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Comme caractéristique du développement capitaliste, la migration économique a toujours entraîné le travail sexuel. À l’heure de la mondialisation, cela signifie pour beaucoup de femmes, qui émigrent du village à la grande ville dans leur propre pays ou du pays natal à l’étranger, un choix imposé par les circonstances. Cet article examine surtout la décision d’émigrer, les moyens empruntés et la situation à l’étranger de celles - la grande majorité, d’ailleurs -- qui n’ont pas été victimes d’un trafic, mais qui ont exercé ce choix imposé. Le rôle dans l’émigration des travailleuses sexuelles et des clients « émigrés » en tant que touristes sexuels fait partie de la discussion, ainsi que d’autres caractéristiques économiques et culturelles.Summary As a feature of capitalist development, economic migration has historically entailed sex work as one of its components. In the age of globalization, this means a forced choice for many women, as they move from the village to the city in their own countries and across international borders. The present article focuses on the decision making process, the means of migration, and the experience in the urban site, national or international, of those -- the vast majority -- who have not been "trafficked", but have made this forced choice their life strategy. The impact on sex worker migration of customer "migration" in the form of sex tourism is discussed, along with the other economic and cultural factors.
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Extrait de la couverture du vol. 5 : "A étudier aujourd'hui, privilège de l'histoire contemporaine, des vies de femmes qui ont traversé le siècle, on est frappé par le tragique et le grandiose de leurs existences. Happées par la guerre, la révolution ou la dictature, mais aussi spectatrices et actrices d'un formidable bouleversement entre les sexes. Incontestablement la vie des femmes a changé, et l'égalité sexuelle progressé au XXe siècle, sous la pression bien sûr des féministes, grâce aussi aux progrès techniques, à la maîtrise féminine de la fécondité et à une plus grande participation des femmes à la vie sociale - mais non sans résistance et déplacement des discriminations. Ici l'histoire tend la main aux autres sciences humaines, sans épuiser le champ du possible ni parler de façon univoque. Du moins espère-t-on montrer la valeur scientifique d'une approche sexuée de l'histoire et inviter à la réflexion sur les enjeux de notre temps."
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A étudier aujourd'hui, privilège de l'histoire contemporaine, des vies de femmes qui ont traversé le siècle, on est frappé par le tragique et le grandiose de leurs existences. Happées par la guerre, la révolution ou la dictature, mais aussi spectatrices et actrices d'un formidable bouleversement entre les sexes. Incontestablement la vie des femmes a changé et l'égalité sexuelle progressé au XXe siècle, sous la pression bien sûr des féministes, grâce aussi aux progrès techniques, à la maîtrise féminine de la fécondité et à une plus grande participation des femmes à la vie sociale – mais non sans résistance et déplacement des discriminations. Ici l'histoire tend la main aux autres sciences humaines, sans épuiser le champ du possible ni parler de façon univoque. Du moins espère-t-on montrer la valeur scientifique d'une approche sexuée de l'histoire et inviter à la réflexion sur les enjeux de notre temps.
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How does the standard of living of gay men and lesbians compare with that of heterosexuals? Do homosexuals make financial and family decisions differently? Why are the professional lives of gay men and lesbians dissimilar from those of heterosexuals? Or do they even differ? Have gay people benefited from the recent economic boom? Or have public policies denied them their fair share? Money, Myths, and Change provides new answers to these complex questions. This is the first comprehensive work to explore the economic lives of gays and lesbians in the United States. M. V. Lee Badgett weaves through and debunks common stereotypes about gay privilege, income, and consumer behavior. Studying the ends and means of gay life from an economic perspective, she disproves the assumption that gay men and lesbians are more affluent than heterosexuals, that they inspire discrimination when they come out of the closet, that they consume more conspicuously, that they enjoy a more self-indulgent, even hedonistic lifestyle. Badgett gets to the heart of these misconceptions through an analysis of the crucial issues that affect the livelihood of gay men and lesbians: discrimination in the workplace, denial of health care benefits to domestic partners and children, lack of access to legal institutions such as marriage, the corporate wooing of gay consumer dollars, and the use of gay economic clout to inspire social and political change. Both timely and readable, Money, Myths, and Change stands as a much-needed corrective to the assumptions that inhibit gay economic equality. It is a definitive work that sheds new light on just what it means to be gay or lesbian in the United States.
