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“What does queer theory teach us about x ?” ask Berlant and Warner (1995). “As difficult as it would be to spell out programmatic content for an answer, this simple question still has the power to wrench frames” (p. 348). This challenge comes from an early essay published to circumvent queer theory's appropriation. Its power “to wrench frames” is what I am posing to intersectional research, not only to reflect on what intersectionality has allowed feminists to accomplish but also to identify some existing shortcomings in the scope and domain of its employment. Because there is little disputing intersectionality's theoretical contribution to feminist research in the past decades—one scholar calls it “the most important theoretical contribution that women's studies . . . has made so far” (McCall 2005, 1771)—it is important for us to take stock of the sorts of political problems that intersectional scholarship has addressed and the ones to which it has often been inattentive.
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"A unique feature-length documentary that combines startling archival footage that puts the audience on the ground with the activists and the remarkably insightful interviews from the ACT UP Oral History Project to explore ACT UP (the AIDS Coalition to Unleash Power) from a grassroots perspective - how a small group of men and women of all races and classes, came together to change the world and save each other's lives."
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Ce numéro de 2012 illustre les pratiques féministes entre engagements, luttes et théories. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Par cette présente étude, nous cherchons à recueillir les perceptions de l'iniquité salariale des travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué au sein d'une université acadienne et francophone au Nouveau-Brunswick, de leurs conditions de travail, de la nature de leur emploi ainsi que des solutions proposées par les acteurs concernés par l'iniquité salariale. De plus, nous documentons leurs perceptions vis-à-vis les mouvements sociaux. En raison de l'absence de littérature et de définitions de l'iniquité salariale, nous présentons le concept d'équité salariale pour développer celui de l'iniquité salariale. De surcroit, la théorie de l'intersectionnalité est présentée pour expliquer les axes de subordination qui s'entrecroisent et qui produisent des oppressions envers les travailleuses, soit le genre et la classe sociale. Nous avons interrogé six travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué dans une université francophone située dans une province atlantique. Ces entrevues individuelles semi-dirigées nous ont permis de dessiner un portrait des caractéristiques des emplois occupés, des perceptions de l'iniquité salariale, du rôle de la femme dans le milieu de travail universitaire en plus des stratégies proposées par les acteurs dans ce dossier. D'autre part, notre discussion s'attarde sur l'adaptation aux conditions de travail, la polyvalence des tâches, les relations interpersonnelles et les conséquences de ces conditions. Les participantes nous décrivent l'iniquité salariale au sein du milieu de travail universitaire, ses méthodes de rémunération et sa vision de la femme en emploi. Enfin, nous discutons du point de vue des travailleuses par rapport à l'iniquité salariale et la participation aux actions à ce sujet. Par ailleurs, nous analysons les divergences et les convergences de ce que partagent les femmes et ce qui se retrouve dans les écrits. Pour conclure, nous portons un regard sur les principaux résultats et ce qu'ils signifient pour le travail social et les études féministes, le renouvèlement et l'enrichissement des pratiques sociales de la première discipline. L'intérêt du travail social aux recherches sur les femmes en emploi, les femmes acadiennes et la théorie de l'intersectionnalité demeurent importants afin de saisir les différents axes de subordination qui contribuent aux inégalités et aux oppressions des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Iniquité salariale, perceptions, conditions de travail, intersectionnalité, féminisme, syndicats.
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Solidement ancrée dans l’histoire et dans le travail des membres et artistes des dernières décennies, La Centrale Galerie Powerhouse a l’ultime privilège de pouvoir repousser les limites, questionner les frontières, mettre en place des projets de toutes sortes et diffuser une multiplicité de perspectives féministes. Aujourd’hui, le centre d’artistes présente une programmation d’expositions régulières et garde une certaine latitude pour accueillir des propositions spontanées. La passion renouvelée d’une génération à l’autre est responsable d’une tendance hyperactive qui se reflète notamment dans la programmation. Féminismes électriques revient sur la programmation des dix dernières années et les visions de membres passionnées qui ont, entre autres, donné de la visibilité à plus de 530 artistes à travers quelque 120 expositions, 14 projets de maîtrise, plus de 100 performances, 20 projections de vidéos et films d’art et plus de 75 présentations d’artistes et conférences. Cet ouvrage souligne ainsi le souffle nouveau qu’a connu le féminisme dans la dernière décennie, comment une nouvelle génération s’y intéresse, le décortique, le revendique. On y perçoit aussi un désir d’inclure les sous-représentés de l’histoire de l’art traditionnelle, des réflexions maintenant au coeur de la programmation de La Centrale. Grâce au travail effectué par ses membres et alliées, La Centrale Galerie Powerhouse occupe une place importante sur la scène de l’art actuel montréalaise et est devenue un modèle inspirant pour d’autres institutions féministes.
