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Une édition mise à jour combinant deux œuvres classiques de la littérature chicana et queer, avec une nouvelle introduction de l'écrivaine et sommité renommée Cherríe Moraga. Pour célébrer le 40e anniversaire de sa publication originale, cette édition mise à jour de Loving in the War Years combine les mémoires classiques de Moraga avec La dernière génération : poésie et prose, qui constitue une pierre de touche stimulante, inspirante et perspicace pour les artistes et les activistes, ainsi que pour toustes cielles qui s'efforcent de favoriser l'accueil et la communauté. Les puissants mémoires de Cherríe Moraga restent plus urgents que jamais. Elle explore les intersections de ses identités chicana et lesbienne, se déplaçant avec grâce entre poésie et prose, espagnol et anglais, récits personnels et théorie politique. Moraga raconte avoir parcouru le monde en grande partie en tant qu'étrangère, encerclant les sociétés interconnectées qui l'entouraient dans une perspective lointaine mais observatrice. En fin de compte, cependant, ses écrits servent de pont entre ses cultures, ses langues, sa famille et elle-même, lui permettant de regarder à l'intérieur pour forger des liens à partir de parties autrement inaccessibles de son monde intérieur, pour montrer à quel point la profonde conscience de soi et l'engagement compatissant envers son propre l'environnement est essentiel à la construction d'une solidarité mondiale entre les peuples et les mouvements politiques.
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Cet article se propose de lire L’Opoponax , Les Guérillères , Le Corps lesbien et la théorie lesbienne de Monique Wittig, qu’elle forge au tournant des années 1980, au prisme de sa stratégie d’universalisation des points de vue minoritaires. Il démontre que la pensée lesbienne de Wittig n’est pas en rupture avec sa conception du féminisme et de la littérature telle qu’elle se manifeste dans ses premières œuvres littéraires, mais dans la continuité de sa critique de l’appropriation de l’universel par des positions épistémo-logiquement dominantes dans le langage. Il analyse sa trajectoire d’écrivaine, de militante féministe/lesbienne et de théoricienne lesbienne à la lumière de la métaphore du « cheval de Troie » qu’elle emploie pour décrire le travail littéraire.
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Cet ouvrage est le premier en France ayant pour objectif de rendre compte de l'interdépendance historique des mouvements lesbiens et des mouvements féministes à partir du point de vue de différents courants du lesbianisme. Il montre que l'histoire de la pensée lesbienne et féministe, des années 1970 à nos jours, est marquée par des alliances, des tensions et des ruptures qui ont des répercussions tant du côté des études universitaires que du côté des pratiques militantes. Il montre aussi que le contenu politique du lesbianisme, dans sa mise en cause de l'ordre établi, est constamment occulté.
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Cette article rejette la vision de l'existence lesbienne comme marginale et déviante et, renversant la question, insiste sur la nécessité de se demander ce qui pousse les femmes dans les normes hétérosexuelles, et comment l'institution politique de l'hétérosexualié féminine est maintenue. Pour l'auteur, le refus de considérer cette question, ou le fait de la négliger, bloquent actuellement la théorie féministe. La destruction sociale de l'identification première des femmes avec les femmes est la clef du maintien de la suprématie masculine. Ce fait doit être courageusement reconnu et analysé par les nonlesbiennes aussi bien que par les lesbiennes féministes si nous voulons briser le droit que s'arrogent les hommes à l'accès sexuel aux femmes et l'institution qui les soutient. This paper rejects the treatment of lesbian existence as marginal or deviant, suggesting that we ask, rather, what impels women into heterosexual patterns, and how the political institution of female heterosexuality is maintained. I see the avoidance or negleet of this question as a stumbling-block for feminist theory at present. The forcing-underground and erasure of women's primary identification with women is a key to the maintenance of male supremacism. It must be courageously recognized and analyzed by non-lesbian as well as by lesbian feminists if we are to break the presumptive right of male sexual access to women and the institutions which support this.