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Après Économie politique du patriarcat (1998), il s’agit du second tome de L’Ennemi principal. L’auteure nous présente la suite de son analyse matérialiste de la société, une analyse en termes de rapports sociaux et donc politiques, fondamentale pour la compréhension de toutes les oppressions, fondamentale à tout projet d’émancipation : «J’étudie l’oppression des femmes. Mais l’oppression des femmes est spécifique non pas parce que les femmes seraient spécifiques, mais parce que c’est un type d’oppression unique. Mais est-il unique qu’une oppression soit unique ? Non, c’est banal : toutes les oppressions sont uniques, comme les individus. La singularité est ce qu’il y a de mieux partagé au monde. Ceci ne signifie pas que cette singularité soit obtenue par des mécanismes totalement originaux.» L’auteure, à travers ce texte, à pour objectif d’affirmer une position théorique originale. A son fondement, l’anti-naturalisme, qui consiste à rejeter les explications biologiques, naturelles, innéistes à la domination masculine, pour y substituer une interprétation sociale du phénomène : les femmes ne préexistent pas à leur domination
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L'auteur retrace l'histoire du concept d'hétérosexualité. Il analyse les textes d'auteurs comme Freud, Richard von Krafft-Ebing, Michel Foucault, Betty Friedan ou Kate Millet. Il nous montre que la distinction homosexuel/hétérosexuel ne repose pas sur une nature immuable mais constitue une façon récente de classer et de juger la société. [SDM].
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Les années 60 marquent le début d'un art éphémère dans lequel l'objet d'art disparaît au profit d'une mise en scène du corps. Les Actionnistes viennois mêlent des corps féminins ou masculins dans la boue, du sang et des organes animaux etc. Comment ce qui peut paraître aberration ou perturbation de la personnalité est souvent une mise en scène microcosmique des idéologies ou des réalités politiques d'une époque : images d'une coupure Est/Ouest, de frontières infranchissables à l'époque de la guerre froide ou, au contraire, effacement des frontières au temps de la mondialisation avec des artistes de la Scène internationales
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Woman is a fascinating, fact-filled guide that covers everything from organs to orgasms, hormones to hysterectomies. With her characteristic clarity, insight, and sheer exuberance of language, bestselling author Natalie Angier cuts through the still-prevalent myths and misinformation surrounding the female body, that most enigmatic of evolutionary masterpieces. With a witty and assured narrative, and a reader-friendly dose of science, Woman is an essential and engaging resource for all time.
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De même qu'un jour a disparu l'esclavage, forme d'existence longtemps admise de nombreux humains, de même disparaîtra demain le sexage, forme également admise à l'heure actuelle de l'existence des êtres humains appelés femmes (du latin foemina, de moindre foi). Dans cet ouvrage. Michèle Causse s'altache à montrer que la condition de celles qu'on appelle "dividues" n'est pas éternelle et qu'un jour prochain elles ne se laisseront plus sexiser ni sexualiser mais seront des êtres non divisibles, dotés d'un soi à soi.La construction des genres apparaitra alors pour ce qu'elle est : une monstruosité conceptuelle émanant d'un diviseur et au bénéfice de lui seul.L'inventivité lexicale est ici mise au service de toute l'espèce sapiens afin que ne règne plus sur lerre le seul langage jusqu'ici connu et placé sous le signe du phallus, à savoir l'androlecte. L'apparition de l'alphalecte à laquelle nous assistons ici met fin à l'empire du (seul) sens et instaure les conditions d'une éthique de vie pour tous les corps partants de la planète.
