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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Le jugement de la Cour suprême indienne de 2018 dépénalisant l'homosexualité a été qualifié d'"acte décolonial". Article 377, qui criminalisait l'homosexualité, était une loi coloniale introduite par les Britanniques en Inde, que l'État postcolonial a maintenue jusqu'en 2018. Le jugement peut être « décolonial » dans son intention, mais il y a d'autres processus simultanés en jeu qui ne sont pas si décoloniaux dans la pratique ; cet essai soutient que ces processus sont le colonialisme, la suprématie brahmanique et l'islamophobie. La violence basée sur la caste fait partie intégrante de l'hindouisme et est étroitement liée à d'autres matrices d'oppression, faisant de la caste le fondement de toute revendication de l'hindouisme en tant que queer, trans et non conforme au genre amical. Étudiant les récentes réponses nationalistes hindoues en faveur de la dépénalisation de l'homosexualité en Inde, cet essai retrace comment la droite hindoue déploie la queerness pour propager ses agendas islamophobes, castistes et homohindunationalistes. L'essai défend la décolonisation du droit, de l'État.
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Publié en trois volumes (2001, 2005 et 2011), ce livre pionnier a permis l’ouverture d’un espace théorique et politique queer en France. Il propose une boîte à outils destinée aux activistes en quête de cultures et de politiques sexuelles qui ne soient pas (homo ou hétéro) normatives.Stimulants et provocants, les textes réunis dans ce recueil constituent également une introduction critique à la déconstruction des genres et aux travaux de Judith Butler et de Michel Foucault. Ils mettent de plus en évidence l’apport des subcultures trans, butch et SM à une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoir, ainsi que le formidable potentiel des sexualités dissidentes et la continuité politique entre féminisme pro-sexe et activisme queer.Ce recueil mis à jour regroupe ainsi en un seul livre les articles des trois volumes, épuisés dans leurs différentes éditions mais faisant l’objet d’un intérêt constant. Il s’agit ainsi de remettre à disposition des lecteurs un outil politique et théorique désormais « classique » des queer studies francophones.
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La polyamorie féministe est une nouvelle utopie collective pour celles qui rêvent d’un monde égalitaire, féministe et multiple. Dans ce monde idéal, nous, les femmes, nous ne serions pas divisées e…
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This paper offers insights into how the teaching of queer topics in English language arts classes can be reframed by bridging the goals, practices and conceptual tools of queer theory to literacy teaching. Drawing on an ethnographic classroom study, which explored a 13-week high school Gay and Lesbian Literature course, this paper discusses how teaching an English literature curriculum centred on the voices and stories of LGBTQI people constitutes a meaningful site for learning and teaching. In the process, I show how a queer-themed literature curriculum not only intervenes disruptively into the heteronormative space of school through its content but also through pedagogical practices that open up new lines of thinking for understanding diverse sexualities and genders. Through vignettes from the classroom, I illustrate how queer moments were enacted in this high school course as the class (a) deconstructed literary and media texts; (b) used moments of discomfort for learning; (c) produced counter-narratives through creative acts; and (d) engaged in experiential learning activities that troubled commonsense understandings of sexuality, sex and gender. The paper aims to provide educators and administrators with ideas on how a comprehensive queer-inclusive English literature curriculum can be implemented in high schools.
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Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Ce numéro de 2012 illustre les pratiques féministes entre engagements, luttes et théories. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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"Queer zones 3 est le dernier volume d'une trilogie qui offre un panorama du "queer made in France" tel qu'il s'est développé depuis dix ans. Marie-Hélène Bourcier y poursuit ses analyses des politiques sexuelles et des zones "érogènes" hautement politiques identifiées dès Queer Zones 1 comme espaces de transformation subjective et sociale : le SM, la post-pornographie et les subcultures trans. Elle y souligne les conséquences politiques du refus français d'un cultural turn, dont les effets se font sentir à travers un canon universitaire étriqué et excluant, mais aussi, plus généralement, dans les politiques de l'identité pratiquées en France.Queer Zones 3 s'affirme comme un moment de rupture assumée avec les politiques LGBT officielles, dont l'homonationalisme et l'agenda homonormatif sont aux antipodes des projets politiques queer. Pour Marie-Hélène Bourcier, ces politiques participent d'une gouvernementalité des minorités qui contredit l'un des fondamentaux des luttes féministes, antiracistes et queer : l'empowerment. Queer Zones 3 est ainsi une réflexion sur les ressources et l'orientation de notre "queerisation", un appel à l'action et à la créativité politique, qui s'efforce de dégager les conditions d'une nouvelle "désorientation sexuelle" visant à bouleverser notre conception moderne de l'homosexualité et de l'hétérosexualité".-- page 4 de la couverture.
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Queer zones 3 est le dernier volume d’une trilogie qui offre un panorama du « queer made in France » tel qu’il s’est développé depuis dix ans. Marie-Hélène Bourcier y poursuit ses analyses des politiques sexuelles et des « zones érogènes» hautement politiques identifiées dès Queer Zones 1 comme espaces de transformation subjective et sociale : le SM, la post-pornographie et les subcultures trans’. Elle y souligne les conséquences politiques du refus français d’un cultural turn, dont les effets se font sentir à travers un canon universitaire étriqué et excluant, mais aussi, plus généralement, dans les politiques de l’identité pratiquées en France. Queer Zones 3 s’affirme comme un moment de rupture assumée avec les politiques LGBT officielles, dont l’homonationalisme et l’agenda homonormatif sont aux antipodes des projets politiques queer. Pour Marie-Hélène Bourcier, ces politiques participent d’une gouvernementalité des minorités qui contredit l’un des fondamentaux des luttes féministes, antiracistes et queer : l’empowerment. Queer Zones 3 est ainsi une réflexion sur les ressources et l’orientation de notre « queerisation », un appel à l’action et à la créativité politique, qui s’efforce de dégager les conditions d’une nouvelle « désorientation sexuelle » visant à bouleverser notre conception moderne de l’homosexualité et de l’hétérosexualité.
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Cet article traite de la formation des mouvements et des théories queer, de la relation qu’ils entretiennent avec les féminismes et de l’utilisation politique qu’ils font de Foucault et de Deleuze. Il explore aussi les avantages théoriques et politiques que procure la notion de "multitudes" par rapport à celle de "différence sexuelle" pour la théorie et le mouvement queer. À la différence de ce qui se passe aux Etats-Unis, les mouvements queer en Europe, s’inspirent des cultures anarchistes et de l’émergence des cultures transgenres pour contrer l’"Empire Sexuel" notamment en proposant une dés-ontologisation des politiques des identités. Plus de base naturelle ("femme", "gay", etc.) qui puisse légitimer l’action politique. Importance non de "la différence sexuelle" ou de "la différence des homosexuels (le) s", mais des multitudes queer. Une multitude des corps : corps transgenres, hommes sans pénis, gouines garous, cyborgs, femmes butchs, pédés lesbiennes... La "multitude sexuelle" apparaît ainsi comme le sujet possible de la politique queer.