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"Dans le monde de l'après-11 Septembre, l'idéologie du "choc des civilisations" se combine à celle d'un "choc des sexualités". Nous aurions d'un côté le monde occidental, tolérant et libéral, de l'autre le monde musulman, sexiste et homophobe. Une part non négligeable du mouvement gay états-unien, en quête d'intégration et de respectabilité, s'est ainsi engagée sur la voie d'une normalisation "homonationaliste" et soutient les guerres "contre le terrorisme". Parallèlement, la réception américaine des images de torture d'Abu Ghraib met en évidence les difficultés du féminisme et de la pensée queer à penser les questions de race et d'impérialisme. C'est à l'analyse de cette intrication complexe entre politique des sexualités et projets impérialistes occidentaux, qui fait pendant à la question de l'instrumentalisation du discours féministe par des politiques racistes et impérialistes, qu'est consacré Homonationalisme."--Page 4 of cover.
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From popular culture to academia, there is national panic about the dismal life trajectories of Black males. This "Black male crisis" has contributed to emergent all-Black, all-male schools. Racial identity is commonly used to explain underperformance among Blacks, yet within-group gender disparity signifies the importance of gender relative to race. Minimal research exists on Black males' gender identities, and less on the intersections of gender and race. This longitudinal dissertation used quantitative and qualitative data to examine the development and intersections of racial and gender identity among Black adolescent males transitioning from co-educational grammar schools and entering the ninth grade at an all-Black, all-male high school. Findings are presented in two empirical papers. Paper 1 examined survey data collected from Black males (N = 183) to explain how boys' racial and gender identities were interrelated, changed over time, and influenced their psychological and academic adjustment. Results from the growth curve analysis revealed that boys' racial and gender identities were interrelated with each other and that higher levels of identity attachment were associated with better psychological and academic adjustment. Moreover, the strength of the relationship between gender identity and psychological adjustment increased over time, indicating that gender identity became increasingly important for boys' wellbeing. Paper 2 analyzed interview data with a subsample of Black males (n = 21) to examine how they resisted and accommodated racial and gender stereotypes. Results from the qualitative analysis revealed that boys were aware of the ways that racial and gender stereotypes overlap, but they responded to these stereotypes in different ways. Although some boys accommodated to both racial and gender stereotypes and others resisted these stereotypes, the majority of the boys responded by accommodating to gender stereotypes and resisting racial stereotypes. That is, they tended to perpetuate cultural stereotypes that require males to be the leader, emotionally stoic, and not to be feminine (i.e., gay) while challenging beliefs about the intellectual inferiority and incompetence of Black people. Findings are interpreted within the macro-context of cultural stereotypes and the micro-context of an all-Black male school. Implications for the study of identity, Black males, and single-sex education are discussed.
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Parmi les sujets absents du débat sur les impacts et les conséquences du Plan Nord se trouvent, invisibles, les femmes autochtones. Celles qui constituent plus de 50 % de la population autochtone dans le Nord sont les moins écoutées, les moins consultées, les plus vulnérables. La question est absente et il y a peu de données disponibles quant à l’impact des activités minières ou des chantiers hydroélectriques sur la condition des femmes. Or, l’expérience de Femmes autochtones du Québec révèle que ce type de développement a souvent des incidences négatives sur la situation des femmes autochtones dans les communautés en exacerbant les préjugés, les violences et les inégalités. Pour poser la réalité des femmes autochtones dans et hors réserve, il faut préciser qu’en 2001, les femmes autochtones enregistraient un taux de monoparentalité deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones (19 % contre 8 %). Les nombreuses familles dirigées par des femmes autochtones sont donc plus dépendantes de l’aide sociale que les hommes autochtones le sont.
