis-Déri et Blais, 2015, Dupuis-Déri et Lamoureux, 2015) et où le néolibéralisme a mené à l’individualisation des problématiques sociales – entre autres (Flynn et al., 2018). Bien que ma recherche comporte ses limites, notamment car mon corpus exclut les nombreuses initiatives locales qui ont été créées, elle offre les bases d’un questionnement pertinent sur l’éthique de la fabrique des images de sensibilisation à la violence conjugale. Dans un travail ultérieur, la recherche pourrait comparer les initiatives gouvernementales aux initiatives locales, ou les initiatives du Gouvernement québécois aux initiatives d’autres gouvernements, comme celui d’Australie (campagne Respect). Il serait aussi pertinent de se questionner sur la place de ces images de sensibilisation dans un paysage médiatique et visuel où le sexisme ordinaire et les propos réactionnaires pullulent encore, malgré les avancées des dernières décennies (Cordelier et al., 2015, Lacasse et Charron, 2017). _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : image publicitaire; campagnes de sensibilisation; violence conjugale; images de la violence conjugale; lecture féministe de la violence conjugale; critique féministe de l’image; féminismes au Québec; antiféminismes au Québec.
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Les réalités entourant le statut de la demande d’asile au Québec sont encore très peu connues de la population québécoise, et les spécificités des femmes demandeuses d’asiles le sont encore moins. Cette recherche est à la fois d’actualité et d’avant-garde face à la carence de connaissances entourant la population des femmes demandeuses d’asile. Elle prône une documentation des expériences de ces femmes, tout en reconnaissant leurs savoirs comme des savoirs légitimes, valides et porteurs de connaissances pouvant améliorer ce processus politique et ainsi améliorer leurs conditions de vie. La question de recherche cible les expériences du processus d’asile canadien des femmes ayant immigré à Montréal. Grâce à une lunette analytique intersectionnelle et conceptualisant les savoirs expérientiels, les expériences de ces femmes sont appréhendées dans leur complexité et dans leur globalité. La dimension complexe est essentielle afin de ne pas tendre vers une homogénéisation de l’identité de « femme demandeuse d’asile » mais bien d’écouter et d’entendre la pluralité des voix et des expériences, et d’ainsi conjuguer la singularité et la collectivisation des expériences des femmes. La recherche s’ancre dans une méthodologie qualitative ainsi que dans une perspective féministe de recherche afin de rendre compte de l’objectif principal de la recherche, soit de documenter et re.connaître les expériences des femmes sur le processus d’asile canadien. Six entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés, à la suite de quoi les six femmes ont été invitées à participer à un groupe focus, auquel trois d’entre elles ont participé. Il a joué le rôle d’espace dialogique participant à la valorisation des femmes comme expertes de leur vécu et d’espace sécuritaire pour les femmes afin qu’elles valident ou invalident les premiers thèmes émanant de l’analyse préliminaire, le tout dans un principe féministe visant à laisser place aux premières concernées et de se situer dans une posture d’apprenante comme chercheuse. Les résultats sont présentés sous forme de six récits contenant de nombreux extraits d’entretiens et reconstruits systématiquement à l’aide de sept thèmes. Les six récits présentent ainsi un premier niveau d’analyse qui est ensuite approfondi dans la discussion sur les thèmes prédominants dans les entretiens et validés dans le groupe focus. Cette recherche prône alors des recommandations en se basant sur les connaissances produites par les femmes lors des collectes de données et permet de mettre en lumière les failles de ce processus institutionnalisé et de le remettre en question relativement aux enjeux discriminatoires envers les femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : demande d’asile, demandeuses d’asile, femmes, expériences, intersectionnalité, savoir expérientiel, féminisme, discriminations, injustices, Canada, Québec.
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Cet article est un texte réflexif sur mon recours à une écriture auto-ethnographique dans ma recherche doctorale à propos de la migration arabe queer. En tant que chercheure arabe queer migrante, je puise dans la notion de positionnement, qui permet de considérer les expériences des groupes minorisés et racialisés comme une source pertinente de savoir. Inspirée de la tradition auto-ethnographique, je procède en incluant des fragments de récit de soi tirés de mes propres échanges de la vie, pour ainsi problématiser les identifications arabe et queer composant mon positionnement.