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L’histoire des Québécoises et de leurs rapports complexes à la politique est étudiée dans ce texte à partir du prisme offert par l’analyse du phénomène des Yvettes, issu du référendum sur la souveraineté-association de 1980. Cet événement fournit l’occasion de repenser les liens qui se sont noués depuis le début du siècle entre féminin, féminisme et nationalisme. L’auteure propose une brève chronologie des principales stratégies féministes des Québécoises, qui permet de mieux appréhender les transformations politiques en cours. Elle y intègre les revendications dites sociales, qui sont souvent la raison d’être officielle des grandes organisations de femmes, comme la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, les Cercles de Fermières, les AFÉAS, etc. En considérant les stratégies déployées par ces organisations pour combattre l’exclusion politique des femmes (qualifiées parfois de stratégies d’émancipation), elle identifie trois grands moments, qui sont aussi des moments clés de l’histoire politique du Québec contemporain. Au-delà de cette chronologie, qui permet de situer les lecteurs dans le contexte historique, la question de la construction politique d’une identité de genre au cours du XXe siècle est au centre de ce récit. Elle permet de comprendre comment s’est articulée la double revendication de la différence des sexes (ou la complémentarité des rôles sexués) et de l’égalité des droits, durant cette période.
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Cette anthologie critique propose une sélection de grands textes théoriques sur le statut des femmes. Le projet est né d'un étonnement: la place accordée à la différence des sexes est un point "aveugle" de l'enseignement de la philosophie comme de l'histoire des idées en général. Aussi nous paraît-il urgent de rendre "visibles" des textes susceptibles de nourrir une réflexion sur la différence des sexes. À l'aube du XXIe siècle, en effet, les débats qui ressurgissent sont précurseurs des transformations qui marqueront le statut des femmes et donc, aussi,celui des hommes. (4e de couverture).
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Comprendre ce que sont les hommes et les femmes, penser la différence entre les sexes a constitué et constitue encore un objet d'investigation et un enjeu politique et social de premier ordre. Des sciences d'hier à celles d'aujourd'hui, des discours et des pratiques médicales aux plus récentes sciences humaines, les auteurs de cet ouvrage révèlent la fragilité des évidences dites sur la nature ou le corps des femmes et des hommes, et insistent sur la force des arrangements et organisations du social qui ont pu en découler. Plus qu'une enquête descriptive sur les états variables des représentations proposées par les sciences, il s'agit d'analyser comment les scientifiques " en société " élaborent les critères de différenciation entre les sexes, contribuant à faire endosser à la nature certaines formes de domination. Convié à découvrir, en France et à l'étranger, l'histoire récente de ces nouveaux terrains d'enquête, le lecteur est aussi invité à méditer sur les effets de longue durée d'une modernité occidentale instaurée sous le signe de l'altérité entre raison et nature, hommes et femmes.
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Un éclairage inédit sur une population urbaine à un moment charnière de son évolution: celle des Montréalais francophones des décennies 1920 et 1930. Une période où la population d'ascendance française devient majoritaire à Montréal
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Ce livre propose une articulation originale des champs du travail, du privé, des rapports sociaux et de la famille, et constitue une avancée majeure dans le champ de la sociologie des rapports sociaux. Monique Haicault rejette la stérilité de la binarisation traditionnelle, en tenant compte, concrètement et théoriquement, des processus de différenciation sociale de sexe. Son épistémologie « cubique » analyse la triade corps-temps-espace dans le contexte du quotidien et à travers les activités professionnelles, les activités familiales de socialisation, les déplacements urbains et les relations intergénérationnelles. L’utilisation de l’image vidéo donne vie à cette expérience. L’image contribue à montrer comment par leurs comportements, leurs actions, leurs propos et le sens qu’ils donnent à leur expérience, les acteurs sociaux participent de la construction de la société et de sa reproduction dynamique. L’auteure apporte une nouvelle contribution à la socialisation sexuée et à la théorie des rapports sociaux entre sexes et intra-sexe. Elle débouche sur un questionnement qu’il sera désormais difficile de passer sous silence.