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Résumé Cet article analyse les usages de savoir-faire genrés dans la création contemporaine autochtone canadienne. Ils sont considérés dans leur caractère doublement situé, culturel et sexué. Comment analyser les usages des savoir-faire dits « féminins » (couture, broderie) dans les œuvres de plasticiennes contemporaines ? La réflexion s’appuie sur l’étude des trajectoires biographiques et des œuvres de trois artistes canadiennes autochtones. Une double stigmatisation de ces artistes, marquée de stéréotypes ethniques et genrés, est repérée dans les conditions d’exposition de leurs œuvres en tant qu’autochtones (musées d’ethnologie) et en tant que femmes (musées locaux, statut non professionnel des créatrices). Leurs démarches pourront être qualifiées de postcoloniales, interrogeant les frontières normatives entre arts « majeurs » et arts « mineurs », ainsi que la place des arts « premiers » et des femmes créatrices dans l’histoire de l’art
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Dans ce numéro de 2011, l’équipe de FéminÉtudes formule un appel aux diversités et à l’inclusion des féminismes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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«Les chapitres qui suivent mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les actions et les représentations. Ils explorent la réalité quotidienne de femmes ordinaires du XIXe, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, blanches et noires, au Nord comme au Sud, qui sont restées silencieuses, souvent dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître. Leurs témoignages, les mots qu’elles ont laissés dans les sources publiques et privées, les gestes qu’elles ont posés aussi bien dans le cadre de leurs relations affectives qu’au sein de leur exploitation familiale, leur réseau social, leur travail, leur église, leur communauté urbaine ou villageoise, leur région, sont autant d’indices à décoder pour dresser un portrait nuancé et documenter la condition des femmes aux États-Unis dans toute sa diversité sociale et culturelle.»
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Depuis la fin des années 1960, le mouvement féministe a été à l'origine d'innovations, à la fois théoriques et pratiques, qui figurent parmi les plus intéressantes de l'art contemporain. Par ailleurs, certains succès politiques du mouvement féministe ont été obtenus grâce aux artistes, qui ont proposé de nouvelles manières d'envisager les domaines privé et public, l'objet de l'art et son sujet. En soulignant la différence des sexes, le courant féministe a aussi attiré l'attention sur le rôle de l'âge, de la classe sociale, de la race et de la sexualité dans la création artistique et dans sa réception. À la fois critiques et actrices du monde de l'art, les artistes féministes ont donné un nouvel élan à l'art considéré comme démarche à la fois politique et esthétique. Cet ouvrage, conçu par Helena Reckitt, présente les expériences, les idées et les démarches actuelles d'artistes majeures, et met en évidence le lien existant entre les différentes générations d'artistes. L'essai de Peggy Phelan, théoricienne de l'art et de la performance, jette un regard original sur les interprétations classiques de l'art des femmes et propose de nouvelles clés pour comprendre les rapports mouvants entre idées et idéaux du féminisme et pratiques artistiques.
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Au 31 mars 2010, l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) avait recueilli de l’information sur la disparition et la mort de plus de 580 femmes et filles autochtones au Canada. Cette constatation résulte de travaux de recherche quantitative et qualitative effectués sur une période de cinq ans. L’AFAC a obtenu en 2005 un financement pour l’initiative Soeurs par l’esprit – un projet de recherche, de sensibilisation et de politiques appuyé par Condition féminine Canada – pour déterminer les causes premières de la disparition et du meurtre de femmes et de filles autochtones, les circonstances qui entourent ce phénomène et les tendances en cette matière. L’AFAC a recueilli des éléments de preuve pour documenter de manière systématique les problèmes liés à la violence sur lesquels les femmes, les familles et les communautés tentaient d’attirer l’attention depuis la dernière génération. Ce que leurs histoires nous disent : Résultats de recherche de l’initiative Soeurs par l’esprit récapitule cinq ans de recherche sur la disparition et le meurtre de femmes et de filles autochtones au Canada. Ce rapport a pour but de répondre à trois questions fondamentales : Quelles sont les causes premières de la violence envers les femmes autochtones au Canada, les circonstances qui entourent ce phénomène et les tendances en cette matière? Combien de femmes et de filles autochtones au Canada sont disparues ou ont été retrouvées mortes, assassinées? Et pourquoi cette violence a-t-elle mené à un nombre aussi terriblement élevé de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées sans que la police ou le pouvoir judiciaire fasse la lumière sur ces affaires? Ce que leurs histoires nous disent présente des éléments de preuve démographiques et statistiques tirés de la base de données de Soeurs par l’esprit de l’AFAC, tout en situant le problème dans le contexte général des causes premières et des voies d’avenir pour la suite des choses. Ce rapport met également à contribution de l’information tirée de la documentation existante et met l’accent sur certaines des histoires et des expériences communiquées par les familles de femmes et de filles disparues ou assassinées. L’AFAC rappelle aux lectrices et aux lecteurs que chaque chiffre présenté ici représente une femme ou une fille aimée, qui manque à sa famille. Au 31 mars 2010, 582 cas de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées avaient été consignés dans la base de données de Soeurs par l’esprit de l’AFAC. La recherche de l’AFAC a révélé que les répercussions intergénérationnelles et la vulnérabilité qui résulte de la colonisation et des politiques de l’État – notamment les pensionnats indiens, la rafle des années 1960 et le système de protection de la jeunesse – sont des facteurs qui sous-tendent les résultats de la violence que subissent les femmes et les filles autochtones. Dans le résumé de la recherche et la détermination des tendances liées aux causes premières et aux circonstances entourant la violence, il y a un certain nombre de résultats clés qui devraient éclairer la prise de décisions en ce qui concerne les politiques et les services aux victimes ainsi que les mesures à adopter. Ces résultats clés sont appuyés par les thèmes communs qui émergent des histoires de vie que nous avions communiquées dans la première et les deuxièmes
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Engaging with a figure that came to operate as a powerful cultural signifier of otherness in debates over migrant/Muslim integration across the West, the ‘veiled woman’; the paper questions the idea of agency that inheres in the contemporary feminist discourses on Muslim veil. After showing the shortcomings and adverse effects of two dominant readings of the Muslim veil, as a symbol of women's subordination to men, or as an act of resistance to Western hegemony, it explores an alternative avenue drawing on both the poststructuralist critique of the humanist subject and feminist intersectional theorising to answer the question of what kind of conception of agency can help us to think about the agency of the veiled woman without binding a priori the meaning of her veiling to the teleology of emancipation, whether feminist or anti-imperialist.