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A intersecção de gênero, raça e classe marca os territórios de exclusão social, especialmente em um país que carrega cicatrizes da colonialidade patriarcal e capitalista em suas estruturas, como é o caso do Brasil. O objetivo deste trabalho é compreender o cuidado em um desses territórios: a cidade de Cubatão/SP. A investigação, feita entre 2017 e 2020, incluiu a pandemia da covid-19, que sobrecarregou o cuidado no território. O método foi a pesquisa qualitativa, com oficinas, observação participante e entrevistas de profundidade. O cuidado era majoritariamente oferecido por mulheres, líderes comunitárias e profissionais da atenção primária do Sistema Único de Saúde. Para analisar os dados, utilizou-se a hermenêutica de profundidade. O referencial teórico foi a costura das teorias feministas da ética do cuidado, ecofeministas e interseccionais. A pesquisa revelou diversos desafios e potencialidades, como o cuidado ético-político, eixo da busca por justiça socioambiental. , Abstract The intersection of gender, race and class marks the territories of social exclusion, especially in a country that carries scars of a patriarchal and capitalist colonialism in its structures, as is the case in Brazil. The objective was to understand care in this territory of exclusion in Cubatão, São Paulo, Brazil. The research, conducted between 2017 and 2020, included the pandemic of COVID-19, which overloaded care in this territory. The method was qualitative research, with workshops, participant observation and in-depth interviews. The care delivered by community leaders and primary health care professionals from the Brazilian National Health System was mostly performed by women. For data analysis, depth hermeneutics was used. The theoretical reference was the perspective of feminists: ecofeminist, intersectional and Care Ethics. The study showed several challenges and the ethical-political care as an axis in the search for social and environmental justice.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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This research examines the discourses that shape disabled women’s sexual subjectivity. I wanted to see how disabled women’s understanding of themselves as sexual is socially influenced. I held a focus group and individually interviewed five self-identified physically disabled women about their sexual lives. They shared detailed stories of personal experiences and societal influences. The main social influences that were present in the women’s stories were ableism, sexism, and resistance; the focus of this article is resistance. Resistance discourses challenge mainstream notions of disability and sexuality and combat the oppression that ableism and sexism can create. It is important work to highlight these resistance narratives; they are often overlooked in society. Diverse social understandings of disability and sexuality are needed, and it is important that they come from disabled people. This research seeks to make space for disabled perspectives in the interest of sexual inclusivity and sexual citizenship for disabled women.
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Cet article porte sur le processus de création du premier Sarau das Minas Montréal : une soirée de sororité artistique qui s’est déroulée le 8 mars 2020. Il s’agit d’un événement artistique conçu, dirigé et réalisé par une équipe de femmes, immigrantes et allophones. Cet événement est ancré, d’une part, dans une démarche féministe empirique inductive visant la construction d’une scène sûre pour des artistes femmes immigrantes et allophones. D’autre part, il s’inspire de l’analyse préliminaire des données de ma recherche de doctorat sur les musicien·nes immigrant·es oeuvrant sur le marché de la « musique du monde » à Montréal. La construction d’une scène sûre pour ces femmes implique l’aménagement d’un espace dans lequel elles sont avant tout reconnues et appréciées en tant qu’artistes. En outre, l’analyse des données recueillies montre que le fait d’être à la fois artiste, femme, immigrante et allophone s’impose comme un quadruple défi. En s’inspirant de la notion d’« espace sûr », ce projet événementiel cherchait des réponses pragmatiques à deux problèmes vécus par les artistes femmes immigrantes allophones : leur sous-représentation dans le milieu artistique professionnel québécois et la langue en tant qu’obstacle à leur l’inclusion. Le Sarau résulte ainsi du travail collectif et de la volonté d’un groupe de femmes artistes, immigrantes et allophones entreprenant une démarche d’émancipation vis-à-vis leur propre invisibilité.
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Aborder les expériences des femmes autochtones dans les prisons provinciales du Québec Vers une guérison collective Addressing the experiences of Indigenous women in Quebec’s provincial prison Towards Collective Healing
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Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec est un regroupement provincial composé des 17 Tables régionales de groupes de femmes au Québec. Il s’agit d’un regroupement féministe de défense collective des droits, qui travaille sur les questions mettant en jeu les intérêts et les droits des femmes. La spécificité du regroupement est représentée par l’expertise régionale développée par les Tables régionales dans les dossiers de la condition féminine. Porte-voix des régions auprès des instances nationales, le RTRGFQ favorise la prise de parole collective des Tables régionales, tout en respectant leurs particularités. Le RTRGFQ et les Tables régionales sont en action depuis plus de 20 ans pour favoriser la participation des femmes à la vie démocratique québécoise
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