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L’intersectionnalité semble être devenue le trope dominant pour parler de l’articulation des rapports sociaux structurants, et des identités/inégalités sociales multiples. S’agit-il de la dernière tendance terminologique dans la recherche et l’action féministes aux prises avec l’injonction de tenir compte de la « diversité » ou sommes-nous en face d’une nouvelle manière de penser les divisions sociales, d’une nouvelle épistémologie du pouvoir et de la domination ? L’article retrace la genèse du paradigme intersectionnel en en distinguant les théorisations principales et en s’attardant sur leurs potentialités et leurs limites respectives.
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In this dissertation, I argue that the exemption of prisons from the rule of law fosters abusive institutional practices that reveal the race and gender dynamics of sexual abuse in prison and in the outside world. The first article, Beyond Modesty: Privacy in Prison and the Risk of Sexual Abuse, shows that Fourth Amendment privacy offers little protection against the cross-gender searches and surveillance that expose women prisoners to sexual abuse by male guards. It proposes a reinterpretation of Fourth Amendment privacy that would recognize a constitutional right to be free from the fear, risk and reality of prison sexual abuse. The second article, Impunity: Sexual Abuse in Women's Prisons, shows that an edifice of constitutional, statutory and common-law rules confers near-complete institutional immunity against nearly all prisoner claims of custodial sexual abuse. These immunity rules parallel those of historical status regimes which excluded low-status litigants from courts on the basis of race and gender, such as civil death, slavery, segregation and the common law of marriage and rape--with similar results: low-status women of color are exposed to systematic and institutionalized sexual abuse, and are prevented from seeking protection or redress from the courts. The third article, Our Prisons, Ourselves: Race, Gender and the Rule of Law, develops these insights in men's prisons. In the absence of enforceable external rules, staff and administrators often adopt a gendered practice of institutional governance that requires prisoners to prove their manhood by fighting, and penalizes unmanly men by allowing others to rape them. These unlawful gendered practices are obscured by a false but powerful racialized narrative: most people inside and outside prison believe, inaccurately, that prison rape is mainly black-on-white. By casting sexual violence as a "complex and intractable" race relations problem for which administrators are not to blame, the racial narrative bolsters the rationale for exempting prison administration from the rule of law. Thus the perception (and reality) of unchecked prison violence supplies a reason for courts not to interfere with the unlawful institutional policies that foster it.
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Au tournant du siècle, la lutte internationale contre l’homophobie et les controverses autour du mariage gay ont fait irruption dans la sphère publique, mobilisant acteurs associatifs et politiques. Pourtant, ces débats ont leurs points aveugles : les enjeux de race, de classe et les tensions postcoloniales. Du cinéma d’auteur à la pornographie, de la télévision à la photographie, Homo exoticus se penche sur la culture visuelle et la fabrique de l’identité gay française contemporaine. L’ouvrage analyse les discours et représentations qui opposent minorités sexuelles et ethnoraciales à l’aide des outils conceptuels des Cultural Studies et de la théorie queer. Il ouvre la voie à une critique de l’homonormativité, où s’articulent exotisme et discriminations, volonté d’assimilation républicaine et exclusions. Pour rester force de transformation sociale, la culture gay doit peut-être sonder le blanc de ses yeux et quitter les rivages de l’exotisme.